mercredi 11 février 2009

mères - textes du jour

Mercredi 11 Février 2009

Prier… fête de Notre-Dame de Lourdes, mon vœu exaucé, la conception et la naissance de notre fille… journée mondiale des malades selon Jean Paul II… l’actualité des miracles, la publication naguère d’Alexis Carrel [1] Jésus adresse deux fois seulement la parole à sa mère, directement, selon les évangiles, et ne l’appelle pas mère mais femme… comme, si en sa mère, Jésus voyait et vivait davantage la réplique définitive d’Eve et la première chrétienne, que sa génitrice. Femme, que me veux tu ? … Femme, voici ton fils… [2] mais le miracle, gratuit, tout de délicatesse, anticipation joyeuse de la dernière Cène, prise en compte des besoins humains les plus superficiels : la réussite d’une réception… est accompli selon elle. Femmes dans l’Ecriture, femmes dans la vie de l’Eglise, femmes dans la politique surtout hors d’Europe pour y apporter de tout autres dimensions, et sans doute d’inouis courages (je n’évoque là aucune dirigeante passée ou actuelle d’Europe occidentale, tant, dans leur ensemble, elles sont copies conformes des hommes et souvent plus dures et impitoyables, sans doute parce que moins lâches et encore plus ambitieuses, hélas ! mais les grandes femmes du « tiers monde » : Benazzir BHUTTO, Indira GANDHI, etc… et nos saintes Catherine de Sienne, Thérèse d’Avila, Thérèse de Lisieux, Edith Stein ), nos mères bien précises, bien connues, admirables et jamais assez aimées. Jamais l’espérance dont tu as fait preuve ne s’effacera du cœur des hommes… Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui... Avec elle soyez plein d’allégresse. Nos mères, toute femme en puissance de maternité mais si cela n’advient jamais nous réfère à la vie, et donc d’une certaine manière nous rappelle la relation à établir, rétablir, entretenir avec Dieu, c’est l’une de mes expériences les plus fortes que m’ont procurées ces décennies de divagation et d’errance. Vous serez comme des nourrissons que l’on porte sur son bras, que l’on caresse sur ses genoux. De même qu’une mère console son enfant, moi-même je vous consolerai. Vous le verrez et votre cœur se réjouira. Amen !

[1] - Isaïe LXVI 10 à 14 ; cantique de Judith XIII 18 à 20 ; évangile selon saint Jean II 1 à 11

[2] - Jn XIX 26

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