mercredi 14 octobre 2015

comptez sur lui, en tous temps, vous, le peuple... devant lui, épanchez votre cœur - textes du jour

Mercredi 14 Octobre 2015

Fatigué au lever, reconnaître que je n’aboutirai pas dans les projets formés depuis des années ou quelques mois. Le monde autant paumé que moi, le pot de yaourt (fermé) jeté sur MACRON, la très solide harangue d’un syndicaliste à Saint-Nazaire qui refuse de serrer la main à FH et dénonce la violence patronale. La haine puisque la raison n’est plus entendue ? L’imbroglio et les milliers de mots à la clé. La Syrie devenue guerre d’Espagne, les puissances (trouillardes quant à elles) s’y affrontent par « terroristes » interposés de toute catégorie, et le gros morceau est à venir : la Turquie. Seul facteur d’espérance : l’émergence d’un Kurdistan… Hier en fin d’après-midi, la si discrète et pudique désespérance d’amour de celle qui me reçoit et invoque, quand nous nous quittons :  l’Univers, le nom qu'elle donne à celui que j'appelle Dieu ... mais elle Le prie. Je n'ai rien dit  puisqu'elle est vraie et que nous sommes à cet instant comme devant le gisant de son père ou au dernier chevet de celui-ci : ensemble.
 Sorti… nuit sans lune depuis la magnifique conjonction de la semaine dernière… pour la première fois depuis très longtemps… avec quelle force ce matin, cet impératif, si je dois aboutir, si nous pouvons aimer, si le monde doit réussir, dans notre génération-même, si je puis écrire, éditer, dire mon témoignage, ce que j’ai vu et crut comprendre, ce ne peut être qu’avec l’aide de Dieu. Notre incapacité est le chemin vers Lui, Il nous laisse à longueur d‘existence la décisive énergie, la liberté de L’implorer. Nous y sommes bien plus que nous n’en avons conscience (alleluia !). Prier… vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir [1]. La joie par la prière, parce que nous y trouvons la certitude d’être sauvés. Comptez sur lui, en tous temps, vous, le peuple. Devant lui, épanchez votre cœur : Dieu pour nous est un refuge. La charge anticléricale du Christ (le synode sur la famille et les passionnés anti-sexe et anti-pardon et anti-différences d’orientation de goûts ou de physiologie) : vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt. Et la conclusion, tendresse, miséricorde : oui, mais aussi… Oui, détresse et angoisse pour tout homme qui commet le mal, le Juif d’abord, et le païen. Mais gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien. Le Juif d’abord, et le païen. Car Dieu est impartial.
Ces saints martyrs, combien de martyrs anglais à partir du schisme, et ce pape, fils d’esclave, condamné aux mines de souffre, d’origine grecque et élu pape à Rome… nous manquons de géants en ce moment, de saints. Sur le sujet de maintenant : l’économie, la politique, la société… la paix entre les peuples, les ethnies et les religions. Jérusalem : ces attentats en ce moment, au corps à corps, au couteau. Nos frappes et des Français frappés… notre échec, n’avoir su ni les rencontrer, ni les écouter, ni leur donner envie de s’employer chez nous à nous transformer. Le dialogue fondateur de l’Abbé Pierre avec un désespéré : tu veux te tuer ? alors, tu n’as plus rien à perdre, viens donc avec moi.


[1] - Paul aux Romains II 1 à 11 ; psaume LXII ; évangile selon saint Luc XI 42 à 46

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