dimanche 14 août 2011

le pouvoir de son Christ - textes du jour

Lundi 15 Août 2011


Prier… [1] la Vierge Marie, absente des épîtres apostoliques, est l’héroïne de saint Luc, le médecin. Paul ne l’évoque jamais, sauf erreur, Pierre a sa belle-mère remise d’aplomb par Jésus, Jean qui lui est confié et à qui elle est confiée ne l’évoque pourtant pas dans ses épîtres, il est vrai très peu biographiques. Cette solennité – évoquant une déduction toute logique mais que ne rapporte aucun texte – est par excellence celle de la foi : Pie XII l’avait, en même temps qu’une dévotion mariale plus mystique qu’affective, cette dernière dimension, celle de Jean Paul II par excellence. Le Magnificat anticipation de la totalité d’un parcours, aboutissant à l’Assomption (fait unique, Elie et Enoch enlevés vivants, le Christ ressuscité d’entre les morts, la Vierge seulement endormie…) : il s’est penché sur son humble servante. Marie répond ainsi à sa cousine qui vient d’ajouter à la salutation de l’ange et nous enseigne une part du Je vous salue Marie… Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni. Liée à son fils, son Fils dès la conception de Celui-ci. La Genèse la prédisant, l’Apocalypse la couronnant, selon la lecture que – dans la foi et selon l’Eglise, le cheminement de notre « tradition » - nous faisons de l’Ecriture. Grâce au fiat d’une femme, d’une fille de chez nous… le dernier ennemi qu’il détruira, c’est la mort, car il tout mis sous ses pieds. … Un signe gradiose apparut dans le ciel : une femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. Jean à Patmos, au soir de sa vie, bien loin du jeune bien-aimé du maître, devenu si mystique, nous fait longer le mystère comme on monte à la « chora » de l’île et pouvons tourner autour du moanstère et de ses remparts, au sommet… cette mise au monde… ce dragon devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l’enfant dès sa naissance … Jean ne fait pas durer le susbtance et abat les cartes, tout serait trop difficile à comprendre et à voir dans ce livre, s’il n’y avait ses incises, si fortes et si claires, tonnantes (comme lui) : voici maintenant le salut, la puissance et la royauté de notre Dieu, et le pouvoir de son Christ. J’ajoute, humblement, entre folie et pauvreté qui me guettent et m’étreignent : alleluia et prie avec toutes femmes, toutes jeunes filles, toutes accouchées, avec celles aussi qui ont reçu ce beau prénom, mes cinq sœurs, deux de nos nièces, tant d’amies. Humanité consacrée… tant de sanctuaires, tant de misères déversées et d’espérance, au moins. Alleluia… sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort ! Maintenant !

[1] - Apocalypse de saint Jean XI 19 à XII 1 à 10 passim ; psaume LV ; 1ère lettre de Paul aux Corinthiens ; évangile selon saint Luc I 39 à 56


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