mercredi 4 janvier 2012

s'il voit son frère dans le besoin sans se laisser attendrir - textes du jour

Jeudi 5 Janvier 2011


Prier… [1] Les rencontres, l’appel des disciples, l’un amenant l’autre, délicatesse divine, délicatesse de Jésus, nous sommes d’un bout à l’autre du cycle historique et du cycle spirituel ses collaborateur, donc Philippe. C’est simple : il rencontre Philippe et lui dit, « Suis-moi ». Jean l’évangéliste n’est pas dans l’éther, il est aussi précis que les synoptiques, que n’importe quel biographe (de métier et de conscience…) aujourd’hui : Philippe était de Bethsaïde, comme André et Pierre. A chaque fois, cette rencontre, cet appel suscite une certitude chez le nouveau disciple : celui dont parlent la loi de Moïse et les Prophètes, nouss l’avons trouvé : c’est Jésus, fils de Joseph, de Nazareth. Quant au Christ, c’est le souverain : Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! Il y a un crescendo dans l’identification aussi bien du Messie que de ce que signifie le Messie. L’Ancien Testament le « voyait »-il, l’attendait-il Fils de Dieu, ou seulement sauveur, rédempteur ? Jean l’historien est aussi le pasteur le plus concret et le plus exigeant : voici à quoi nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans se laisser attendrir, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ? Le psaume donne la raison de tout, de l’appel des premiers disciples à la « loi » d’amour : reconnaissez que le Seigneur est Dieu : il nous a faits et nous sommes à lui. [2]


[1] - 1ère lettre de Jean III 11 à 21 ; psaume C ; évangile selon saint Jean I 43 à 51

[2] - Probablement chanté pour accompagner l’offrande de remerciement, ce psaume incite le peuple à comprendre que le sacrifice n’a de sens que s’il est sous-tendu par la volonté de connaître Dieu, l’être à qui il est offert. « Scahez que l’Eternel, c’est Dieu » (verset 3). Le peuple doit être convaincu que c’estt Dieu qui guide ses pas, le protège et lui accorde « son éternel bienfait » (verset 5). Le vrai service de Dieu ne consiste pas seulement à offrir des sacrifices mais à le servir quotidiennent dans tous les domaines, avec joie et ampur. Dans la prière de chahrit, ce psaume introduit les pessouqé dé zimra car il ne se passe pas de jour sans que Dieu fasse un miracle en faveur de l’homme ; l’homme est donc tenu de le remercier. Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit. La lettre de ce psaume est loin de ce commentaire. Simplement, Dieu est Dieu, il mérite, suscite tout de nous

Aucun commentaire: