samedi 30 octobre 2010

je me souviens et mon âme déborde - textes du jour

Samedi 30 Octobre 2010


Je reste, nous restons marqués par le film Bébés, sans paroles, quatre petites enfances : Opuwo en Namibie, Bayandchamati en Mongolie, San Francisco et Tokyo (photographie de Thomas BABNES, à vérifier). Maternités, allaitements, relations entre tout-petits, genre et niveaux de vie mais l’émotion et l’émerveillement, le naturel, la présence des animaux sont à l’identique. La plus belle maternité, l’enfant le plus merveilleux, l’Afrique chérie, souveraine, la peau et le corps humains parfaitement assortis en camailleux de brun avec les paysages. Notre fille, ma femme et moi avons le même tropisme. En gros plan, jeux de menottes si enfantines, on croirait deux êtes autonomes et d’une intelligence dont on ne sait la tête, le cerveau mais tellement exprimée. – Prier en action de grâce… la vraie pédagogie, nous la recevons de nos enfants et par eux, pour eux, nous revenons au monde pour le réapprendre, reprendre notre propre cheminement de connaissance, de compréhension et de co-responsabilité. [1] Tu irais plein de honte prendre la dernière place. J’aidai autrefois « mon » ambassadeur, c’était le second dans ma première affectation, à placer les chaises pour un concert de chambre. Souvent, alors que je n’étais que l’adjoint dans la partie économique et financière, commerciale, décisive dans un moment où le régime politique changeait et où nos interlocuteurs étaient à situer de nouveau, il m’appelait pour tenir devant des visiteurs ou poser les thèmes et questions en visite à l’extérieur. Où me voulez-vous ? Je ne prétendais à rien. Réponse : vous, en tout cas, derrière ! ce fut sa seule ambassade, après avoir comme son prédécesseur dirigé le protocole de l’Elysée. Ceux qui sont trop apparents et qui finalement ne seront jamais placés, quoi qu’ils en aient. Propos de table du Christ, suivant la guérison opérée pendant le sabbat. Du poil à gratter constamment, et Jésus est cependant très recherché. Un mot du Général : vous savez ce qui plaît en moi, Couve ? - ? – J’agace !. C’est la manière pour le Sauveur de payer son repas que de donner quelques usages. Anodins à première vue : remarquant que les invités choisissaient les premières places… qui s’élève sera abaissé et qui s’abaisse sera élevé. Toujours cette inversion pour changer nos points de vue, nos habitudes, notre vie en société. Pourquoi ? Réalisme en vue de ce que nous avons à faire et à vivre, discernement conduisant non à l’indifférence mais à la disponibilité. Paul… certains annoncent le Christ avec l’arrière-pensée de me faire du tort, d’autres le font avec sincérité ; de toute façon, du moment que le Christ est annoncé, je m’en réjouis et m’en réjouirai toujours. Vies de paroisse, dialectiques d’équipes gouvernementales ou pédagogiques. Je sais en effet que tout ce qui m’arrive tournera à mon salut, grâce à votre prière et à l’assistance de l’Esprit de Jésus-Christ. … Je me souviens et mon âme déborde : en ce temps-là, je franchissais les portails, je conduisais vers la maison de mon Dieu la multitude en fête. Chef ? non, en plein dans le cortège et dans une communion universelle, même si elle est statistiquement implicite seulement, notre quête à chacun inaudible, indicible (et cela vaut sans doute mieux, sauf exception inspirée – ce qui devrait me faire taire et seulement prier…parmi tant et pour tant : mon âme te cherche, toi, mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand Le verrai-je face à face ?

[1] - Paul aux Philippiens I 18 à 26 ; psaume XLII ; évangile selon saint Luc XIV 1 à 11 passim

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