mardi 21 septembre 2010

besoin du médecin - textes du jour

Mardi 21 Septembre 2010


Prier… quand Jésus se mêle de sagesse, il est ou paradoxal ou énigmatique et ce qu’en retiennent les disciples est noté ou rendu à la volée, sans dialectique apparente.[1] Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour. Ce qui appelle, semble-t-il, une limpidité constante pas seulement par souci de bien faire et ne pas mentir, mais par simple prudence. Or, la recommandation qui en découle, est tout autre que celle attendue : faites attention à la manière dont vous écoutez. Si je regarde alors la phrase suivante, puis la manduque le plus lentement possible, je m’aperçois que la remarque d’ensemble me pousse au détachement de ce qui m’est le plus intime, les « biens » spirituels, ce que je crois avoir, acquis ou reçu, la foi par exemple, nos certitudes affectives ou intellectuelles, notre équilibre-même : car celui qui a recevra encore ; et celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il paraît avoir. L’Ancien Testament nous y prépare, mais plus clairement : ne porte pas envie à l’homme violent, n’adopte pas ses procédés. Car le Seigneur a horreur des gens tortueux, tandis que les hommes droits sont parmi ses intimes… il bénit la demeure des justes. Il se moque des moqueurs, mais il accorde aux humbles sa grâce. Et le psaume nous décrit – pour le souhaitable de ce que nous devons et pouvons être, simplement – il ne reprend pas sa parole, il prête son argent sans intérêt, n’accepte rien qui nuise à l’innocent. Notre imitation de Dieu dans notre conduite quotidienne.

[1] - Proverbes III 27 à 34 ; psaume XV ; évangile selon saint Luc VIII 16 à 18

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