Prier… [1] la relation d’affection et de responsabilité envers ceux que la vie nous fait évangéliser, nous fait tout bonnement aimer et regarder, a pour modèle aussi bien le Christ que son génial « treizième » (ou la « quatrième de la longue ») Paul… souvenez-vous des avertissements que, pendant trois années, je n’ai cessé de donner à chacun de vous, nuit et jour, jusqu’à en pleurer… Je vous ai toujours montré qu’il faut travailler ainsi pour secourir les faibles… Il pria avec eux tous et ils se mirent tous à pleurer ; ils se jetaient au cou de Paul pour l’embrasser ; ce qui les attristait le plus, c’est la parole qu’il avait dite : ‘Vous ne verrez plus mon visage’. Puis on l’accompagna jusqu’au bateau. … Adieux aussi du Christ aux siens : j’ai veillé sur eux et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Ecriture soit accomplie … qu’ils aient en eux ma joie et qu’ils en soient comblés… Je ne demande pas que tu les retires du monde, mais que les gardes du Mauvais. Mais Jésus est toujours acteur et cause première du salut : je me consacre moi-même (il part au sacrifice, à la Passion et au procès), afin qu’ils soient, eux asusi, consacrés par la vérité, tandis que l’Apôtre, le disciple, chacun de nous envers qui il est attaché ne peut qu’adresser à davantage que lui-même : je vous confie à Dieu et à son message de grâce, qui a le pouvoir de construire l’édifice et de faire participer les hommes à l’héritage de ceux qui ont été sanctifiés. Ainsi, des affections particulières, de notre émotivité naturelle, nous pouvons aller jusqu’à la révélation totale de l’univers et, entrés dans le plan de Dieu, participer à la communion universelle, divine.
[1] - Actes des Apôtres XX 28 à 38 ; psaume LXVIII ; évangile selon saint Jean XVII 11 à 19
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