mardi 12 août 2008

climat d'enfance - textes du jour

Mardi 12 Août 2008

Prier…[1] s’il parvient à la retrouver… votre Père qui est au ciel ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. Toute la leçon de l’utilité marginale faisant le prix décisif et vrai, selon les maîtres classiques de l’économie (notre cher Raymond Barre dit « Barre-la-science-po » par Le Canard enchaîné) est là, depuis deux mille ans et en termes de sollicitude, d’amour, donc de cette vraie version du désir qui est attente d’une réponse d’amour, qui est souci et volonté de rasemblement de tous, de communion. Dieu est le contraire d’une volonté de puissance ou d’un esprit de contrôle et de suscpicion. Dieu aide et relève, cherche. Nous cherche. Notre frère spirituel, C. sa formule si heureuse parce qu’il n’en élabore aucune, elles lui viennent naturellement, un climat d’enfance. Déjà, la liberté et la personnalité, mais la confiance a priori, l’abandon sans évaluation ni crainte à tant de circonstances et de paramètes, Dieu et l’amour familial faisant que cela ne tourne pas mal. Nous raisonnons en arrivistes, Dieu nous forme en enfants. A la méfiance substituer la confiance. Quelle est douce à mon palais, ta promesse. L’enfant croit à la promesse, ce serait même sa définition psychologique en même temps qu’il fait flèche de tout bois pour constituer son univers mental, les histoires que raconte notre fille, plus encore aujourd’hui qu’elle ne souhaite que nous lui en racontions. Elle nous rend ce qu’elle reçoit, elle donne. Ezéchiel nourri mystérieusement d’une parole que figure un livre. Ouvre la bouche et mange ce que je te donne. C’est ce qui sort de la bouche de l’homme qui le souille, pas ce qu’il reçoit. Le miel a moins de saveur dans ma bouche. Je le mangeai donc et dans ma bouche il fut doux comme du miel. L’Ecriture à tant de voix, les psaumes en refrains ou en fond permanents, les deux Testaments s’appelant l’un l’autre, nos mains jointes et notre cœur ouvert et disponible achèvent de former le quatuor. Les alliances.

[1] - Ezéchiel II 8 à III 4 ; psaume CXVIII ; évangile selon saint Matthieu XVI 1 à 14

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