dimanche 19 janvier 2014

je ne le connaissais pas - textes du jour

Dimanche 19 Janvier 2014



Prier…[1]  la scène du baptême du Christ dans le Jourdain par son cousin Jean-Baptiste, telle que la fait méditer Jean l’évangéliste… insiste sur un point, dont nous avons débattu à quelques-uns en réunion mensuelle animée par notre recteur. Je ne le connaissais pas. Le cousinage attesté par la Visitation n’est pas forcément une familiarité ensuite surtout si l’on sait que Jésus et ses parents ont passé plusieurs années en Egypte à la naissance de l’enfant et que le Baptiste s’est retité très tôt au désert, tandis que le Christ vivait « caché » à Nazareth, en travailleur manuel avec clientèle locale. Cette insistance nous indique – avec force – que notre  connaissance de Dieu n’est pas d’ordre naturel, mais surnaturel et qu’elle nous est donnée. Derrière moi vient un homme qui a sa place devant moi, car avant moi il était. Je ne le connaissais pas… … mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : « L’homme sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, c’est celui-là qui baptise dans l’Esprit Saint ». Rappel en conséquence de la mission du Précurseur : si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté au peuple d’Israël… J’ai vu l’Esprit, et alors le témoignage : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui. Pour accorder à Jésus le titre messianique décisif : Oui, j’ai vu, et je rends ce témoignage : c’est lui le Fils de Dieu… voici l’Zatgnea de Dieu qui enlève le pévhé du monde. Jean, polarisé dans ses écrits par le témoignage oculaire, n’épilogue pas aussitôt comme les synoptiques sur la présence trinitaire au baptême du Christ, baptême soulignant que Celui-ci se comporte en homme, même si l’homme qu’Il est n’a évidemment besoin d’aucune conversion ni aucun pardon, mais qu’en revanche Il a besoin de manifester qu’Il est homme au moment où Dieu le Père, où l’Esprit Saint attestent qu’Il est Dieu, et que Jean-Baptiste le proclame. Isaïe, le « proto-évangéliste », précise : je vais faire de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrêmités de la terre. Ce qui fut à la suite du ministère public de Jésus, puis de Son baptême par la croix, la mort, la résurrection, baptême « combinant » décisivement et définitivement l’humanité et la divinité de Notre Seigneur. Vous qui avez été sanctifiés dans le Christ Jésus, vous les fidèles qui êtes, par appel de Dieu, le peuple saint, avec tous ceux qui, en tout lieu, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ, leur Seigneur et le nôtre. L’humanité entière si elle le vut bien, à proportion que nous tentons de témoigner de ce dont nous vivons déjà et que nous recevons par grâce, exactement comme elle le recevra. Amen.

Hier soir, reçu de mon cher Jean-Louis, de ses nouvelles à l’occasion de l’anniversaire que je lui souhaitais uis d’un échange sur les longévités et fins de vie, une réflexion sur la « théorie du genre » à la suite d’une conférence qu’il a suivie chez nos « Bons Pères » au Centre Sèvres [2]. Evidence que le sexe n’est ni culturel ni subjectif, que sans doute la part du masculin et du féminin est en chacun de nous, et que la personnalité n’est pas uniquement un fait anatomique, physiologique, qu’elle n’est pas qu’un résultat, qu’elle se construit dans l’histoire de chacun, selon des circonstances, selon des matrices, selon des legs génétiques et sociaux qui sont autant de facteurs : « hasard et nécssité ». Mais enseigner une interprétation à l’enfance ou à la jeunesse, et d’une manière plus générale dans une époque où disparaissent les éléments les plus simples pour une intelligence de la ve et du monde et une efficace transmission des outils de base… la maîtrise de notre langue, de l’écrire et du compter et bien entendu de l’histoire, de la géographie et de la philosophie, ce serait une iniative totalement à côté. En faire un credo dans une époque sans foi ! serait une utopie ou impliquerait des régimes que j’ai peine à imaginer. La question déjà posée en 2010, sous le précédent gouvernement avec Luc CHATEL comme ministre, circulaire de la rue de Grenelle àl’appui… la chrnologie de l’aberration commence là…, aurait dû d’ailleurs inspirer à l’actuel la plus grande prudence sur tous les sujets d’éducation fondamentale et aussi sur les réformes juridiques de la structure familiale. Heureusement – je crois – cela n’a pas été un argument pour le projet TAUBIRA. Il aurait vicié l’ensemble d’une législation simplement égalitariste pour ce qui est du droit civil. Ni plus et pas moins, compte tenu d’anciens ostracismes et de phobies maladroites. – Les défilés d’aujourd’hui sont tout autant à côté. L’IVG date de la loi VEIL, et celle-ci était la conséquence inéluctable d’avoir légiféré en 1920 à des fins démographiques, un pays décimé par la Grande Guerre, surtout au masculin. Quant à l’euthanasie, ce que je lis des papiers gouvernementaux ou rapportant la question, il est clair que ce ne sera pas l’attentat ou le massacre mais que c’est bien une réflexion sur la dignité des fins de vie, et sur l’abrègement des souffrances physiques et morales. Je vis quelques éléments de cette problématique avec ma chère femme, dans notre angoisse et notre compassion pour ses parents. Plus que courageux et estimables. Défiler en revanche pour la  centième journée consacrée annuellement aux populations migrantes, ou pour les catholiques à l’occasion de la semaine de l’unité de tous les chrétiens, me semble plus opportun. Ou prier, voire défiler pour la France car les revues de presse anglaise et allemande à la suite de l’affaire FH-Julie GAYET sont atterrantes, qu’on apprend que la jeune femme serait enceinte de quatre mois ?? anniversaire et qu’une visite à ses parents, pendant un voyage officiel dans le Gers aurait eu lieu l’été dernier. Dissimulation, polygamie et surtout gaspillage et mise en cause de la fonction… alors qu’aucun résultat économique ne vient d’une obstination doctrinale en politique économique : réduire les déficits par le haut en s’émancipant de la spéculation (précisément la Cité d’un Londres où l’on est heureux de ricaner de nous, par le moratoire des dettes souveraines et en finançant nos déficits plus seulement par l’impôt, mais par l’emprunt façon PINAY-de GAULLE ou Défense nationale dans l’entre-deux-guerres. Cela suppose évidemment la confiance dans le gouvernement…  alors que le pays rssent tout juste le contraire : pire qu’un mauvais gouvernement, l’absence de gouvernement. Et, pour ce qui tient lieu de « pouvoir » politique,  une cécité, une surdité, qui n’ont pas de précédent ehez nous. – Prier, oui.


