mardi 30 décembre 2008

l'enfant grandissait et se fortifiait - textes du jour

Prier… l’anniversaire de mon cher aîné, tombant bien puisqu’il est avec nous. Des souvenirs communs, quoique nous ayons dix ans de différence, bien davantage communs et nous faisant des affections, des raisonnements et une mémoire uniques, qu’avec nos autres frères et sœurs même quand pour les premiers à nous avoir suivi il n’y a entre eux et moi que trois ans de différence. La différence probablement entre une famille et un foyer totalement heureux jusqu’en 1960 environ, soit mes dix-sept ans et les vingt-sept ans de mon aîné, tandis que les autres de nos sœurs et frères ont été marqués par l’épreuve, sans stock de bonheur suffisant. Deux visages, un de profil, un autre de face, un jeune père, une jeune femme, chacun ravagé par une naissance abîmée, les parents inconnus, ou séparés, ce que ne réparent pas les adoptions aimantes, ou les amours commencés, la cicatisation se fait-elle ? cette disciple de JL… et les médications impossibles, les empêchements d’aimer par défaut de confiance dans la vie. Je suis venu pour qu’ils aient la vie, et qu’ils l’aient en abondance. …. L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. Jésus naît dans de grandes complications qui tiennent beaucoup à Lui, à sa lignée, au surnaturel qu’Il apporte dans notre monde et à son époque, mais il naît dans un couple uni et son père d’adoption est d’une exceptionnelle qualité : discernement, discrétion, capacité de décider, vision des choses et, ce qui est peu dit, un amoureux total et délicat pour cette jeune femme, sans doute délicieuse, mais très forte psychiquement, mature et qu’il accepte de bonne foi, ratifiant son premier choix humain et le spiritualisant autant qu’il est possible à l’humain. Le monde avec ses désirs est en train de disparaître, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours. C’est exactement ce que vit Joseph à l’Annonciation et dont Jésus, enfant, va bénéficier. La trinité familiale – possible mais très partiel et pas tout à fait exact reflet de la trinité divine – Jésus l’a vêcu dans le bonheur. Vous êtes forts, la parole de Dieu demeure en vous, vous avez vaincu le Mauvais. . . . Et le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire. Testament intime de Jean à ses disciples, caractérisant chaque situation et chaque couche d’âge. L’immense famille humaine, les plus anciens, les plus jeunes… n’ayez pas l’amour du monde, ni de ce qui est dans le monde… [1]


[1] - 1ère lettre de Jean II 12 à 17 ; psaume XCVI ; évangile selon saint Luc II 36 à 40

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