samedi 9 avril 2011

pourquoi ne l'avez-vous pas ramené ? le sauveur des coeurs droits - textes du jour

Samedi 9 Avril 2011

Prier… sensation de disponibilité du temps et de tout. Action de grâces pour l’existence qui continue de m’être donnée, pour les forces et la foi qui me seront données à l’instant du passage à tout autre, gratitude pour mes aimées et toute rencontre d’amour, pour toute beauté, toute vérité, tout calme. Et d’ici là, d’ici Dieu, memento de tous et de tout. Oraison de tout anniversaire (celle d’hier vécue à la messe du soir) : nous t’en prions, Seigneur, nous qui allons du passé vers ce qui est nouveau, fais-nous quitter ce qui ne peut que vieillir, mets en nous un esprit de renouveau. Pour le Christ omni-scient mais livré à nouveau, une telle prière fut d’agonie, alors qu’elle est pour nous un baptême. [1] Juge-moi, Seigneur, sur ma justice : mon innocence parle ppiur moi. Mets fin à la rage des impies, affermis le juste, toi qui scrutes les coeurs et les reins, Dieu, le juste. Repères et espérance ne sont pas des logiques, des philsophies, elle sont un homme : Jamais un homme n’a parlé comme cet homme ! Réplique de la police du temps à qui il est ordonné de capturer cet homme. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : ‘‘ C’est vraiment lui le grand Prophète !’’. D’autres disaient : ‘‘C’est lui le Messie !’’ L’argument contre Jésus est qu’on pense le connaître, notamment on sait ses origines. Sonascendance davidique, soigneusement établie par les évangélistes, n’interpelle pas la hiérarchie. C’est de Nazareth, où il a été très mal reçu, qu’il s’agit, du lieu, pas de la filiation, alors même qu’à sa naissance, la prophétie de Michée concernant Bethléem est donnée à Hérode et aux rois mages… : Alors, toi aussi, tu es de Galilée ? cherche bien et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! Quand la raison obscurcit tout. Jésus a un partisan au cénacle de ses amis, Nicodème. Il a connaissance de son sort : Seigneur, Dieu de l’univers, toi qui juges avec justice, qui scrutes les reins et les cœurs… c’est à toi que je confie ma cause. Détourner de moi-même le regard, et comme les pires bourreaux au Golgotha, le tourner vers celui qu’ils ont transpercé. C’est le Christ qui ouvre chaque jour l’école de la confiance et du pardon, qui joue les deux rôles : le mien et celui de Dieu, mon et notre sauveur. Majuscule.


[1] - Jérémie XI 18 à 20 ; psaume VII ; évangile selon saint Jean VII 40 à 53

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