jeudi 1 octobre 2015

si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants - textes du jour

Jeudi 1er Octobre 2015


Prier, nu… Les sourcils de STALINE, la glace des yeux glauques sans sourcils de POUTINE… l’eau sur Mars… la ritournelle des invocations du « modèle social » français parce que précisément il n’est plus : sécurité sociale, solidarité des persosnnes et des collectivités, planification concertante entre tous les « acteurs » de l’économie, c’est devenu libéralisme, mot splendide appliqué à la politique et qui fit tout le mouvement de l’histoire du XIXème siècle et qui enfanta les doctrines et textes sur les droits de l’homme, mais appliqué à l’économie, il signifie la jungle où la dernière victime, l’outil de souveraineté et de démocratie pour les peuples, à savoir les Etats, est en cours de dévorance. C’est le résumé de mes convictions politiques : dans les limbes de la Résistance, ce fut la réponse française au totalitarisme. Nous en subissons un autre et ne savons répondre. – Textes conciliaires sur la mission, l’évangélisation et toujours cette distinction entre clergé et laicat. Il crève les yeux à lire les évangiles qu’il y a des fonctions sans doute, y compris celle de trésorier confié à Judas dont le métier n’est pas dit, et que sans doute Matthieu eut mieux accompli, mais il n’y a pas de différence essentielle. – es textes de Prions en Eglise ne coincident pas avec l’envoi quotidien d’evangelizo.org. Tant mieux, lire et prier aujourd’hui l’envoi en mission des Soixante-Douze et l’insistance du Christ sur l’esprit d’enfance. Je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux. [1]D’expérience par notre fille, l’esprit d’enfance n’est nullement la dépendance, l’avidité de sécurité ou l’attitude vis-à-vis de l’apprentissage ou pas. Il est d’abord un don aux parents, un don d’amour d’une nature et d’une expression dont nous ne savons plus mle secret, nous les adultes. Il ests au-delà de la confiance, il est avant tout dialogue et il est tout autant pétition et démonstration de liberté, liberté d’une personnalité qui se construti et s’affirme, qui a sans doute ses besoins de terreau, mais qui est irréfragable, et alimente – précisément – le dialogue. L’offrande de soi, c’est le dialogue. La relation de l’homme à Dieu est donc excellemment donnée par celle de l’enfant à ses parents de chair et de cœur. Les parents, ma chère femme et moi plus encore, en sommes-nous dignes ?Pour moi, je le sens, c’est bien imparfait. Ainsi vous serez nourris et rassasiés du lait de ses consolations, et vous puiserez avec délices à l’abondance de sa gloire. De paternité parfaite, que celle de Dieu. Et évidemment, Marie fille de Dieu, première chrétienne, modèle de maternité, mère de Dieu. Modèle de vie. Plus que le bonheur, le mouvement de la joie, intime et exubérant à la fois. Vous serez consolés. Vous le verrez, et votre cœur se réjouir ; vos membres comme l’herbe nouvelle,seront rajeunis. … Vous serez comme des nourrissons que l’on porte sur son bras, que l’on caresse sur ses genoux. Il est vraimenyt signfiicatif que Jésus au Temple soit juste à cet âge charnière entre l’enfance et l’adolescence. Mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère. Et l’autre proposition d’évangile est celle de l’âge adulte, d’une vigueur employée par Dieu. Je ne poursuis ni grands desseins, ni merveilles qui me dépassent. Non, mais je tiens mon âme égale et silencieuse. J’aime et j’ai confiance. Je suis aimé. De l’aumonier de la clinique Océane où agonisa notre cher Frère Claude, moine de Kergonan, ce témoignage : Il se savait aimé. Et le cercle des enfants et petits-enfants de notre cher Jean, décédé dans la même clinique : nous t’aimons, chacun à l’appel de son prénom, le disait, et le mourant acquiesçait et attestait. Attends le Seigneur, Israël, maintenant et à jamais. C’est la tension de toute vie, de toute la création, en conscience ou au tréfonds. Par nature et pour nous en liberté, tôt ou tard, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.


[1] - Isaïe LXVI 10 à 14 ; psaume CXXXI ; évangile selon saint Luc XVIII 1 à 5

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