mardi 7 février 2017

vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes - textes du jour


06 heures 49 + Eveillé vers cinq heures et quart, pas reposé quoique je mette régulièrement mon masque anti-apnée. – Ouverture… de nouveau, la Genèse, la création de l’homme, après hier la cosmogonie et les étapes de la vie sur notre planète. Les commandements de Dieu à Sa création, et ceux du Christ : la sincérité. Vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes [1] Ces deux enseignements ensemble, la Création et ce qu’en souhaite et attend le Créateur, le jugement du Christ sur nos us et coûtume, sur le décalage entre le dit et le fait, entre les apparences et le fond de notre cœur. Méditation de ce jour, le vrai discernement, l’authenticité.
Je reviens sur ce qui a été montré hier après-midi. D’abord l’heure de FF. Avec le recul d’une heure ou deux, l’évidence se projetait : affirmer qu’il est le maître et qu’il n’y a pas de rechange et, faisant cette affirmation, mettre sans risque les compétiteurs au défi et laisser l’ensemble de ce qu’il lui est reproché à un argumentaire qui ne changera plus et qui ne bougea pas, dès le départ, légalité et complot. Deux révélations. Tout le monde s’est couché, mais dans un monde clos. Les médias n’ont commenté que le « coup », et n’ont pas mis en évidence l’absence de JUPPE à la réunion et dans les images de réunion qui suivirent, les petites tables scolaires accolées, il était donc à la conférence de presse en observateur et est reparti. VILLEPIN aussi, SARKOZY n’est pas venu. La table des sourires n’avait d‘équivalent dans le manque de caractère que la tenue des journalistes, un fleuve de commentaires sur les chances ou pas, sur la maîtrise de soi, l’inflexibilité partout le goût du chef qui décidément caractérise la droite depuis JC, tandis que VGE quels que soient ses erreurs, ses maladresses et surtout l’ambition trop évidente à la fin du règne de DG, était une droite de réflexion, donc d’ouverture et de participation. La seconde révélation est la confirmation de ce que j’ai ressenti pendant le dernier débat de la primaire, le duel JUPPE-FILLON, où ce dernier m’était apparu comme un tueur. Hier, c’est un homme implacable et revendiquant de l’être. Un programme, le meilleur…, une légitimité, le second tour de la primaire… un droit à l’Elysée, celui de la droite confondu avec le sien propre. Regrets et excuses, uniquement pour n’avoir pas saisi l’évolution de l’opinion, et une évolution qui ne le concerne pas spécialement lui, mais l’ensemble des parlementaires qu’il désigne donc – ô paradoxe – l’opprobre habituelle des réflexes traditionnels de l’antiparlementarisme, tout en se posant désormais en sauveur de ces mêes parlementaires puisque ceux-ci vont avoir avec lui un statu. Pas l’ombre d’une évocation du pays, de la France, des circonstances internationales. Pas le soupçon que la clé du redressement français n’est pas du tout un programme, mais de retrouver élan et confiance. Or, cet élan n’existe plus parce que la confiance du pays, non en lui-même, mais en ses dirigeants, voire en ses médias, est entamée. Ce goût du chef manifesté autour des tables bon marché hier soir, arrivée en retard (il n’était donc pas à la conférence de presse) de HORTEFEUX : les sourires de commande. Ce même goût dans le commentaire toute la soirée. – Réplique du parquet, dont la compétence a été mise en cause : célérité.
Question qui n’est pas posée et que je n’ai pas le temps de creuser en réponses pour le moment. Ces locaux et ces meetings, qui paye ? cela entre-t-il dans le financement public des campagnes ? sûrement pas, puisque les candidatures n’ont pas encore été, et oour cause, enregistrées et validées par le Conseil constitutionnel. Des dépenses…. Un siège du parti, un QG de campagne personnelle. Quid de MACRON ? aimablement qualifié par FF de « gourou » se répandant avec des… j’ai noté les expressions, toutes malveillantes pour situer le compétiteur, maintenant devant lui, hors politique, hors profession, donc hors droit et légitimité. J’avais mal classé sa biographie selon wikipédia, interrogé en Mai 2015. Version inatteignable aujourd’hui : neuf pages seulement, présenté comme haut fonctionnaire et ministre. La version actuelle date d’hier à 15 heures 38, donc peu avant la conférence de FF. Il est présenté non seulement comme haut fonctionnaire et ancien ministre mais aussi comme ancien banquier d’affaires. Il ya  des « trous » ou des aspérités dans cette biographie. Adhésion et retraits du PS en 2006-2009, pour adhérer aux commissions animées par ATTALI lesquelles paraissent une porte d’accès au pouvoir alors détenu par NS. De la même façon, il quitte quelques mois sa place de secrétaire général adjoint chargé des questions économiques, à l’Elysée version FH. Il n’est pas remplacé à ce grade, le pôle économique revenant à une femme, sans doute son adjointe. Que fait-il à cette époque ? Wikipédia enregistre que la rumeur de son départ commence à peine est-il nommé. Enfin et surtout, sa revendication via un lieutenant d’avoir dès Novembre 2016 un trésor de guerre entre 3 et 4 millions d’euros. Mais refus dès cette époque – et la question ne semble pas lui être posée – d’en dire l’origine. Voilà donc ce matin, l’état de la France du fait de ses chefs et prétendants. Surcroît de rigidité : FF, et réalités occultées : l’argent. – Ledit FF n’est pas à un paradoxe près : le livre de 2007 sur documentation de sa fille, ces gens de la politique, ne faisant rien d’autre, n’arrivent pas à écrire et à documenter par eux-mêmes ! la page de DG dans les mémoires d’espoir, sur la peine que lui coûte la rédaction de ses discours, le dimanche après-midi précédant, à la Boisserie… Donc, dans cette documentation familiale et ce livre précédent les cinq ans de Matignon, il y avait la proposition qu’il a rappelée hier, avec une impudence dont il n’a pas même conscience comme il n’a pas celle du scandale qu’il a causé, même si cela restait caché, ni de la déception qu’il a infligée à ses électeurs et partisans, voire ses collaborateurs… proposition de supprimer le poste de Premier ministre… qu’il accepte et quand NS le minore en évoquant son « premier collaborateur », il se rebiffe et tient donc à l’autonomie et à l’existence de cette fonction. Avoir FF à l’Elysée est impensable : rigidité du cœur et de l’intelligence, conception rétrécéie de la légitimité, inflexibilité, manque de « grand angle » et dissimulation des « détails ». Péché peut-être pas au regard de la loi, mais certainement vis-à-vis de l’esprit.

