jeudi 12 janvier 2012

tu ne sors plus avec nos armées - textes du jour

Jeudi 12 Janvier 2012


Prier… [1] Un lépreux vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux : « Si tu le veux, tu peux me purifier ». Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié ». A l’instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié. Jésus et les sentiments humains. Il ne répond pas à une demande, il répond selon lui-même, vrai homme, et guérir selon Dieu, vrai Dieu. Respectueux des prescriptions de la loi mosaïque, il recommande au miraculé d’accomplir toutes formalités de constation mais aussi fidèle à sa mission : l’Evangile à propager, il tient au témoignage de cet homme. Tout s’est passé apparemment d’homme à homme. Le lépreux a fait un acte de confiance bien plus que de foi. A l’inverse, une confiance trop matérielle ou superstitieuse, l’arche d’alliance apportée sur le champ de bataille, peut être déçue : Israël fut battu et chacun s’enfuit dans sa tente. Ce fut un très grand désastre : en Israël, trente mille soldats tombèrent. L’arche de Dieu fut prise… Réveille-toi ! Pourquoi dors-tu, Seigneur ? Lève-toi ! … pourquoi détourner ta face, oublier notre malheur, notre misère ? Le Christ ne se détourne pas, Dieu ne se détourne plus. [2]


[1] - 1er Samuel IV 1 à 11 ; psaume XLIV ; évangile selon saint Marc I 40 à 45

[2] - Attribué aux fils de Qorah’, ce psaume peut être qualifié d’historique. Le psalmiste a appris par la tradition l’histoire de ses ancêtres. Dieu a chassé leurs ennemis de la terre de Cana’an et la leur a donnée en héritage. Ce n’est pas eux qui l’ont conquise par les armes, mais « la droite de l’Eternel ». David supplie donc Dieu de continuer à libérer Jacob de ses ennemis. Lui aussi, ne compte pas sur son arc ou sur son épée. Il sait aussi que Dieu a parfois abandonné son peuple, qu’il l’a livré au mépris et à la raillerie de ses oppresseurs ; que ceux-ci en ont profité pour « blasphémer et insulter Dieu ». Et il rappelle enfin que, malgré ces revers,, « brisé dans le désert », « étouffé par l’ombre de la mort », Israël n’a jamais oublié son Dieu, trahi son alliance, dévié de ses voies ou prié d’autres dieux. N’est-ce pas là une allusion à toutes ces époques où IsraPel s’est cru rejeté par Dieu, humilié et opprimé par ses ennemis, et qui, magré tout, a continué à croire en lui ? Les versets 23 à 27 sont très expressifs sur ce thème du « silence de Dieu », du « voilement de sa face ».. – Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit.

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