Prier… je me suis trompé hier dans les textes de la messe, n’en marquant que la première référence, pour aller ensuite au psaume et à l’évangile de maintenant. Je vais donc recomposer en prenant ce que je n’ai pas lu hier : le centurion et son serviteur malade, la prière d’intercession pour autrui [1]. La scène, l’occupant et la puissance temporelle : un centurion s’approcha de lui et le supplia. Jésus répond dans le même registre. L’officier est venu à lui, le Christ ira de Sa personne chez celui-ci. Je vais aller moi-même le guérir. Réponse qui faisait l’acquiescement antan du communiant : je ne suis pas digne, et qui nous reste encore. La foi du centurion : dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri, se fonde sur l’organisation hiérarchique que lui-même vit pleinement par profession. Jésus est donc placé au sommet de ce dont il connaît par expérience l’efficacité. Jésus, bien davantage que maître enseignant, est maître de la physiologie, de la nature. Ce n’est pas textuellement une profession de foi, c’est une reconnaissance d’une intense supériorité, d’une maîtrise. Cela suffit au Christ : à ces mots, Jésus fut dans l’admiration… chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Une foi relationnelle, d’application intense et immédiate, foi dans le vis-à-vis de l’homme qu’est Dieu, foi dans la puissance divine même si elle n’est pas ainsi qualifiée, foi dans la prière. Nos appartenances, nos rites, nos habitudes « religieuses », nos convictions ne nous donnent aucune exclusivité : beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux.
mardi 2 décembre 2014
je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit - textes du jour
Mardi 2 Décembre 2014
Prier… je me suis trompé hier dans les textes de la messe, n’en marquant que la première référence, pour aller ensuite au psaume et à l’évangile de maintenant. Je vais donc recomposer en prenant ce que je n’ai pas lu hier : le centurion et son serviteur malade, la prière d’intercession pour autrui [1]. La scène, l’occupant et la puissance temporelle : un centurion s’approcha de lui et le supplia. Jésus répond dans le même registre. L’officier est venu à lui, le Christ ira de Sa personne chez celui-ci. Je vais aller moi-même le guérir. Réponse qui faisait l’acquiescement antan du communiant : je ne suis pas digne, et qui nous reste encore. La foi du centurion : dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri, se fonde sur l’organisation hiérarchique que lui-même vit pleinement par profession. Jésus est donc placé au sommet de ce dont il connaît par expérience l’efficacité. Jésus, bien davantage que maître enseignant, est maître de la physiologie, de la nature. Ce n’est pas textuellement une profession de foi, c’est une reconnaissance d’une intense supériorité, d’une maîtrise. Cela suffit au Christ : à ces mots, Jésus fut dans l’admiration… chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Une foi relationnelle, d’application intense et immédiate, foi dans le vis-à-vis de l’homme qu’est Dieu, foi dans la puissance divine même si elle n’est pas ainsi qualifiée, foi dans la prière. Nos appartenances, nos rites, nos habitudes « religieuses », nos convictions ne nous donnent aucune exclusivité : beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux.
Prier… je me suis trompé hier dans les textes de la messe, n’en marquant que la première référence, pour aller ensuite au psaume et à l’évangile de maintenant. Je vais donc recomposer en prenant ce que je n’ai pas lu hier : le centurion et son serviteur malade, la prière d’intercession pour autrui [1]. La scène, l’occupant et la puissance temporelle : un centurion s’approcha de lui et le supplia. Jésus répond dans le même registre. L’officier est venu à lui, le Christ ira de Sa personne chez celui-ci. Je vais aller moi-même le guérir. Réponse qui faisait l’acquiescement antan du communiant : je ne suis pas digne, et qui nous reste encore. La foi du centurion : dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri, se fonde sur l’organisation hiérarchique que lui-même vit pleinement par profession. Jésus est donc placé au sommet de ce dont il connaît par expérience l’efficacité. Jésus, bien davantage que maître enseignant, est maître de la physiologie, de la nature. Ce n’est pas textuellement une profession de foi, c’est une reconnaissance d’une intense supériorité, d’une maîtrise. Cela suffit au Christ : à ces mots, Jésus fut dans l’admiration… chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Une foi relationnelle, d’application intense et immédiate, foi dans le vis-à-vis de l’homme qu’est Dieu, foi dans la puissance divine même si elle n’est pas ainsi qualifiée, foi dans la prière. Nos appartenances, nos rites, nos habitudes « religieuses », nos convictions ne nous donnent aucune exclusivité : beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux.
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