dimanche 20 octobre 2013

la sagesse, celle qui conduit au salut par la foi que nous avons en Jésus Christ - textes du jour

Dimanche 20 Octobre 2013



 Endormi en réfléchissant à mon livre, les deux récits parallèles, 1° en vie et sentiment, expérience et remède à l’impuissance sexuelle, souvenirs d’images, de rencontre, le plaisir ne s’évoque qu’en absence  2° en politique, la réflexion sur le dire du second soir, sans doute à l’occasion du budget, la planification, mais c’est aride, journal du président, le commentaire ce matin d’Augustin au texte du jour : le désir, prière continue. Quel est le désir de FH, il s’interroge. Il découvre l’imagination. Mon livre, c’est la recherche de l’âme, dans la vie du corps, du fantasme, dans l’attirance et enfin dans la gerbe tranquille en toute saison de l’amour reçu, décidé, stable, grâce mystérieuse faisant notre identité, n tout cas assemblant nos forces et faisant de nos faiblesses une offrande. La recherche d’une âme d’un pays et comment l’approcher, la faire s’incarner en chacun par le soin, la médication subtil du politique. Faire du suprême, mais ce que j’écris en est si loin. Mesure d’audience en mettant les chapitres un par un sur mes deux blogs, l’écrire et lire pour les deux registres et le voir et entendre seulement pour la fiction politique. Dépêches d’agence, journal du président, plaquette de la mise au net de ses improvisations-causeries du soir, références à nos grands et vrais politiques : la fiction. Mes images, situations et ma tentative de pénétrer l’autre, version féminine, permission et divination de l’amour par anticipation, mûe de tout par la consécration qui ne peut arriver qu’une fois, les sacrements d’état et non de comportement. Liturgie dans les deux registres… – Edith est convaincue que je lui ai parlé, que je l’ai donc saoûlée toute la nuit, je n’arrive pas à la détromper : seulement, éveillé vers quatre heures pour aller p… j’ai répondu à sa question : tu te lèves déjà… Elle et notre trésor me font, maintenant constamment, ce reproche de la parole, en fait du volume, de la place imposée. Commentaire d’un de nos préfets au collège : faire du volume, trop évidemment..
Prière… l’insistance du pape, le Christ, sinon le christianisme n’est qu’une idéologie. La prière… quand Moïse tenait la main levée, Israël était le plus fort. Quand il la laissait retomber, Amalec était le plus fort. Mais les mains de Moïse s'alourdissaient ; on prit une pierre, on la plaça derrière lui, et il s'assit dessus. Aaron et Hour lui soutenaient les mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre. Ainsi les mains de Moïse demeurèrent levées jusqu'au coucher du soleil. Et Josué triompha des Amalécites au tranchant de l'épée. [1] Jésus prône aussi l’ingéniosité pour « tenir » : 'Je ne respecte pas Dieu, et je me moque des hommes, mais cette femme commence à m'ennuyer : je vais lui rendre justice pour qu'elle ne vienne plus sans cesse me casser la tête. Et Augustin, avec justesse psychologique, conclut : Ton désir est continuel ? Alors ton cri est continuel. Tu ne te tairas que si tu cesses d'aimer. Deux de nos Jésuites (nous en avons un maintenant à tenir la houlette) nous disaient la spécificité chrétienne de la paix, et tout autant du désir. Ces deux mots sont familiers à tout homme, mais nous les croyons notre œuvre et en termes de possession ou de recherche à notre initiative. Ils sont au contraire dons de Dieu, le désir à la naissance, à l’origine de tout mouvement humain (y compris littéralement la naissance, la conception même si le désir n’a été que l’instant de la physiologie et non la prière pour l’enfant à venir) et la paix le résultat suprême l’aboutissement, l’état de félicité en âme de chacun et entre les nations (le grand livre de Raymond ARON, paix et guerre entre les nations) . Jésus est cependant bien plus subtil encore. Nous faisant raisonner sur la meilleure façon : l’insistance, la durée, pour aboutir à nos fins, celles exposées en prière, il nous invite à totalement bifurquer. La veuve casse-tête ou casse-pieds n’a aucune foi, mais un problème, son procès. Elle n’a qu’une cible, le juge paresseux ou dédaigneux. Moïse et son peuple ont la foi, ils correspondent humainement au projet de Dieu. La foi n’est pas notre consécration de Dieu, nous ne Le portons pas sur nos autels, elle est le mouvement contraire, elle reconnaît que tout nous vient de Lui, et d’abord tout mouvement de confiance, ce mouvement qui est à la racine de la prière. On n’appelle pas dans le vide, nous supposons, espérons qu’il y a bien quelqu’un. Dans ce vide apparent. Tandis que Dieu Lui-même interroge : y a-t-il un croyant en ce monde ? le Fils de l’homme quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur terre ? Vademecum de Paul pour tout chrétien, pour le chrétien de naissance qui va en dernier tournant de sa vie, découvrir le fond de la persévérance comme suprême nouveauté dans sa vie… depuis ton plus jeune âge, tu connais les textes sacrés : ils ont le pouvoir de te communiquer la sagesse, celle qui conduit au salut par la foi que nous avons en Jésus Christ.


[1] - Exode XVII 8 à 13 ; psaume CXXI ; 2ème lettre de Paul à Timothée III 14 à IV 2 ; évangile selon saint Luc XVIII 1 à 8
 

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