vendredi 8 octobre 2010

sa justice - textes du jour

Vendredi 8 Octobre 2010



Prier [1]… Recevoir… être appelé, accidentellement ? à recevoir. Ce que l’on reçoit parfois est lourd. Responsabilité de recevoir, nécessité de comprendre pas tant pour soi que pour la généralité de la personne humaine. Repère et exhortation constante : je n’aimerai jamais assez celles qui me sont confiées particulièrement par mariage et par paternité. Ce que je reçois des hommes : ambivalent, ce que je reçois de Dieu est net un jour ou l’autre, l’attente ne produit pas toujours l’orientation, le chemin, mais quand le don est manifeste, tout se met en ordre, du passé à l’à-venir. Si Satan, lui-même, est divisé, comment son royaume tiendra-t-il ? Les raisonnements donnent-ils la réalité. Jésus entre dans nos manières, nous convainc-t-il ? sûrement parce qu’Il nous démontre ainsi qu’Il est des nôtres, mais les démons pour, a contrario, dire Dieu ? Jésus dit Dieu par Lui-même. Si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est survenu pour vous. Les miracles de nos conversions, de notre prière quotidiennes nous ébranlent-ils, m’ébranlent-ils ? ai-je besoin de signes de Dieu ? Il a montré sa force à son peuple, lui donnant le domaine des nations. Piste pour réfléchir sur ce qui m’interroge, depuis hier : la Loi, c’est tout autre chose que la foi, puisque la Loi dit : Celui qui met en pratique les commandements vivra à cause d’eux. Quant à cette malédiction de la loi, c’est le Christ qui nous en a rachetés, en devenant objet de malédictions pour nous sauver. Malédiction de la Loi (avec ou sans majuscule) puisque personne n’est capable de la pratiquer pleinement, elle est statique et nous sommes faibles, en mouvement vers la mort plus souvent que vers le grand air et le soleil. Tandis que la foi est l’invite suprême, qu’elle nous épouse si nous la recevons et à proportion que nous la cultivons, elle est surtout fonction d’une personne suprême, Dieu fait homme en son Fils. La Loi nous rive à nous-mêmes, à notre ambition ou à notre tentative de perfection qui n’a finalement de repère que le jugement des autres et de nous-mêmes, sur nous-mêmes. Marguerite, hier soir, me demande si elle fait des progrès, et à l’occasion se désespère de ne pas en faire : la lecture… et son apprentissage par la « méthode globale ». Elle me fait me demander si l’illettrisme qui se propage et si ces constats que même après le bac et en université, un bon quart des élèves et étudiants semblent ne pas savoir lire, ne tiennent pas tout bêtement à une belle et grande erreur pédagogique. Je parle en fils de la méthode Hattemer… Paul et la foi : l’Ecriture avait prévu, au sujet des nations païennes, que Dieu en ferait des justes par la foi… ‘en toi, seront bénies toutes les nations’. Le parfait pharisien, le Juif exemplaire et prosélyte, l’apôtre de la loi et de la rigueur, des échelles de peine et de la persécution pour toute déviation, est devenu le disciple de foi. Laquelle nous fait accéder à l’intelligence, à la force, à la vie, au discernement et aux voies d’un comportement accomplissant les promesses dont notre naissance de rachetés est porteuse. . . . objet de malédictions pour nous sauver, car l’Ecriture déclare ‘Maudit soit celui qui est pendu au bois du supplice. C’était pour que la bénédiciton d’Abraham s’étende aux nations païennes dans le Christ Jésus, et qu’ainsi nous recevions, grâce à la foi, l’Esprit promis par Dieu. Ainsi soit-il !



[1] - Paul aux Galates III 6 à 14 ; psaume CXI ; évangile selon saint Luc XI 15 à 26

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