vendredi 24 janvier 2014

chrétiens au Proche-Orient - comment et ce pour quoi je milite




----- Original Message -----
Sent: Tuesday, November 30, 2010 9:26 AM
Subject: maintenant - Fw: la fille aînée de l'Eglise et les chrétiens d'Irak et de tout le Proche-Orient

Cher Directeur, l'entretien de Michèle Alliot-Marie avec le pasteur des chrétiens  d'Irak est bien, certainement informatif, mais il n'est pas une action - je me permets d'insister sur la percée conceptuelle, institutionnelle et politique que représenteraient - de la part de la France - une intervention en Conseil de sécurité et notre insistance pour porter la question religieuse au Proche-Orient au Conseil de sécurité. Cela débriderait énormément de plaies, ferait avancer partout les droits de l'homme et, avec l'intelligence et le savoir-faire dont nous pouvons être capables sur le terrain, nous ferait approcher des alliés potentiels pas seulement auprès d'autorités morales musulmanes mais d'Etats de bonne volonté, sans doute la Jordanie. Le Pape recevant bientôt des responsables religieux israëliens poussera évidemment à la roue. Là, nous avons prise... alors que la gloire du G 20 sera fumée sinon catastrophe diplomatique.

Je vous reverrai avec très grand plaisir et intérêt, si vous le souhaitiez : les temps méritent à tous égards quelque réflexion et à plusieurs on réfléchit mieux que seul, et les critiques de très longue date (depuis 1969, dans mon modeste cas) peuvent parfois dépayser plus que les auto-étiquetés "ami du Président" : je pense notamment à quelqu'un qui a su couler tout ce qu''il a approché en conseils vénaux. Mais je suppose qu'il n'est pas seul de son espèce dans vos allées. 

Chaleureusement.

France : Michèle Alliot-Marie reçoit S.B. Ignace Youssiff III Younan
Le ministre français évoque l’importance de la protection des chrétiens d’Irak 
ROME, Lundi 29 novembre 2010 (ZENIT.org) - Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Michèle Alliot-Marie, a « souligné l'importance que la France accorde à la sécurité et à la protection des chrétiens d'Irak » en recevant, le 28 novembre, le patriarche syriaque catholique d'Antioche.
S.B. Ignace Youssiff III Younan était en visite à Paris où il devait rencontrer les chrétiens irakiens blessés dans l'attentat du 31 octobre dernier à Bagdad.
Selon un communiqué du Ministère des Affaires étrangères, « l'entretien a porté sur la situation des chrétiens d'Orient ainsi que sur les enseignements du synode extraordinaire ».
Durant cet entretien, Michèle Alliot-Marie a aussi rappelé « l'attention que notre pays porte aux chrétiens d'Orient, à leur place et à leur rôle dans leurs sociétés d'origine ».
Le patriarche Younan a quant à lui remercié la France « pour son geste humanitaire en faveur des membres de la communauté chrétienne d'Irak dont il a la charge ».
Israël : Les responsables religieux rencontreront le pape en janvier
Annonce du Conseil des Chefs religieux et des dénominations religieuses
ROME, Lundi 29 novembre 2010 (ZENIT.org) - Les responsables religieux des différentes communautés d'Israël rendront visite à Benoît XVI le 13 janvier 2011 au Vatican.
L'annonce en a été faite au terme de la rencontre annuelle du Conseil des Chefs religieux et des dénominations religieuses en Israël, qui s'est tenu au Centre international Domus Galilaeae, près du Mont des Béatitudes, en Basse Galilée, le 25 novembre 2010.
Ce Conseil comprend les chefs des Eglises, les rabbins chefs d'Israël, le chef de la communauté Druze, le chef de la Cour d'appel islamique et les chefs d'autres communautés : Bahai, Ahmadiyya, Samaritains, Coptes, Ethiopiens et Assyriens.
« La conférence de cette année est particulièrement significative si l'on considère que les membres du Conseil rencontreront le pape Benoît XVI le 13 janvier 2011 au Vatican », souligne le communiqué envoyé à ZENIT par le Bureau du porte-parole du Ministère des Affaires étrangères.
« Cette rencontre historique reflète l'attitude positive du Vatican et du pape vis-à-vis du forum et l'importance qu'il revêt pour la conduite du dialogue et la gestion des relations entre les différentes communautés religieuses présentes en Israël », explique encore le communiqué.
Le thème de ce quatrième congrès du Conseil a été : « Liberté de religion et de culte en Israël ».
Durant la rencontre, le film « Faith » (foi) a été diffusé, qui traite de la liberté religieuse en Israël. Il a été suivi d'une discussion sur le rôle des responsables religieux.

