vendredi 8 mai 2009

vous savez le chemin - textes du jour

Vendredi 8 Mai 2009


Prier… je reviendrai vous prendre avec moi ; et là où je suis, vous y serez aussi. Pour aller où je vais, vous savez le chemin. Jésus simplifie à l’extrême, met le plus difficile à notre portée – au moins pratique – parce qu’intellectuellement, mentalement, conceptuellement ce qu’Il affirme ne nous est pas saisissable. A peine compréhensible, et dans les faits, hors saint Jean, aucun discipline n’est emmené avec lui pour la Passion, et à l’Ascension, les apôtres restent en plan, à regarder… figés. Frustrés ? perplexes, en tout cas. Mais joyeux, mystérieusement, alors que selon toutes apparences, ils ont définitivement perdu Celui qu’ils aimaient finalement avaient suivi. Jésus poursuit, par sa réponse à Thomas. Je suis frappé depuis une dizaine d’années par ces deux dilalogues, lors de la dernière Cène, avec Philippe et avec Thomas qui sont de grande substance spirituelle. Avec Pierre, c’est du comportement (la trahison à venir, la marche sur les eaux, le genre de mort et surtout la charge de l’Eglise, la fondation et en somme la description des contingences du fondateur, pour mieux en dire la solidité à terme), tandis qu’avec ces deux disciples du rang, la réalité surnaturelle nous est donnée : la relation du Fils au Père, et Jésus ne nous convie qu’à cette relation, la Rédemption, son Incarnation ne sont ordonnées qu’à la restauration de cette relation. Relation qui nous rétablit et nous accomplit en totalité. La promesse que Dieu avait faite à nos pères, il l’a entièrement accomplie pour nous. Paul témoin par excellence, cohérence de l’enseignement des apôtres qu’ils soient formés directement par le Christ pendant sa vie « publique », ou que ce soit cette mystérieuse infusion de l’Esprit dont a bénéficié Paul, en sus d’une enquête solide (dont Luc a dû lui donner aussi des éléments) et sans doute de moments approfondis avec Pierre, Jacques et Jean. [1]

[1] - Actes des Apôtres XIII 26 à 33 ; psaume II ; évangile selon saint Jean XIV 1 à 6

Aucun commentaire: