lundi 22 mars 2021

Dieu éveilla l'esprit de sainteté chez un tout jeune garçon - textes pour aujourd'hui

 

08 heures 38 + Dormi d’une traite jusqu’à un éveil à quatre heures cinquante neuf ans, me faisant quitter un rêve, je ne me souviens que de façades en perspective sur ma droite, d’une immense longueur, répétant un même motif de portes et fenêtres, géométriques, simples, comme ceux d’une forteresse impénétrable, mais paisible. Que fais-je là, et pour quelle dialectique ? - Marguerite et moi à notre seuil, un sillage déjà vaporeux d’avion, au soleil pas encore levé, mais presque. La brume au ras des prés, avant d’arriver à la quatre-voies, la beauté des arbres quand ils ne sont que vitraux, très fins, variés, complexes mais apaisants : fenêtres pour le ciel, ce matin très clair. Ta saison préférée ? L’automne. Pourquoi ? C’est mon anniversaire. C’est vrai, pour moi la saison-reine (dans laquelle nous venons d’entrer, c’est le printemps, et dans trois semaines, mon anniversaire). Conversations en bribes, notre fille est calme et a le don de donner du calme, le point de sa semaine, surtout des sciences économiques et sociales, pas de concertation nécessaire avec des professeurs puisque la seule difficulté est en « SVT » et tient à son professeur de cinquième retrouvé en première (Mr. TANGUY, que je ne « vois » pas). Remercier Zoé pour la recommandation de son père : me faire vacciner avant tout rapport social. Je résume ce que j’ai ressenti hier après-midi : la reprise du débat à dossiers de l’écran sur l’inceste 1, le travail et le chemin d’Eva THOMAS qui aboutit au pardon et à la reprise de vraies relations, ce à quoi ne font pas venir les déballages à succès éditorial de ces mois-ci : la haine au contraire et une perte de plus des repères nationaux. Conclusion pour nous ces crimes peuvent être générés par un manque d’amour ressenti douloureusement en famille, mère, fille, père et c’est ce dernier qui ne sait plus et qui explose. Marguerite acquiesce calmement quand je dis que nous trois nous nous aimons sans frustration et pleinement heureux, et assouvis chacun. SFX et l’internat ont évidemment déterminé après sa petite enfance, une nouvelle période entre nous trois. - Défilé comme chaque jour de fragments du passé, toujours différents et en relation, comme en une mise en une image par ma mémoire si heureuse et disponible, avec les sentiments de ce début de journée.

En cours d’émission sur la 4, dont je chercherai la présentation 2, et qui va avoir plusieurs épisodes, les conditions de l’unité française au XXème siècle, les accueils successifs de Polonais, des Espagnols républicains et l’apparition d’une catégorie à part que seraient les Juifs dans les années 1930. Les deux énigmes de PETAIN, pourquoi des pleins pouvoirs pour seulement de nouvelles institutions au lieu de gouverner par décrets-lois comme depuis la Grande Guerre, et pourquoi le statut des juifs dès Octobre 1940 (et annoté de sa main, selon une découverte d’archives de Serge KLARSFELD) avant Montoire et avant même qu’il soit en quoi que ce soit question d’une rencontre avec HITLER. Le texte de base – une loi de 1927 – aurait commencé d’être amodié à la fin des années 1930 et des dossiers constitués sur les conditions de naturalisation de chacun : des milliers remis aux Allemands. Vichy y ajoute la fin du droit du sol et l’exigence d’une lignée pour « être » français. Passionnant et à vérifier, et excellente démonstration pour ce qui se projetterait et se réclamerait aujourd’hui : la nouvelle étape aussi et surtout de notre unité nationale au XXIème siècle, l’accueil depuis un peu moins de vingt ans d’immigrants extra-européens, mais dans une ambiance rétrograde. Le film continue sur notre trahison envers nos populations d’outre-mer sans lesquelles notre libération n’aurait pas été ce qu’elle fut. Notation que la Résistance a été en grande partie constituée par nos immigrés des années 1930, le chant des partisans composé par un Russe et un Arménien. Peut-être une erreur de date pour Sétif, présenté comme coïncidant avec la capitulation du Reich le 8 Mai 1945, je crois le massacre, aux causes fortuites, question d’un drapeau proprement algérien, survenu deux mois avant, le 8 Mars 1945 3. La mémoire franco-algérienne ne doit pas se faire, ni principalement ni statistiquement, sur la guerre d’Algérie proprement dite : 1954-1962, mais sur ce qui fut perpétré quand nous avions la totale responsabilité : 1830 à 1954. Et évidemment, ce massacre moins connu, que je situais à Gorée, mais qui aurait eu lieu (nos tirailleurs « sénégalais » dans une autre banlieue de Dakar 4. Ne faisons pas de gestes, ni de commissions, ni de textes, mais convertissons-nous. CNews, à qui Eric ZEMMMOUR rapporte tant, condamné à 200.000 euros(amende ou dommages-intérêts) pour les propos de celui-ci sur les immigrants.

Fiasco des conduites gouvernementales la semaine dernière : le pas de deux pour Astra-Zeneca, les consignes si compliquées pour les confinements selon des parties de notre territoire et le défi du Carnaval spontané à Marseille.

Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre… Tu prépares la table pour moi… tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. Lectio divina 5 : l’histoire de Suzanne, fille d’Helkias. Elle était très belle et craignait le Seigneur. C’est un excellent rappel pour aujourd’hui : les dirigeants qui exploitent leurs fonctions, comme une rente. Deux anciens avaient été désignés dans le peuple pour être juges cette année-là ; ils étaient de ceux dont le Seigneur a dit : « Le crime est veu de Babylone par des anciens,, par des juges qui prétendaient guider le peuple. » … Ils se mirent à la désirer : ils pervertirent leur pensée. Ils détournèrent leurs yeux pour le plus regarder vers le ciel et ne plus se rappeler ses justes décrets. La foule et les entraînements du temps, sans réflexion ni examen : nos lynchages aujourd’hui qui ne vont pas à la cause du mal (les prédations sexuelles), le retournement des Juifs de l’accueil du Messie triomphant à Jérusalem aux cris de réponse à Pilate : Tolle. … L’assemblée les crut, car c’étaient des anciens du peuple et Suzanne fut condamnée mort. Le prophète, celui qui discerne la cause, l’époque et qui, par grâce, a le don d’être contagieux (DG en 1940) : comme on la conduisait à la mort, Dieu éveilla l’esprit de sainteté chez un tout jeune garçon nommé Daniel… Fils d’Israël, vous êtes donc fous ? Sans interrogatoire, sans recherche de la vérité, vous avez condamné une fille d’Israël. Revenez au tribunal, car ces gens-là ont porté contre elle un faux témoignage… Alors toute l’assemblée poussa une grande clameur et bénit Dieu qui sauve ceux qui espèrent en lui. Jésus fait redondance, à la femme prise en flagrant délit d’adultère (pas question du partenaire…), il pose la simple question : Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? - Personne, Seigneur. - Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. La conclusion habituelle des miracles opérés par le Rédempteur, va et ne pèche plus. L’ingéniosité de cet homme, si souvent surprenant pour Ses propres disciples : celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter la pierre.

Courrier du tribunal administratif de Rennes, me transmettant un mémoire de notre mairie concluant à un non-lieu à statuer sur mon recours contre la résiliation du bail de notre presbytère, au motif de la convention d’occupation précaire, récemment signée entre l’association diocésaine et elle. Bien entendu, je ne vais pas me désister. Même si, de fait, nous sommes proches d’un accord qu’il eût fallu négocier et obtenir au terme légal de 2024, l’affaire vaut pour toutes les paroisses et communes de notre département-diocèse : l’un des partenaires, la mairie (sous le règne précédent) ne peut hors délai résilier un bail. D’autant que la chose se fit sans prétexte fondé et sans vote du conseil municipal. Donc, du travail qui sera facile à produire et pour le bien commun.

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