----- Original Message -----
Sent: Thursday, November 18, 2010 9:21 AM
Subject: Fw: la fille aînée de l'Eglise et les chrétiens d'Irak et de tout le Proche-Orient

Je me permets d'insister, d'autant que le Pape - évoqué par le Président avant-hier soir - avait remercié la France pour ce qu'elle fait au bénéfice des chrétiens dans le monde.


----- Original Message -----
Sent: Monday, November 08, 2010 1:01 PM
Subject: la fille aînée de l'Eglise et les chrétiens d'Irak et de tout le Proche-Orient

Cher ami,

ces communautés (ethniques ou de moeurs, vg. nos Roms et gens du voyage - ou religieuses, spirituelles) et minorités qui n'ont pas d'expression étatique... besoin criant d'une protection.

Les chrétiens, en ce moment au Proche-Orient. Le Vatican n'est qu'observateur aux Nations Unies. Hors le truchement médiatique, il n'a pas la possibilité de saisir le Conseil de sécurité.

Fille aînée de l'Eglise, la France le peut.

Débat qui situerait aussi l'enjeu et le besoin d'autorité morale que les grandes religions et les grandes familles spirituelles peuvent et devront - vraiment - constituer collectivement, par leurs adeptes comme par leurs dirigeants. Les points de contact entre Bible et Coran, et plus encore entre gens d'expérience du spirituel et de la pratique de la prière, sont nombreux. La religion au lieu d'être faiseuse ou prétexte de terrorisme, peut être lien et fondation. Le Proche-Orient au lieu d'être la boîte aux chagrins peut être école de partage (territoires, ressources, legs scripturaires). Le terreau et les outils existent donc. Il manque le politique, le juridique, la prise en charge, le cadre...

Dans l'immédiat, le débat poserait la question des minorités en tant que telles et de leur protection : des Arméniens à la shoah, aux Roms et tziganes, de ceux qui veulent pratiquer leur langue, nos Basques et nos Corses... il y a une immense recherche d'Etat à initier.

L'urgence montrée par les massacres en Irak et par un climat de tension - qui risque de ne conduire qu'aux exodes (la désertion des chrétiens au Liban a des conséquences géo-stratégiques immenses depuis la guerre civile, et la francophonie bien entendu y perd).

Soyons grands et volontaires. Etudier la faisabilité d'un tel recours - dans l'urgence - et avec si possible un partenaire arabo-musulman (à l'instar du "ticket" franco-tunisien pour parrainer l'admission il y a cinquante de "notre" Mauritanie). Ce serait une jurisprudence et nous l'aurions ouverte dans la ligne de notre inspiration, parfois mot à mot pour la Déclaration universelle des droits de l'homme (Cassin, Hessel, d'autres... Décembre 1948).

*
*   * 


Bertrand Fessard de Foucault

Reniac, le matin du mardi 8 Mars 2011





je vous ai vu et entendu selon les médias, au Puy-en-Velay. L’ « héritage chrétien » de notre pays. La France qui longtemps s’est vécue comme « la fille aînée de l’Eglise ».

Deux passages possibles à l’action pour que votre propos ne soit pas qu’un propos. L’actualité les sollicitent.

Voici.

1° la situation des chrétiens au Proche-Orient tourne au drame. Les événements depuis le début de l’année, avec le dramatique point d’orgue que vient de constituer le double assassinat au Pakistan d’un ministre chrétien et d’un gouverneur de province musulman, vont sans doute la tendre encore davantage. Produire des martyrs, c’est bien pour l’Histoire, sauver des vies et faire respecter cette liberté fondamentale qu’est de choisir sa foi et de la pratiquer librement, est immédiatement nécessaire. Sans entrer dans le débat de l’ostentation ou des signes : il nous concerne peut-être chez nous mais pas les chrétiens à Alexandrie ou à Bagdad.

