dimanche 16 août 2015

qui donc aime la vie et désire les jours où il verra le bonheur ? ... lui aussi vivra par moi .... quittez l'étourderie et vous vivrez, prenez le chemin de l'intelligence - textes du jour

Dimanche 16 Août 2015



Chagrin d’amour (invitus invitam dimisit), divorce en cours avec le cynisme pitoyable d’une totale solitude de l’impétrante, tribus et fratries réintégrant homes et couches d’habitude, thé servi à ma chère femme sauf aujourd’hui son lever et tartines qu’elle me sert quotidiennement tandis que je suis à ce clavier, celui-ci ainsi que chaise et table occupés par notre fille tout hier en cumul avec son propre ordinateur pour des enregistrements complexes, gestation de son roman (Lena et les autre éléments) qu’elle me dicte sans hésitation. Hier, débroussaillage sans timidité devant l’énormité des buissons et la machine à faire démarrer, pleine conscience du dérèglement de notre fonctionnement politique et devoir de tenter d’y remédier si peu que ce soit, une œuvre romanesque tardive en simple compte-rendu et méditation du vécu, le mien pour le conclure, celui d’autres qui cet été me marquent intensément. – Grandeur du sacerdoce aujourd’hui quand il est pieux, ému et discret sans prétention à quelque charisme que ce soit : nous le vivons ici. De plus en plus, à ces messes paroissiales, je vais avec une intense curiosité humaine et en rendez-vous d’amour louangeur et confiant que Dieu me donne avec Lui-même. Remise en Lui et à Son dessein que je ne connais pas dans la conjoncture actuelle, d’angoisse et de souffrance que si je ne m’abandonne pas en confiance.
Prier donc… [1] prosterné à genoux en votre présence… eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. Tarcissius, mémoire hier. La Parole, le petit livre de l’Apocalypse, l’hostie consacrée, les saintes espèces. Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. Plus que le mystère impossible même à circonscrire ou à préciser, et une affirmation littéralement insupportable, il y a la commune « demeurance », qui est solidarité de destinée, commune nature, la vie, l’éternité, la divinité, l’absolu de la réalité quand, par la foi, nous en recevons l’intuition et la totalité, sans mot pour nous le dire à nous-même, que le mouvement intime de nous mettre à genoux. Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Insistance absolue, déterminée du Christ dans un prêche qui aura pour manifeste décisif et ultime, Sa crucifixion, Sa mort, et Sa résurrection. Pour nous, qui sommes pitoyables : ne vous enivrez pas de vin, soyez plutôt remplis de l’Esprit Saint. … Qui donc aime la vie et désire les jours où il verra le bonheur ? … Ne vivez pas comme des fous, mais comme des sages…. Quittez l’étourderie et vous vivrez, prenez le chemin de l’intelligence. Comme il est temps ! d’aimer et prier, d’espérer.


[1] - Proverbes IX 1 à 6 ; psaume XXXIII ; Paul aux Ephésiens V 15 à 20 ; évangile selon saint Jean VI 51 à 58

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