[1] - Isaïe XLIX 3 à 6 ; psaume XL ; début de la 1ère kttre de Paul aux Corinthiens I 1 à 3 ; évangile selon saint Jean I 29 à 34

[2] -  ----- Original Message -----
From:
Sent: Saturday, January 18, 2014 4:09 PM
Subject: Re: hier depuis 1944

Je ne pense pas que cela puisse être résumé car il s'agit d'une analyse exhaustive et approfondie de tout ce qui a été écrit et réfléchi pouvant se rapporter au sujet y compris depuis les temps bibliques.
J'ai scanné, pour toi mais aussi pour en avoir un archivage informatique, le polycopié qui nous a été remis à cette occasion et essaie de te le mettre en PJ. Mais le Pdf fait 28 MO et il se peut que le serveur réchigne. Je verrai alors si je peux le zipper... attention, la page 16 qui avit été oubliée est dans un fichier supplémentaire. Ca ne se lit pas en 5 minutes! 

Pour moi, il y a plusieurs niveaux de réflexion:
- reconnaître que pendant des millénaires et jusqu'à maintenant, la femme a été dévalorisée par rapport à ses mérites et ses capacités et qu'il faut tout faire pour corriger cela, d'accord. Il ne faut cependant pas oublier que certaines tâches étaient ou non confiées aux femmes en fonction de leurs capacités physiques: la chasse, ou la guerre, à l'époque de Néanderthal n'était pas des tâches confiables aux femmes. Au XIX° et XX° siècles, si l'on n'a pas envoyé les femmes au fond des mines pour y extraire le charbon, ce n'était pas pour les dévaloriser...
- prétendre que la féminité est une pure création de la société est tout simplement faux.
- quant à en arriver à écrire et à lire (page 18 du poly) qu'il faut penser une société où l'hétérosexualité ne serait pas normale, on est dans l'énormité qui suppose qu'on n'ait pas regardé le monde depuis que la nature a inventé la reproduction sexuée...

Sur ce sujet comme sur beaucoup d'autres "à la mode", mon impression est que on ne se base plus comme du temps des grecs sur l'observation et les principes pour déduire une politique et une morale mais au contraire que l'on manipule, triture les observations et les principes en fonction d'un résultat politique voulu ! Peut-être leur premier objectif est-il de défendre le lobby des "bizzares (homo, trans,bi, a-sexuels... qui recherchent une forme de  "reconnaissance sociale" qui va bien au-delà de leur acceptation.

----- Original Message -----
Sent: Saturday, January 18, 2014 9:18 PM
Subject: Re: hier depuis 1944

Je crois que l'objectif est plus compliqué que de servir les "homo". Pour ceux-ci, je crois qu'il est bien de les mettrs plus à 'laise et en droit de cité qu'ils ne le sont oul'étaient, suf quand c'est Pépy-Descoings - Saint-Laurent/Bergé, etc. C'et en réalité une approche asez analogue à celle du marxisme qui consisterait à dire que toute superstructure est apparente et qu'il n'y a de structures que de domination, lesquelles sont illégitimes par nature et par conséquent kégitimement renversables.

Tout à fait d'accord avec tes divers points.

Mais toutes ces querelles mordent-elles et sur le réel et sur l'opinion générale... Il est vrai que celle-ci est de plus en plus apathique, peu informée et peu curieuse de l'être.

Affection.


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