mercredi 22 janvier 2014

le Seigneur ne donne la victoire ni par l’épée ni par la lance, maisle Seigneur combat lui-même - textes du jour

Mercredi 22 Janvier 2014





07 heures 03 + Prier…
Rarement pouvoir politique en France aura été averti par les partenaires, par les commentateurs, par moi… rarement il aura eu autant de semaines et de mois pour écouter et changer… rarement il se sera autant ancré… et surtout rarement un pouvoir aura eu si peu d’opposition sur la « scène politique » puisque les compétiteurs jouent à l’armée mexicaine et n’ont aucune contre-proposition et puisque le peuple, sauf les manifestants de l’éthique et des valeurs religieuses, que je crois complètement à côté des sujets dont tout dépend y compris ce à quoi ils tiennent, aura été aussi silencieux. La France léthale… l’Europe tout autant. – Couriellant au directeur de « mon » hebdomadaire mauritanien, je lui écris ce que je crois aussi pour la France et pour l’Europe : il faut retrouver une dialectique, c'est la clé de l'espérance, la mémoire doit y contribuer. Personne n’a relevé dans le flot de commentaires sur le « sauvetage » de Peugeot, qu’il n’y a pas deux mois, abaissement des coûts, son PDG allait recevoir vingt-deux millions de retraite-chapeau…

Prier… nous ne sommes pas fous, nous manquons seulement de repères et nous ne voulons pas l’horizon. Ainsi, David triompha avec une fronde et un caillou: quand il frappa le Philistin à mort, il n’avait pas d'épée à la main. Notre fille, avec grand soin, et après l’avoir essuyé puis replacé sous son petit globe, a posé hier soir, à ma main droite à côté de ce clavier un petit angelot de verre soufflé peint… L’amour sans mot est une habitation définitive. J’en pleure d’émotion ce matin, tandis qu’elle dort encore et que ma chère femme boucle son sac et ses notes de cours, que sa mère est proche – elle – de l’horizon, et que… pour toi, je jouerai sur la harpe à dix cordes, pour toi qui donnes aux rois la victoire et sauves de l’épée meurtrière David, ton serviteur. .. Retrouver et lire BOSSUET pour sa politique tirée de l’Ecriture sainte et sans doute à destination du Roi-Soleil. Le roi serviteur et ainsi vainqueur et prophète. Aujourd’hui, chez nous et ailleurs, vaincus et aveugles. David insista : « Le Seigneur, qui m’a sauvé des griffes du lion et de l’ours, me sauvera des mains de ce Philistin [1]  … Il choisit dans le torrent cinq cailloux bien ronds et les mit dans une poche de son sac de berger… Les cinq pains pour nourrir la multitude. Toute la terre saura qu’il y a un Dieu pour Israël, et tous ces gens rassemblés sauront que le Seigneur ne donne la victoire ni par l’épée ni par la lance, mais que le Seigneur combat lui-même. Jésus aussi donne son miracle en « spectacle » à tous et a le même dialogue que son ancêtre éponyme avec le Philistin. Viens te mettre là devant tout le monde… Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie ? ou de tuer ? Goliath : Suis-je donc un chien, pour que tu viennes contre moi avec un bâton ? il n’a pas soupçonné la fronde, le jet, la distance, la stratégie, la suite… Ils se taisaient. Alors promenant sur eux un regard de colèr, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Etends la main ». Celui-ci l’étendit et sa main redevint normale… Goliath s’était avancé et venait à la rencontre de David. Celui-ci s’élança et courut vers les rangs des ennemis au-devant du Philistin. Il plongea la main dans son sac, et en retira un caillou qu’il lança avec sa fronde. Il atteignit le Philistin au front, le caillou s’y enfonça et Goliath tomba la face contre terre…  Quand les Philistins virent leur champion était mort, ils prirent la fuite… Une fois sortis, les pharisiens se réunirent avec les partisans d’Hérode contre Jésus pour voir comment le faire périr. Le Messie attendu, prophétisé, espéré, ils L’ont sous les yeux, ils Le voient, L’entendent… il y avait là un homme dont la main était paralysée. On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat ; on pourrait ainsi l’accuser. Ainsi, les détracteurs prévoyaient même la guérison. Jésus leur en imposait, il était tellement crédible… c’est la raison vraie du complot et de la mise à mort, avec, comme toujours en politique, la complicité d’un peuple que l’on trompe, dont on abuse.


[1] - 1er Samuel XVII 32 à 51 passim ; psaume CXLIV ; évangile selon saint Marc III 1 à 6

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