jeudi 6 août 2015

jusqu'à ce que paraisse le jour et que l'étoile du matin se lève dans vos coeurs - textes du jour

Jeudi 6 Août 2015


Questions simples et à approfondir. Ces canonisations, sans doute de martyrs, ou d’excellents papes, mais tout de même polémiques, non à raison des personnes, mais à celle des circonstances (Isabelle la catholique aussi), que signifient-elles, pour le profane ? la polémique ! s’il a connaissance de cette « promotion » ? Pie XII, Pie IX, la guerre civile espagnole… mais pour l’homme de prière et de foi ? sans doute pour ce dernier, j’espère en être : la distinction entre la sainteté de vie et l’adhésion personnelle au Christ, louables et exemplaires, et le gouvernement en tant que pontife ou les moments de crise au cours desquels s’inscrivirent une destinée, un apostolat, une mort. La guerre civile espagnole, l’Opus Dei. Je crois que chacun a ses saints, chaque communauté, un peuple, un groupe, une famille, une congrégation, un lieu-même a ses modèles, ses ancêtres. Que l’Eglise consente à un culte, c’est-à-dire le contrôle en fondement et en expression, sans doute, pour éviter les extravagances, les superstitions, des addictions spirituelles ( ?) surtout si cela doit s’étendre (la question de Mozzugorgie, peut-être même celle de Fatima, les apparitions contemporaines, ce qui n’est pas d’ailleurs proprement la question des canonisations), soit ! mais en profondeur et en chacun, il y a la liberté du discernement et de l’inspiration. J’ai « mes » saints, et j’ai « mes » anges gardiens. Ce n’est pas dogmatique, c’est de la compagnie, ce sont des prédécesseurs dans l’expérience de la vie, ce sont mes aides quotidiennes, j’entre dans leur groupe, je le souhaite pour marcher ensemble vers Dieu et quotidiennement comprendre la vie en priant ce qu’ils en ont, avant moi, compris.  J’y ajouterai volontiers mes deux aimées, assurément plus cohérentes que moi. – A approfondir. Retrouver texte de 1988-1989 sur la sainteté. Les saints et l’Histoire. Ceux et celles qui firent l’Histoire et la nécessité de saints pour aujourd’hui et de demain. Saint : le radical de la foi et de la confiance en Dieu. Mon cher Julien G. tandis que nous cheminions à la fin de nos adolescences en « communauté Route ». Un saint, c’est celui que le doigt de Dieu a collé au mur. Il citait ainsi SARTRE. Qu’on n’épuise pas et dont le texte dans le diable et le bon Dieu est de foi, me semble-t-il.
Question aussi… politique et vie du monde en ce moment. Les scandales et la honte évidente : traitement des immigrés, et chacun de nos racismes, tous fondés sur la peur d’être submergés, nous… et la vie « privée » de tant de dirigeants, mœurs chez nous, argent pour d’anciens chefs de gouvernement en Grande-Bretagne, en République fédérale d’Allemagne… mais sur de grands sujets géo-stratégiques, que sait-on et que suit-on de ce qui occupe et obsède quarante-huit heures puis s’engloutit dans le silence des médias : daech et la Grèce ces jours-ci, la Crimée et l’Ukraine… et que sait-on de ce qui est décisif et est si peu traité, le conflit Chine-Japon pour les mers et les îles de leur voisinage… les évolutions politiques intérieures en Amérique latine… presque toute l’Afrique, pays par pays… les formes à venir et en gestation de la spéculation financière, de la suppression du droit du travail, de la captation des médias par l’argent… etc… Ce devient un memento des vivants et des morts, mais appliqué à la vie et à la mort des peuples, des idéaux et des espérances.
La Transfiguration, c’est tout simplement pour nos sens encore atrophiés, pas éveillés, faute d’éternité, faute de notre discernement sur ce que nous sommes appelés à être et qui est projet, volonté du Créateur, espérance du Créateur, c’est tout simplement la réalité du Christ. Sans doute incarné : ses vêtements, son visage puis son commentaire, après celui du Père, mais réalité totale. Les trois formes du Christ : celle-là, celle quotidienne, celle d’après la Résurrection. Formes physiques, c’est-à-dire apréhensibles par nous, selon nos dimensions et nos sens….[1] Pierre, témoin oculaire, celui qui prend la parole et dit à Jésus : «  Maître, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, une pour Elie. » De fait Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande. Frayeur dans la tempête, frayeur à l’approche du fantôme marchant sur les eaux, frayeur à Gethésémani et dans la cour du grand-prêtre, absence au Golgotha… Mais que prêche-t-il une fois animé définitivement par l’Esprit Saint et selon sa mission et sa prérogative de socle pour l’Eglise ? Jésus a reçu de Dieu le Père l’honneur et la gloire quand, depuis la Gloire magnifique, lui parvint une voix qui disait : Celui-ci est mon Fils, mon bien-aimé : en lui, j’ai toute ma joie. Accessoirement, à approfondir, la beauté, la joie, selon les évangiles, selon notre foi. Expérience spirituelle de l’Apôtre. Cette voix venant du ciel, nous l’avons-nous-mêmes entendue quand nous étions avec lui sur la montagne sainte. Et ainsi se confirme pour nous la parole prophétique : vous faites bien de fixer votre attention sur elle, comme sur une lampe brillant dans un lieu obscur jusqu’à ce que paraisse le jour et que l’étoile du matin se lève dans vos coeurs. Pentecôte et Pâque : Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ». Les réponses aux interrogations de la foi sont toujours factuelles. Et surtout vécues par celle, celui qui s’interrogeait, qui interroge, attend, espère, demande.


[1] - 2ème lettre de Pierre I 16 à 19 ; psaume XVII ; évangile selon saint Marc IX 2 à 10

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