dimanche 11 novembre 2012

je le jure par la vie du Seigneur ton Dieu - textes du jour

Dimanche 11 Novembre 2012

 Nuit noire, croissant de lune à l’horizon oriental… Prier… [1] . Après l’utilité marginale, l’exhaustivité, la totalité de l’avoir. Poser ainsi la question apporte aussitôt un point de vue : la brebis perdue, la drachme égarée mettent en évidence le souci et la sollicitude de celle ou celui qui cherche,  c‘est elle, c’est lui qui donne sens à l’aventure et surtout à ce qui est cherché. Au conbtraire, une pauvre veuve s’avança et déposa deux piécettes. C’est le don qui qualifie la déposante. Et le don relativement à son avoir. Don minable pour les tiers, sauf pour Jésus qui sait l’état de dénuement de la pauvre femme. Beaucoup de gens riches y mettaient de grosses sommes. Ils étaient visibles : ils aiment les salutations sur les places publiques, les premiers rangs dans les synagogues et les places d’honneur dans les dîners. Mais ils dévorent les biens des veuves. C’est l’une d’elles que le Christ met à l’honneur : cette pauvre veuve a mis dans le tronc plus que tout le monde… elle a tout donné, tout ce qu’elle avait pour vivre. Ils affectent de prier longuement, ils seront d’autant plus sévèrement condamnés. Le don, mesure du relationnement, absolu du relationnement. La veuve de Sarepta a le même comportement, que qualifie une confiance absolue dans un inconnu : je n’ai aps de pain. J’ai seulement dans une jarre une poignée de frine et un peu d’hule dans un vase. Je ramasse deux porceaux de bois, je rentrer préparer pour moi et pour mon fils ce qui nous reste. Nous le mangerons et puis nous mourrons. – N’aie pas peur, va, fais ce que tu as dit. Elie, Dieu ne font pas changer nos plans. Le conseil des textes précédents, à props de l’Argent trompeur demeure. Avec notre avoir, nous faire des amis. La veuve au Temple n’a plus que Dieu comme relationnement possible. Celle de Sarepta est rencontré par un prophète, lui aussi dans le besoin. Moi, nous… sommes constamment sollicités, rencontrés. Avec ce que j’ai, ce que nous avons, donner, fournir, mais dans la foi que nous survivrons : la jarre de farine ne s’épuisa pas, et le vase d’huile ne se vida pas, ainsi que le Seigneur l’avait annoncé par la bouche d’Elie. L’eau seule était gratuite et disponible, que la peine de la puiser. La veuve, al Samaritaine. Aujourd’hui ! sauf en pleine nature… statistiques des populations sans eau potable. Le juge suprême, celui qui estime et pèse les dons au Temple, parle par la bouche d’Elie, commence par se donner lui-même, en totalité : le Christ, après s’être offert une seule fois pour enlever les péchés de la multitude, apparaîtra une seconde fois, non plus à cause du péché, mais pour le salut de ceux qui l’attendent. Jugement ? finalement non ! mais la rédemption. Prier ? non, donner. La prière est don puisque je donne ma foi au Seigneur, et l’en remercie, je reçois et ma vie et le mouvement de la donner, à Lui, à autrui. Bien imparfaitement, d’où la nécessité du salut, du rachat et aussi de l’enseignement divin, de la présence de Dieu en ma conscience, en ma vie, et surtout dans l’attente et le don que me manifestent les autres, particulièrement mes proches, celles et ceux qui m’aiment…  Garant de tout, lui qui a fait le ciel et la terre. Il garde à jamai sa fidélité, il faut justuce aux opprimés, aux affamés il donne le pain. Le Seigneur redresse les accablés, le Seigneur aime les justes, le Seigneur protège l’étranger, il soutient la veuve et l’orphelin.. Qu’en savons-nous ? chacun a sa manière de le savoir, de le vivre, d’en perdre, l’évidence, la nécessité, d’aller à la foi ou d’en revenir. Les circonstances, les institutions, l’encombrement, le vide. La proposition divine, plus ou moins bien présentée et rappeler par l’Eglise, est de regarder le Christ et de s’attacher à Lui, et que fait-Il aujourd’hui ? Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor et regardait la foule déposer de l’argent dans le tronc. Parmi nous, tranquille à nous regarder dans nos habitudes, dans nos rites, nos institutions, notre rapport à l’argent… Le regarder, Le solliciter… alors il est à notre portée de Le rencontrer, de Le chercher à nouveau. Les évangiles rapportent deux mouvements, celui du Seigneur à la recherche des gens, et le nôtre : nous-mêmes qui attendons, attendions et voyons venir cet inconnu, avec une réputation fausse ou à éprouver. Interpellée, éprouvée d'abord dans ce qu'elle peut donner : de l'eau, au plus simple, la veuve de Sarepta alla en puiser. Tout commença ensuite, mais elle a reconnu quelqu'un dans cet inconnu : je le jure par la vie du Seigneur ton Dieu. Elle a identifié celui que révère le passant et ce Dieu-là qui n'est peut-être pas encore le sien, elle le sait vivant.


[1] - 1er livre des Rois XVII 10 à 16 ; psaume CXVI ; lettre aux Hébreux OX 24 à 28 ; évangile selon saint Marc  XII 38 à 44

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