mardi 23 mars 2021

sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui - textes pour ce jour qui finit

 

mardi 23 Mars 2021


                              11 heures 30 + Lectio divina  1: des textes, aujourd’hui, qui sont des dialogues, et des dialogues difficiles, insistants de la part des hommes, les Hébreux au désert, et de la part de Jésus, face aux Pharisiens, puis aux Juifs. Pourquoi nous avoir fait monter d’Egypte ? … Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : « Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller ? » Les réponses de Dieu sont circonstanciées. Alors le Seigneur envoya contre le peuple des serpents à la morsure brûlante, et beaucoup moururent…. Si vous ne croyez pas que, moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. Mais ce n’est pas conclusif, nous avons péché en récriminant contre le Seigneur et contre toi. Intercède auprès du Seigneur pour qu’il éloigne de nous les serpents… … Toi, qui es-tu ? Le dernier mot et la clarté viennent de Dieu : quand un homme était mordu par un serpent, et qu’il regardait vers le serpent de bronze, il restait en vie ! Une des annonces de l’Ancien Testament des vertus de la croix, quoique le symbole soit multiple. Le crucifié au mât n’est pas vivant et l’effigie est celle d’un serpent, la Genèse. Quand Jésus, se donne l’appellation-même de Yahvé dialoguant avec Moïse qui a fait détour pour voir et peut-être comprendre ce buisson qui brûle et ne se consume pas, ce n’est en rien se poser lui-même en absolu. Il est – oui – le serpent de bronze au sommet d’un mât, dont la vue guérit. Si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. Mais c’est surtout la révélation, par Jésus de Nazareth (plus encore que fils de David), de Sa relation au Père… je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. Cette révélation glorieuse tient à la mise en croix, au rôle du serpent de bronze fabriqué par Moïse : quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS. C’est le supplice même de la croix, et la mort en croix qui révèlent – pour nous - et doit révéler aux contemporains du Christ, Pharisiens et Juifs, le pressant de questions, à longueur de son « ministère public » la divinité de Jésus, le Fils de Dieu fait homme. Paradoxe, un discours si difficile, abstrait d’énoncé, sans image, si éloigné de toutes attentes et même de la culture prophétique d’alors : sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.

18 heures 35 + Les éphémérides politiques internationaux ne sont qu’une description des impuissances actuelles : guerre de mots et de protocoles , nous avec la Chine, je n’ai pas approfondi ce débat. Même guerre entre l’Union européenne et POUTINE, des mots encore, des pétitions de valeur, mais personne en France ni en Europe, et surtout les Allemands n’envisagent de geler durablement toute relation commerciale avec les dictatures. Dix ans de guerre et de bombardements en Syrie, bientôt deux mois de répression à tirs réels sur les manifestants en Birmanie, et ainsi de suite. Ultime gestation d’un conflit qui peut être de première importance psychologique et stratégique : les troupes qui se massent à la frontière égypto-éthiopienne, une guerre que les populations appréhendent depuis des années, les eux du Nil après celles du Jourdain qui générèrent la « guerre des Six-Jours ». Sur-place désastreux pour les mises en œuvre de « tout » face à la pandémie : nous devons nous avouer nos déficits de lits, de personnels hospitaliers, ce qui n’est pas nouveau mais que nous avons voulus pendant quinze ans au moins. Nous avons aussi à constater que deux entreprises que l’on pouvait croire de pointe technologique et d’envergure mondiale en pharmacie, Pasteur et Sanofi, n’ont pas été prêtes à temps et ne le sont toujours pas, sauf – si un bilan est possible dans quelques années – à constater, ce que personne ne peut souhaiter, le fiasco de tous les vaccins mis sur la marché en grande hâte, et que nos retardataires nationaux auront été, en fin de compte, les seuls fiables, parce que lentes et prudents ?

Les éphémérides nationaux sont frappés aussi de la même inadéquation par rapports aux attentes, le plus souvent implicites des Français (quand des partis fonctionnent ce sont eux qui les expriment : le Parti communiste, si longtemps, le Parti socialiste allié au premier et l’ayant enveloppé par la victoire commune, dont avec le recul il apparaît que sans François Mitterrand rien n’eût existé de la gauche depuis qu’a été fondé la Cinquième République), attentes simples et claires. La vie politique, hors sol, quelle que soit la bonne volonté de ce qui s’appelle – quelle que soit la majorité du moment – la classe « politique ». On suppute un second tour de l’élection présidentielle identique à celui de 2017, mais il y aurait alors encore bien plus d’abstentions : qui peut le souhaiter ? Mais qui s’évertue à l’empêcher ? La droite parlementaire va se présenter avec des primaires ne mettant en valeur personne, or elle a des ressources, je pense à Michel BARNIER, la meilleure expérience du nécessaire : l’Europe, comme l’était en 1995, Jacques DELORS. Je pense à des personnalités encore jeunes et peu connues mais dont chaque moment médiatisé m’a paru excellent : Aurélien PRADIE. Quant à la gauche, il faut le Parti communiste au premier tour, ce serait un contre-sens que le Parti socialiste change de nom, la maire de Paris qu’encourage Manuel VALLS peut intéresser, mais elle est maire de Paris. Martine AUBRY est en pleine forme. Et Nicolas HULOT ? Une nouvelle candidature de Jean-Luc MELENCHON ne sera pas fédératrice, mais aucun jeu n’est fait puisque l’ombre se porte sur la date de nos prochaines élections départementales et régionales, et peut-être même pour l’élection présidentielle. Je compte écrire à EM tout le bien qu’il nous ferait en rétablissant le septennat et donc en défaisant ce carcan d’immobilisme politique, en place chaque cinq ans, et rendant sa souplesse et sa vérité au legs institutionnel du général de GAULLE : la responsabilité populaire du président de la République, et sa mise en cause à l’occasion d’un renouvellement de l’Assemblée nationale pendant son mandat, et en facilitant plus encore sa mise en œuvre par une inscription dans notre Constitution des matières dont la décision appartiendra obligatoirement au referendum. Bien entendu, pas deux catégories de députés, les uns élus au scrutin actuel (majoritaire et à deux tours), et les autres à la représentation proportionnelle. La représentativité des élus nationaux, c’est leur vote de conscience et qu’il y ait des élections législatives intermédiaires pendant le septennat. Emmanuel MACRON sera assez jeune en 2022 pour prendre au moins sept ans de recul, propagander la novation démocratique des institutions européennes, contribuer à inventer des instances mondiales coercitives qui ne soient pas seulement animées par les Etats ni à la discrétion d’un Conseil de sécurité que paralyse rituellement les deux grandes dictatures. Ce serait sa véritable utilité et il rachèterait un quinquennat raté, consacrant un déclassement du pays et des très mauvais comportements en gestion nationale. C’est à portée de main, si je puis écrire. La grandeur de celui qui a échoué sur « toute la ligne » depuis son élection, puisque les circonstances l‘ont toujours pris de « l’affaire BENALLA » à la pandémie, surgirait alors à la surprise-même de l’impétrant.

L’immédiateté, c’est un nouvel épisode – et chacun est dramatique et engendre une perte de notre substance nationale (le textile, la métallurgie, Alcatel, Péchiney, Thomson, Alstom, Chantiers de l’Atlantique) – des effondrements de nos grandes entreprises et de leur chef respectif, quel que soit le contexte souvent discutable, mais faisant toujours reléguer une belle assiette financière et commerciale (les résultats de Renault-Nissan-Mitsubishi avant l’emprisonnement de Carlos GHOSN) ou une ambiance novatrice et sincère : le développement durable et une gouvernance éthique et sociale, donc aujourd’hui Emmanuel FABER. Le soutien qui se manifeste en sa faveur personnelle est autant le fait de personnalités politiques et économiques, que d’entreprises en tant que telles. Ce qu’il se passe pour Danone (dont je découvre la très ancienne origine, et même l’hispanité de celle-ci : 1919 à Barcelone) est simplement le rôle néfaste à tous les points de vue des fonds d’investissements. La rentabilité, le retour rapide et à tout prix social sur la mise en capital passant bien au-dessus de l’entreprise elle-même, personne morale, source d’inventions, d’emplois, d’équilibres nationaux et régionaux. Eloquent le silence à l’Elysée et à Bercy. Le monde doit changer de gouvernance et de modes d’appréciation de lu-même. L’évidence est faite, ce qui se tentait et se faisait chez Danone a été proprement assassiné.

Hier un débat, sur je ne sais quelle chaîne, un des acteurs de la cellule de sondages à Sciences-Po. Paris, CEVIPOF : le droit de vote à seize ans por résorber l’abstention, roder la participation civique, etc. parmi nos plus jeunes générations. La relation que – par grâce – nous avons, ma chère femme et moi, avec notre fille Marguerite et avec ses amies, nous dispense de cet appareil : j’ai compris depuis deux ans que les intéressés ne souhaitent pas cette avancée à seize ans, mais en revanche les exigences de fond sur nos orientations politiques, économiques et sociales, sont évidentes, mondialistes pour l’éthique et généreuses pour une société moins inégalitaire et pas raciste. L’ordre de mission de notre fille (y compris les manifestations à notre chef-lieu, Vannes, auxquelles je participe, de loin, quitte à recevoir le micro quand un silence se fait et que la nécessité de structurations plus fores est à dire, encourager et prêcher : alors, le vieil aîné est entendu, vieux d’apparence… ou de différence avec celles et ceux qui défilent ou s’assemblent en conclusion). - Les querelles actuellement suscitées par les déclarations de la présidente de l’UNEF, Mélanie LUCE, et plus encore par les ravages produits que produit le « distanciel » dans l’enseignement supérieur, me paraissent porter sur des vrais sujets. Les ordres du jour et les calendriers acquis depuis des décennies ne correspondent plus anciens aux désirs et aux expériences de la société, et des générations « montantes ».

Evidemment, dérisoire la communication gouvernementale sur la pandémie et les vaccinations : tout le texte est au futur, jamais encore de résultats praticables par les Français sauf infinitésimaux par rapports aux promesses et annonces. La Grande-Bretagne a vaccine la moitié de sa population, à raison de 800.000 injections par jour. Nous, déplacements tonitruants d’EM aujourd’hui à Valenciennes : pas 50.000. - C’est ce que j’entends de la télévision placée et écoutée à l’étage.

Nous méritons beaucoup mieux de nous-mêmes.

1- Nombres XXI 4 à 9 ; psaume CII ; évangile selon saint Jean 21 à 30

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