Prier… la dose d’entêtement des circonstances et des humains… mélange accablant … vous oubliez cette parole de réconfort… soyez sur vos gardes : que personne ne se dérobe à la grâce de Dieu, qu’il ne pousse chez vous aucune plante aux fruits amers , cela causerait du trouble, et le poison atteindrait tout le monde. Evidente solidarité dans le malheur et la dégringolade, dans le blocage, solidarité de tous, actifs ou passifs, c’est manifeste pour la plupart des époques et des générations, et ce l’est aussi d’une époque à l’autre : seul point clairement positif que nous percevons ces temps-ci, entre nos « repentances » pour la Shoah ou l’Inquisition, et le poids de la dette sur nos descendants ou l’état climatologique dans lequel nous laisserons la planète… et pourtant, la tendresse du Seigneur pour qui le craint ! il sait de quoi nous sommes pétris, il se souvient que nous sommes poussière. Et pourtant enfin, la misère-même de Dieu, sans notre foi, que peut-Il ? Il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérissait seulement quelques malades en leur imposant les mains. Il s’étonna de leur manque de foi. Non que le Tout-puissant ne pût rien accomplir, mais nous ne sommes pas accueillis malgré nous et le dos tourné. Nazareth est ancrée dans son préjugé de Le connaître et ne Lui demande rien.[1]
[1] - lettre aux Hébreux XII 4 à 15 ; psaume CIII ; évangile selon saint Marc VI 1 à 6
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