mardi 12 août 2008

qui est semblable au Seigneur ? textes du jour

Mercredi 13 Août 2008

Prier… [1] tableau complexe du genre « apocalyptique », si propice à des images de « science-fiction ». J’en retiens l’insistance sur la gloire du Dieu d’Israël qui semble « matéralisée », s’élève, se déplace, quitte le seuil du Temple. Deux catégories de gens dans cette ville que caractérise le Temple : ceux qui gémissent et qui pleurent sur toutes les abominations qu’on y commet et qu’un mystérieux homme vêtu de lin qui portait à la ceinture une écritoire de scribe… marque d’une croix au front (la sortie d’Egypte, l’Apocalypse de Jean), et les autres qui sont exterminés (terme le plus fort pour la Bible) sans un regard de pitié. Consigne pour les intégristes et zélateurs de toute génération et de toute civilisation. Que d’arguments de texte, on peut avoir en tous sens… si l’on en demeure là, crispés de cœur et d’intelligence. Discernement plus avancé pour les quatre Vivants se révélant être des Kéroubims, généralement postés autour de l’autel dans le Temple : chacun allait droit devant lui. Frappé quand il m’a été donné il y a maintenant une dizaine d’années de lire une première fois d’affilée toute la Bible, par la minutie et la splendeur des descriptions de lieux et d’objets de liturgie. Tout cela ayant manifestement un sens, mais pas évident. Qui est semblable au Seigneur notre Dieu ? Lui il siège là-haut, mais il abaisse son regard vers le ciel et vers la terre. Le Christ, au contraire de ce dont est témoin le prophète Ezéchiel dans l’Ancien Testament, fait parlementer avec le pécheur. Mais le décisif n’est pas là, il est dans la mission de l’Eglise perpétuant le pardon, et dans la prière ensemble. Les textes ont cependant, aujourd’hui, un lien entre eux : la solidarité des humains dans le péché, la prière, les catastrophes et la rédemption. Ainsi soit-il ! tandis que nous roulons, cet été encore plus que d’autres, vers l’inconnu. Mais nos courses quand leur aboutissement est malheureux, nous mettent soudain tellement nus, tellement à terre que le visage de Dieu est à notre portée, devenu unque recours et summum de l’existence. Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. Ce que confirment, à la lettre, les premières apparitions du Christ aux Apôtres, dès le soir de la Résurrection.

[1] - Ezéchiel IX 1 à 22 passim ; psaume CXIII ; évangile selon saint Matthieu XVIII 15 à 20

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