La France, en soumettant au Conseil de sécurité, puis à l’Assemblée générale des Nations Unies, cette question ouvrirait une salutaire jurisprudence. Traiter de questions non-étatiques apparemment, couvrir du respect des droits de l’homme (cf. la déclaration de 1948 à la rédaction de laquelle nous avons pris une part essentielle : René Cassin et Stéphane Hessel) la pratique paisible des religions, proposer des règles de tolérance et d’estime mutuelles irait bien au-delà d’une zone géographique si caractérisée, bien au-delà de la catholicité. Nous ferions débattre des relations entre foi universelle et appartenance nationale, des affinités (scripturairement, théologiquement et philosophiquement évidentes, pour qui vit avec d’autres que lui-même et regarde les textes fondateurs de chacun) entre christianisme et islam, et avec le judaïsme (quand ce n’est pas une version politique, celle du sionisme).
Bien évidemment, dans les circonstances actuelles – y compris le projet si contesté d’un colloque sur les religions en France qu’organise l’U.M.P. – ce serait contribuer à des mises en place fondamentales, consensuelles. Les Etats lanceraient le débat là où des mesures conservatoires peuvent et doivent être décider, en urgence. Mais ils susciteraient et soutiendraient une ambiance de réflexion, de rencontre et de propositions de vie dans la plupart des pays actuellement en grand risque. Chez nous, la hauteur qui convient, serait enfin prise. La dimension proprement spirituelle, rejoignant celle des droits de l’homme, l’emporterait sur les desseins qui vous sont prêtés ou sur les adhésions qui sont hors sujet.

Aux Nations Unies, le partenaire idéal, parce que lui-même longtemps modèle de vie commune et en grand danger existentiel en ce moment, et où – les « échelles du Levant » – nous avons joué un rôle apaisant et souvent protecteur depuis François Ier, d’accord avec les autorités politiques du moment jusqu’aux traités de 1923 et à notre mandat, serait – est le Liban.

Le plus grand réseau diplomatique du monde actuel et depuis très longtemps, le plus fiable aussi, est celui du Vatican : les nonciatures bien sûr (c’est ce que je fis valoir au président Nazarbaev pour lui faire établir des relations avec la papauté, et je pus en débattre : situation des chrétiens dans toute l’Asie centrale post-soviétique, avec Jean Paul II) mais en fait toute la catholicité. Le général de Gaulle et Maurice Couve de Murville (protestant qui affectionnait particulièrement conciles et prélats lesquels lui procurèrent les premières ouvertures dans les pays de l’Est, alors gelés) pratiquèrent à fond cette symbiose avec le Saint-Siège, notamment à propos d’Israël.

2° les populations migrantes à l’intérieur de l’Union européenne et ressortissantes, sur le papier, de l’un ou l’autre Etat membre, peuvent poser problème. Vous vous en êtes saisi à Grenoble il y a dix mois. Beaucoup, dont deux évêques – héritage chrétien – s’en sont émus publiquement et un troisième en homélie à Lourdes ; je l’ai communiqué au directeur de votre cabinet. Ces communautés ont du mal à répondre d’elles-mêmes et à s’organiser autrement que selon leurs traditions, ce qui ne facilite pas une lisibilité mutuelle avec les administrations nationales, les leurs comme celles de leur résidence périodique.

Pourquoi ne pas établir une citoyenneté européenne – directe, pour celles et ceux qui le veulent et qui jusqu’à présent ne l’ont qu’à raison d’une nationalité qu’en fait et en esprit, ils s’approprient peu. Européen directement, et plus seulement et uniquement du fait de la nationalité d’un des Etats membres. La Commission, en l’état des traités, s’estime incompétente pour l’établir. La France ne peut-elle le proposer ?

Avantage, ces communautés transnationales s’organiseraient transnationalement, auraient la personnalité morale et pourraient même avoir une représentation – quoique d’un statut d’abord particulier – au Parlement européen. Les Etats et la Commission auraient enfin des interlocuteurs et pourraient proposer des structures internes à ces populations qui soient responsables et aient quelque analogie avec celles de droit public local ou national.

