vendredi 8 avril 2011

il est un démenti poour nos idées - textes du jour

Vendredi 8 Avril 2011

Prier enfin… la leçon d’optimisme, de joie, de bonheur d’un enfant. Sa demande permanente d’une affection manifeste et pas seulement en caresses et paroles, affection manifestée par la priorité, le temps accordé, l’interruption de l’adulte quittant ses occupations, sans doute urgentes ou utiles, mais bien moins que la demande de l’enfant. Notre fille évoque hier soir, pour sa mère, une amie japonaise… elle s’appelle Fukushima. [1] Le prophète Jérémie et la Sagesse concordent, portrait du juste, complôt des impies, vérité passionnante de la psychologie et du dire de ceux-ci. Il est un démenti pour nos idées, sa simple présence nous pèse, car son genre de vie s’oppose à celui des autres, sa conduite est étrange… Il proclame bienheureux le sort des justes, il se vante d’avoir Dieu pour père. Qui sont ces « impies » ? leur méchanceté les a rendus aveugles. Ils ne connaissent pas les secrets de Dieu, ils n’espèrent pas que la sainteté puisse être récompensée… Que projettent-ils ? Soumettons-le à des outrages et à des tourments ; nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience. Comdamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il, quelqu’un veillera sur lui. Réédition du vivant du Christ précisément : n’est-ce pas lui qu’on cherche à faire mourir ? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien ! Les chefs du peuple auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Messie ? Mais lui, nous savons d’où il est. Or, lorsque le Messie viendra, personne ne saura d’où il est. Réplique du Christ : Vous me connaissez ? Et vous savez d’où je suis ? Et de dire et de montrer Dieu. Moi, je le connais parce que je viens d’auprès de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. Prophétie de la Sagesse : il prétend posséder la connaissance de Dieu, et s’intitule fils du Seigneur. La Bible est une chambre d’échos, et notre vie spirituelle – notre vie – tout autant. Nous le savons bien d’expérience, tambour de notre cœur en notre corps, murmure ou cri de Dieu en nous par la seule conscience de nos besoins, de nos manques, de notre désir de fin et d’accomplissement. Bonheur est un mot faible.

[1] - Sagesse II 1 à 22 passim ; psaume XXXIV ; évangile selon saint Jean VII 2 à 30 passim

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