18 heures 02 + Je ne me remets que maintenant à mon livre, chaque jour et chaque semaine, depuis sans doute l’automne de 2013 : les empêchements, et la fatigue. DP séjournant en Guinée du 1er au 9, lui ayant laissé 95% de mon « tapuscrit » le 31 aux aurores, doit pouvoir décider mais la mise en fabrication suppose le texte complet ne varietur. Il doit l’avoir en ouvrant son propre clavier vers neuf heures, ce vendredi 10. – Je reprends la suite des portraits que j’ai encore à faire [2]. Quelques lignes hier matin, Pierre BEREGOVOY à qui certainement je dois « mon » ambassade, mais plus encore la leçon d’une fidélité à des convictions, à une ligne, la demande enfin et surtout d'une simple amitié selon des affinités d'appréciation des situations et des gens.

18 heures 46 + Je n’avais pas encore interrogé wikipédia sur PB… il me faudra relire l’ensemble de ces portraits, en faire la somme et « tomber » sur ce que me suggère Jean-Claude. Idéalement, « faire » BEREGOVOY, MESSMER et JMJ avant de me coucher. Soit une dizaine de pages.

19 heures 16 + Je tombe sur un papier du Nouvel Observateur : suicide ou pas ?... m’endors quasiment dessus. Combat, ne cesser d’écrire pour vaincre le sommeil et avoir produit à temps.

21 heures 46 + Sur LCP, un documentaire sur CAHUZAC, un cas psychologique. Hasard ? le papier que je trouvais au moment de vérifier un point pour ce que j’écris sur PB. La collusion WOERTH-CAHUZAC, l’ensemble programmé certainement avant le nouveau cas d’école, y compris en psychologie, qu’est la conférence de presse hier de FF. – Deux affaires, le drame d’Aulnay-sous-Bois, une nuit quasiment d’émeutes après le drame subi par un jeune homme apparemment très bien et se dévouant à l’intérêt de la commune, aux intégrations diverses (visite de FH au chevet de la victime) et NS avec 17 autres personnes renvoyé en correctionnelle dans l’affaire Bygmalion. Décision du PS, tout parrainage à Emmanuel MACRON vaudra exclusion du PS de celui qui le soutiendra. Affaire FF : Pénélope aurait reçu des indemnités de licenciement et aurait cumulé quelque temps deux emplois… Question : la campagne présidentielle doit-elle devenir un tel déballage ? et cela seulement ?
Prier… [3] terminer la journée comme je l’ai commencée, quoique je vais essayer de terminer mon texte sur BEREGOVOY : on n’est pas loin des sujets d’hier et de ce soir, la rumeur, la révélation, sauf que pour PB tout était sur la table, et qu’il en souffrit au point de… Un jour pour la création des poissons et des oiseaux, et un autre pour la création des animaux terrestres, et pour la création de l’homme. Leitmotiv : Dieu vit que cela était bon. Leitmotiv aussi, la création engendre la création : que les eaux foisonnent… que la terre produise…, mais pour l’homme dernier apparu, le processus est totalement différent : Dieu a une intention et l’homme ne résulte pas de ce qu’il s’était déjà créé depuis cinq jours. Intention et réalisation : faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance… Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Un dessein : soyez les maîtres. Mais cette exceptionnalité va de pair avec un sort commun à tous les animaux : soyez féconds et multipliez-vous. Et tous sont bénits. Le texte fait aussi de l’homme, solidaire des animaux, un végétarien : je vous donne toute plante et les animaux reçoive comme nourriture toute herbe verte. Apparemment peu adapté à une lecture devant des enfants et des jeunes : la question de se laver toujours soigneusement les mains avant de manger, par attachement à la tradition des anciens ; et au retour du marché, ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau. Se laver les mains avant les repas. La controverse que cherche à Jésus, les pharisiens et quelques scribes est prudemment indirecte : pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens. Le Christ n’est interpellé qu’au titre de son entourage. Lui-même répond selon un manque caractérisé opposant les devoirs filiaux à un rite et le rite l’emportant chez ses adversaires. Leçon ce soir de l’ensemble ? Le Christ ne l’énonce pas Lui-même et renvoie ceux-là même si attachés à la tradition, à la lettre à leur référence suprême :l’Ecriture. Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi.


[1] - suite de la Genèse I 20 à II 4 ; psaume VIII ; évangile selon saint Marc VII 1 à 13

[2] - Pierre Bérégovoy, Pierre Messmer, Jean-Marcel Jeanneney, Jean Charbonnel, Pierre Arpaillange 

[3] - suite de la Genèse I 20 à II 4 ; psaume VIII ; évangile selon saint Marc VII 1 à 13

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