mardi 17 novembre 2009

et lmoi, je me couche et je dors ; je m'éveille : le Seigneur est mon soutien - textes du jour

Mardi 17 Novembre 2009


En France, tout se bloque de plus en plus, et dans le monde quelque chose se cherche. Les nuits sont sans lune, je suis accueilli mentalement ce matin par l’image de la montagne, la présence de la montagne, la puissance d’une présence, et l’évidence tonitruante au sens biblique, d’une voix couvrant les éléments, qu’elle est un appel à la foi, un appel à la déplacer, un appel à découvrir notre force, la parabole du Christ comme la trompette non du « jugement dernier » mais de l’éveil à la vie. A la prière, à l’union demandée à Dieu. Il fit un beau raisonnement, bien digne de son âge, du rang que lui donnait sa vieillesse, du respect que lui valaient ses cheveux blancs, de sa conduite irréprochable depuis l’enfance, et surtout digne de la législation sainte établie par Dieu… je laisse aux jeunes gens le noble exemple d’une belle mort. [1] Voilà, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois de plus. Zachée, contemporain du Christ et qui chercha à le voir et chez qui le Messie descendit loger. Eléazar, l’un des scribes les plus éminents c’était un homme très âgé, et de très belle allure. L’Ecriture nous donne les plus splendides modèles, aujourd’hui, de foi et d’élan, riches humainement, droits, et à qui il est donné d’aller au but. Pour ceux qui le conduisaient, ces propos étaient de la folie ; ils passèrent subitement de la bienveillance à l’hostilité. Jésus conclut, le sacrifice de l’un et la conversion de l’autre : le salut est arrivé pour cette maison. Vivacité de la foi et des dialogues avec Dieu : il courut en avant… descends vite… grâce que Zachée obtient pour lui autant que pour les siens. Grâce dont Eléazar est porteur : il laissa ainsi, non seulement à la jeunesse mais à l’ensemble de son peuple, un exemple de noblesse et un mémorial de vertu. Depuis que je l’ai vu, rajeuni et rayonnant, sa mère venue à son chevet, mon ami moine au visage transformé ne m’indique pas davantage qu’avant, mais m’accompagne et m’habite, ainsi des vivants et des morts dans nos vies, sommeil et latence de tout, sens et ouverture de tout. La logique d’Eléazar, apparemment fondée sur la continuité de sa vie, en réalité sur la foi. Ne pas se regretter. Et moi, je me couche et je dors ; je m’éveille : le Seigneur est mon soutien.

[1] - 2ème livre des Martyrs d’Israël VI 18à 31 ; psaume III ; évangile selon saint Luc IX 1 à 10

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