lundi 10 août 2009

reçu - lundi 10 août 2009

Lundi 10 Août 2009

On ne s’équilibre et l’on n’échappe à la folie (conscience de la précarité et du non-sens absolus) qu’en construisant, bâtissant : du faire et de l’aimer. Dieu lui-même l’a éprouvé puisqu’il a créé (dans le doute sur la valeur et la réussite puisque Dieu vit que cela était bon, son soulagement après une évaluation objective, que je crois, discussion du texte en exégèse dont je n’ai pas les capacités linguistiques, objective en éthique et non en esthétique) et puisqu’il a aimé. Là, l’énoncé me fait comprendre qu’étant par nature et essence, amour et amour en trinité et parce que trinité, le bâti de l’amour, de l’aimer ne lui était pas nécessaire et si l’on se place en « chronologie » a précédé forcément la création. Notre ressemblance, en tout cas, nous donne le moyen, tout naturel et nous venant de Dieu, d’échapper aux conséquences de notre nature mortelle : bâtir, faire, créer, aimer. Bien évidemment, la conjugalité, la maternité, la paternité que notre fille nous fait vivre en s’insérant systématiquement entre nous quand, debout tranquillement à l’improviste, nous nous embrassons, ma chère femme et moi, sont l’amour fait et à faire, en totalité de réciprocité. Amour passion, amour unilatéral, attente d’amour ou de l’aimée sont intéressants et mobilisants : je les ai vêcus combien de fois, mais ils ne sont pas l’amour faute d’application de nos facultés, de tout notre être, application qui n’est possible que permise et voulue par l’autre. Souci de Dieu : notre adhésion à Lui.

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