Perspective aussi en droits de l’homme et en personnalités diverses. Il y a déjà le statut d’apatridie, mais souvent rebutant et sans correspondance avec les vœux des candidats. Ceux qui refusent une nationalité, se sentent peu solidaires de leur pays d’état-civil resteraient de la famille européenne mais avec l’identité qu’ils veulent, c’est-à-dire indépendante de toute nationalité. Questions de personnes, cas d‘espèce mais aussi chemin peut-être de résorption des conflits internes à certains Etats et portant sur la nationalité (nous en sommes avec nos Basques et nos Corses, notamment).

Cette proposition d’addition aux traités poserait aussi – sereinement – la question d’harmoniser les pratiques des Etats membres en matière de droits de l’homme, de migrations, et d’approcher ainsi une autre, celle de l’accueil des immigrants par force.

La France, par vous, a l’initiative et l’imagination si vous le voulez bien.

2011… grande année internationale et de présidence française ? c’était prévu mais l’Histoire – faite par les peuples et non selon des agendas prévisionnels – est autre. Ces deux « percées » conceptuelles et juridiques peuvent maintenir cette présidence, non plus par « le tour de bête », mais en légitimité : notre capacité à voir et à résoudre avec transcendance, c’est-à-dire par la rencontre du droit, des institutions avec les gens. Les hommes, les femmes, les enfants.



à Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République,
aux bons soins du directeur de son cabinet, Monsieur Christian Frémont, Préfet

Bertrand Fessard de Foucault
Reniac . boîte postale 3 – 56450 Surzur
tél. 06 80 72 34 99 à défaut 98 - courriel b.fdef@wanadoo.fr

Reniac, le matin du mardi 8 Mars 2011





je vous ai vu et entendu selon les médias, au Puy-en-Velay. L’ « héritage chrétien » de notre pays. La France qui longtemps s’est vécue comme « la fille aînée de l’Eglise ».

Deux passages possibles à l’action pour que votre propos ne soit pas qu’un propos. L’actualité les sollicitent.

Voici.

1° la situation des chrétiens au Proche-Orient tourne au drame. Les événements depuis le début de l’année, avec le dramatique point d’orgue que vient de constituer le double assassinat au Pakistan d’un ministre chrétien et d’un gouverneur de province musulman, vont sans doute la tendre encore davantage. Produire des martyrs, c’est bien pour l’Histoire, sauver des vies et faire respecter cette liberté fondamentale qu’est de choisir sa foi et de la pratiquer librement, est immédiatement nécessaire. Sans entrer dans le débat de l’ostentation ou des signes : il nous concerne peut-être chez nous mais pas les chrétiens à Alexandrie ou à Bagdad.

La France, en soumettant au Conseil de sécurité, puis à l’Assemblée générale des Nations Unies, cette question ouvrirait une salutaire jurisprudence. Traiter de questions non-étatiques apparemment, couvrir du respect des droits de l’homme (cf. la déclaration de 1948 à la rédaction de laquelle nous avons pris une part essentielle : René Cassin et Stéphane Hessel) la pratique paisible des religions, proposer des règles de tolérance et d’estime mutuelles irait bien au-delà d’une zone géographique si caractérisée, bien au-delà de la catholicité. Nous ferions débattre des relations entre foi universelle et appartenance nationale, des affinités (scripturairement, théologiquement et philosophiquement évidentes, pour qui vit avec d’autres que lui-même et regarde les textes fondateurs de chacun) entre christianisme et islam, et avec le judaïsme (quand ce n’est pas une version politique, celle du sionisme).
Bien évidemment, dans les circonstances actuelles – y compris le projet si contesté d’un colloque sur les religions en France qu’organise l’U.M.P. – ce serait contribuer à des mises en place fondamentales, consensuelles. Les Etats lanceraient le débat là où des mesures conservatoires peuvent et doivent être décider, en urgence. Mais ils susciteraient et soutiendraient une ambiance de réflexion, de rencontre et de propositions de vie dans la plupart des pays actuellement en grand risque. Chez nous, la hauteur qui convient, serait enfin prise. La dimension proprement spirituelle, rejoignant celle des droits de l’homme, l’emporterait sur les desseins qui vous sont prêtés ou sur les adhésions qui sont hors sujet.

