dimanche 10 octobre 2010

lui rendant grâce - textes du jour

Dimanche 10 Octobre 2010

Prier… un flot m’assaille… tout humain et d’humanité, mais d’homme face à Dieu, ébloui autant qu’imperméable devant la lumière, mais tôt ou tard, être dans la lumière. Je chante et je pleure, je me souviens et j’aime, je ne sais, je comprends et je regrette pour lui, pour eux, pour le pluriel en nous… seul chemin, la main du Christ, la frange du manteau, la prière de nuit et de jour… et l’enfant au centre que rabrouaient les disciples, ou était-ce un autre. L’image de Dieu que nous sommes… et ainsi de suite selon la foi et surtout selon la grâce, qui nous fait être ce que nous sommes, quand nous y parvenons, mais toujours je peux, nous pouvons faillir. La main du paradis aux enfers, les enfers sont humains et le paradis divin, la main donné à celui qui faillit, mais la lui avais-je jamais retirée. Encore maintenant. S’engloutir dans la foi, dans l’espérance et dans leur somme d’amour, de charité, de compassion. Maudit soit Satan en tout, car si souvent à lui aussi, sinon surtout, nous ressemblons, mais nous n’avons pas été créés pour lui et nous avons été arrachés au vertige qu’il nous inspire, auquel il nous appelle. La mort, le péché, le drame, tout ce qui s’abîme et est abîmé ne sont pas notre destinée, à qui que ce soit de nous, elles ont été vaincues, elles sont vaincues, elles seront vaincues. Alleluia. Amen. Ne pas oublier souffrance ni mal, ils sont le début de la foi et de l’espérance. Le général syrien Naaman, qui était lépreux, descendit jusqu’au Jourdain et s’y plongea sept fois, pour obéir à l’ordre du prophète Elisée ; alors sa chair redevint semblable à celle d’un petit enfant : il était purifié ! Ceux que j’aime le seront, rien que la mort purifie, je serai purifié, nous serons purifiés. [1] L’horreur ne l’emportera pas. Par son bras très saint, par sa main puissante, il s’est assuré la victoire. Si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons. Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons. Si nous le rejetons, lui aussi nous rejettera. Si nous sommes infidèles, lui, il restera fidèle, car il ne peut se renier lui-même, alors que nous ? si ! Comme toujours, j’avais abordé cette lecture dans le paysage qui m’était propre et que dictent souvent les circonstances, pas toujours subjectives ou seulement mentales. Et comme presque toujours, autant écrire : toujours, Dieu me parle, m’aborde, calme cœur et esprit et dans une langue compréhensible : les textes du jour, me rejoint exactement d’où j’arrivais vers Lui, et m’emmène pour ce jour et les espérances qui du pluriel nous mènent au singulier du salut. En cours de route, ils furent purifiés. … Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. Seule mission, seul travail au sortir de l’épreuve et du chagrin, quand se reprend le grand chemin, le vrai, le beau, le suave où se rencontrent tant de nos frères et sœurs en beauté et parfois charme de foi et avec qui chanter et partager, seule mission : ensemble, les neuf autres lépreux, guéris tout autant et qui n’ont pas rendu grâce. Parmi les dix, l’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Car ce que je vêcus ne l’atteignit pas, ce qui m’est dit, puis asséné n’ébranle pas ma foi et ne blesse, ne triture que ma sensibilité d’amour, de reconnaissance, de souvenir, et je comprends surtout la suite : disciple, aider le maître, notre Seigneur. Dix lépreux vinrent à sa rencontre.. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : ‘Jésus, maître, prends pitié de nous’. La réponse à l’aventure de ces minutes de prise de conscience est là. Ces gens hier aujourd’hui et demain, qui sont de foi, tous, seront tous exaucés, mais ce qui va manquer à neuf sur dix, ce sera la louange et le retour à Dieu. Ce moine, endormi, définitivement, après m’avoir regardé un instant, il y aura bientôt un an, l’ordre ou la communauté qu’il voulait fonder, quel en aurait été l’objet. L’homme si simple et qui savait le péché sans y être jamais vraiment tombé, répondit : la louange. Prier … il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. L’humanité, chacun de nous, effondrés de besoin, de demande et enfin de remerciement. Effondrés.

[1] - 2ème livre des Rois V 14 à 17 ; psaume XCVIII ; 2ème lettre de Paul à Timothée II 8 à 13

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