lundi 11 août 2008

splendeur - textes du jour

Lundi 11 Août 2008


Prier… [1] tel jour, telle date, telle heure, tel endroit – l’histoire humaine et selon les sens humains – la parole de Dieu fut adressée au prêtre Ezéchiel, dans le pays des Chaldéens, au bord du fleuve Kebar, et la main du Seigneur se posa sur lui. Or, cette parole est une « vision »… des Vivants qui ressemblaient à des hommes… quelqu’un qui avait l’aspect d’un homme… je dois reconnaître que ce texte évoque tout à fait ce que Teilhard de Chardin explicite et décrit dans ce qu’il présente comme une façon de voir tandis qu’il est en prière. C’était le reflet de la gloire du Seigneur. En voyant cela, je tombai la face contre terre. C'est-à-dire que le psaume est à prendre au pied de la lettre : ce ne sont pas la création, la terre, le ciel qui sont sa splendeur, c’est Dieu Lui-même qui est splendide mais d’une manière et selon des aspects qui nous dépassent complètement et dont nous n’approchons que par notre propre attitude, notre louange. Qu’ils louent le nom du Seigneur, le seul au-dessus de tout nom, sur le ciel et sur la terre, sa splendeur. L’évangile rapporte la discussion sur un impôt, genre denier du culte, mais dans un contexte particulier où Jésus prophétise une nouvelle fois sa mort violente mais aussi sa résurrection. Les disciples ne retiennent que l’annonce de sa mort et le Christ passe du coq à l’âne, ses futurs tortionnaires veulent le mettre en règle. Leçon de droit social et de droit fiscal, miracle à la clé, Simon-Pierre, comme le plus souvent, est celui par qui sont faites les choses. Le Dieu incommensurable, incarné dans notre quotidien et se pliant paisiblement aux usages et aux logiques, tout en poussant les siennes propres : jusqu’à la mort – logique de l’Incarnation, et à la Résurrection – logique de Dieu, logique de la vie, logique de la Genèse et de la création entière. – Qe ce jour, Seigneur, soit ta logique et que ta splendeur mobilise et ressaisisse nos vies. Jusqu’au prochain chahut, les mains des hommes… les taxes ou l’impôt…


[1] - Ezéchiel I 2 à 28 passim ; psaume CXLVIII ; évangile selon saint Matthieu XVII 22 à 27

Aucun commentaire: