vendredi 5 mars 2021

 

2 commentaires:

Unknown a dit…

Bonsoir,
Encore et toujours les accusations de complot des magistrats contre Nicolas Sarkozy. Le garde des sceaux n'a pas cru bon de défendre le PNF mais cela n'est pas surprenant, ce ministre est un anti-magistrats notoire. Voilà un bien mauvais choix de plus du président. Soutien affiché de Darmanin à Sarkozy, plus timide s'agissant de Le Maire.
Bayrou se tait, lui qui a été le plus grand pourfendeur de Sarkozy pendant 5 ans.
L'ombre de l'ex-président continue de planer sur le paysage politique français alors même que le corps électoral puis les sympathisants de droite lui ont signifié à deux reprises leur désir de tourner la page.

Pendant ce temps, une enquête d'opinion vient de révéler qu'une large majorité de français ne se reconnait dans aucune communauté, y compris nationale. Une autre enquête a mis en évidence le rejet massif du modèle de laïcité à la française chez les lycéens. La société française est comme atone et quelle solution préconise le gouvernement ? Manifestement, il n'a rien trouvé de mieux que de faire la chasse aux "islamo-gauchistes" à l'université avec l'aide du CNRS. Comme si c'était une priorité. Comme si le ministère de l'enseignement supérieur n'avait pas de services pour mener une enquête administrative s'il la juge nécessaire.

Comme toujours, l'éternelle illusion de gagner les voix de l'extrême droite en tenant un discours d'extrême droite... sans les actes ni les alliances qui vont de pair. Ce qui a marché une fois(2007) à la faveur d'une Jean-Marie le Pen vieillissant ne s'est jamais reproduit depuis.
Pourtant, à l'instant T, je ne vois pas de dynamique chez les écologistes, les socialistes ou encore les insoumis suffisamment forte pour empêcher un match retour Macron-le Pen en 2022(les Républicains auront du mal à trouver le candidat idoine et du mal à se trouver un espace politique).
Et faute d'alliance avec les autres forces politiques de droite, le Pen n'a aucune chance de l'emporter légalement.
Il ne reste plus qu'à attendre une divine surprise. Faute de quoi, il sera difficile d'intéresser la population à un scrutin qui a de fortes chances de se tenir avant la fin de la pandémie de Covid.

Il me semble avoir lu sur l'un de vos blogs que Mauroy avait présenté la démission de son gouvernement en juillet 1984 en solidarité avec son ministre de l'éducation. Ce n'était pas un souhait de Mitterrand ?

Bien à vous

Unknown a dit…

Bonsoir,
Encore et toujours les accusations de complot des magistrats contre Nicolas Sarkozy. Le garde des sceaux n'a pas cru bon de défendre le PNF mais cela n'est pas surprenant, ce ministre est un anti-magistrats notoire. Voilà un bien mauvais choix de plus du président. Soutien affiché de Darmanin à Sarkozy, plus timide s'agissant de Le Maire.
Bayrou se tait, lui qui a été le plus grand pourfendeur de Sarkozy pendant 5 ans.
L'ombre de l'ex-président continue de planer sur le paysage politique français alors même que le corps électoral puis les sympathisants de droite lui ont signifié à deux reprises leur désir de tourner la page.

Pendant ce temps, une enquête d'opinion vient de révéler qu'une large majorité de français ne se reconnait dans aucune communauté, y compris nationale. Une autre enquête a mis en évidence le rejet massif du modèle de laïcité à la française chez les lycéens. La société française est comme atone et quelle solution préconise le gouvernement ? Manifestement, il n'a rien trouvé de mieux que de faire la chasse aux "islamo-gauchistes" à l'université avec l'aide du CNRS. Comme si c'était une priorité. Comme si le ministère de l'enseignement supérieur n'avait pas de services pour mener une enquête administrative s'il la juge nécessaire.

Comme toujours, l'éternelle illusion de gagner les voix de l'extrême droite en tenant un discours d'extrême droite... sans les actes ni les alliances qui vont de pair. Ce qui a marché une fois(2007) à la faveur d'une Jean-Marie le Pen vieillissant ne s'est jamais reproduit depuis.
Pourtant, à l'instant T, je ne vois pas de dynamique chez les écologistes, les socialistes ou encore les insoumis suffisamment forte pour empêcher un match retour Macron-le Pen en 2022(les Républicains auront du mal à trouver le candidat idoine et du mal à se trouver un espace politique).
Et faute d'alliance avec les autres forces politiques de droite, le Pen n'a aucune chance de l'emporter légalement.
Il ne reste plus qu'à attendre une divine surprise. Faute de quoi, il sera difficile d'intéresser la population à un scrutin qui a de fortes chances de se tenir avant la fin de la pandémie de Covid.

Il me semble avoir lu sur l'un de vos blogs que Mauroy avait présenté la démission de son gouvernement en juillet 1984 en solidarité avec son ministre de l'éducation. Ce n'était pas un souhait de Mitterrand ?

Bien à vous

Vivien Abadie