lundi 12 octobre 2015

vous qui êtes appelés à être saints - textes du jour

Lundi 12 Octobre 2015

Eveillé depuis une heure, nuit encore noire, silence total sauf un chien et son os… Prier… ce synode sur la famille, le deuxième, ou la suite de l’exercice peut être un tournant pas seulement dans le pontificat de François – lequel y joue son autorité personnelle et celle du Saint-Siège face à des « intégristes » puissants, nombreux, déterminés, haineux – mais dans l’impact de l’Eglise sur le monde aujourd’hui. Le concile Vatican II ne s’était guère prononcé sur l’évolution ou l’aveu des mœurs, la pilule lui a juste succédé et l’ouverture au monde a été presqu’aussitôt annulée dans l’esprit de beaucoup de catholiques ou de proches de l’Eglise par la morale sexuelle, rigoureuse et providentialiste. La désertion de nos églises, je crois bien, a vraiment commencé là, du moins en France. Il ne s’agit ni d’être populaire ni de faire de la retape, mais de discerner dans le contemporain ce qui est racine décisive et ce qui à l’examen, et à la responsabilité de chacun. Quelle croix que ce sujet, qui nous met de plus en plus – avec les progrès techniques et avec les outils législatifs – devant la liberté de chacun. En revanche, ce qui est certain c’est que l’instabilité du couple tue tout le monde, les personnes, les sociétés, les enfants. Prier… [1] précisément l’exemple des « païens », de ceux qui n’ont pas l’Eglise et ses enseignements en référence ou en communauté choisie : leur famille, leurs amours, leur affectivité mais aussi leur ligne de vie. Ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. Jésus, conscient d’être à contre-courant et face à pis que des détracteurs : une génération mauvaise, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas. Mort et résurrection. A vous qui êtes appelés à être saints… afin d’amener à l’obéissance de la foi toutes les nations païennes dont vous faites partie, vous aussi que Jésus Christ a appelés. La relation à Dieu, la liberté humaine. La responsabilité de vivre. Nos analogies les uns par rapport aux autres, de plus en plus sensibles et portant de plus en plus à conséquence dans notre époque. Prier pour tous et avec tous. Et ceux qui souffrent dans leurs relations affectives, sensuelles, dans l’ensemble de leurs relationnements.


[1] - Paul aux Romains I 1 à 7 ; psaume XCVIII ; évangile selon saint Luc XI 29 à 32

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