Aux Nations Unies, le partenaire idéal, parce que lui-même longtemps modèle de vie commune et en grand danger existentiel en ce moment, et où – les « échelles du Levant » – nous avons joué un rôle apaisant et souvent protecteur depuis François Ier, d’accord avec les autorités politiques du moment jusqu’aux traités de 1923 et à notre mandat, serait – est le Liban.

Le plus grand réseau diplomatique du monde actuel et depuis très longtemps, le plus fiable aussi, est celui du Vatican : les nonciatures bien sûr (c’est ce que je fis valoir au président Nazarbaev pour lui faire établir des relations avec la papauté, et je pus en débattre : situation des chrétiens dans toute l’Asie centrale post-soviétique, avec Jean Paul II) mais en fait toute la catholicité. Le général de Gaulle et Maurice Couve de Murville (protestant qui affectionnait particulièrement conciles et prélats lesquels lui procurèrent les premières ouvertures dans les pays de l’Est, alors gelés) pratiquèrent à fond cette symbiose avec le Saint-Siège, notamment à propos d’Israël.

2° les populations migrantes à l’intérieur de l’Union européenne et ressortissantes, sur le papier, de l’un ou l’autre Etat membre, peuvent poser problème. Vous vous en êtes saisi à Grenoble il y a dix mois. Beaucoup, dont deux évêques – héritage chrétien – s’en sont émus publiquement et un troisième en homélie à Lourdes ; je l’ai communiqué au directeur de votre cabinet. Ces communautés ont du mal à répondre d’elles-mêmes et à s’organiser autrement que selon leurs traditions, ce qui ne facilite pas une lisibilité mutuelle avec les administrations nationales, les leurs comme celles de leur résidence périodique.

Pourquoi ne pas établir une citoyenneté européenne – directe, pour celles et ceux qui le veulent et qui jusqu’à présent ne l’ont qu’à raison d’une nationalité qu’en fait et en esprit, ils s’approprient peu. Européen directement, et plus seulement et uniquement du fait de la nationalité d’un des Etats membres. La Commission, en l’état des traités, s’estime incompétente pour l’établir. La France ne peut-elle le proposer ?

Avantage, ces communautés transnationales s’organiseraient transnationalement, auraient la personnalité morale et pourraient même avoir une représentation – quoique d’un statut d’abord particulier – au Parlement européen. Les Etats et la Commission auraient enfin des interlocuteurs et pourraient proposer des structures internes à ces populations qui soient responsables et aient quelque analogie avec celles de droit public local ou national.

Perspective aussi en droits de l’homme et en personnalités diverses. Il y a déjà le statut d’apatridie, mais souvent rebutant et sans correspondance avec les vœux des candidats. Ceux qui refusent une nationalité, se sentent peu solidaires de leur pays d’état-civil resteraient de la famille européenne mais avec l’identité qu’ils veulent, c’est-à-dire indépendante de toute nationalité. Questions de personnes, cas d‘espèce mais aussi chemin peut-être de résorption des conflits internes à certains Etats et portant sur la nationalité (nous en sommes avec nos Basques et nos Corses, notamment).

Cette proposition d’addition aux traités poserait aussi – sereinement – la question d’harmoniser les pratiques des Etats membres en matière de droits de l’homme, de migrations, et d’approcher ainsi une autre, celle de l’accueil des immigrants par force.

La France, par vous, a l’initiative et l’imagination si vous le voulez bien.

2011… grande année internationale et de présidence française ? c’était prévu mais l’Histoire – faite par les peuples et non selon des agendas prévisionnels – est autre. Ces deux « percées » conceptuelles et juridiques peuvent maintenir cette présidence, non plus par « le tour de bête », mais en légitimité : notre capacité à voir et à résoudre avec transcendance, c’est-à-dire par la rencontre du droit, des institutions avec les gens. Les hommes, les femmes, les enfants.



à Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République,
aux bons soins du directeur de son cabinet, Monsieur Christian Frémont, Préfet




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