mercredi 3 décembre 2008

cette montagne - textes du jour

Mercredi 3 Décembre 2008

Prier… [1] où trouverons-nous dans un désert assez de ain pour qu’une telle foule mange à sa faim ? Jésus a pris l’initiative du souci de ses auditeurs, il traite du matériel et part des ressources existantes. L’incarnation de Dieu : Fils de l’homme, est le trait marquant de la religion chrétienne, ce qui la distingue de tout autre croyance, morale, religion surtout monothéiste. Conséquence : tous mangèrent à leur faim, et, des morceaux qui restaient, on ramassa sept corbeilles pleines. L’humanité accomplie, pourvue, et il y a du surplus. Santé et vie quotidienne sont en principe le lot humain, l’existence du créé. La perspective est plus belle encore : il détruira la mort pour toujours. Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple ; c’est lui qui l’a promis. Viandes grasses de l’Ancien Testament, pain et poissons du Nouveau (plus diététique), repas et bonheur viennent de Dieu : c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions. L’Eglise, pendant le temps d’attente qu’est l’Avent, ne nous présente qu’une icône, une certitude, c’est-à-dire une espérance, mais celle-ci n’est pas floue : il y a une naissance, un événement à se produire. La montagne, celle du festin, celle de l’enseignement, une évidence dans nos vies, dans ma vie, dans celle de mes aimées ? car la main du Seigneur reposera sur cette montagne. Le proverbe ou le dicton pour ce qui doit frapper, qui est incontestable : gros comme une montagne.

[1] - Isaïe XXV 6 à 1 ; psaume XXIII ; évangile selon saint Matthieu XV 29 à 37

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