dimanche 11 janvier 2015

en toi, je trouve ma joie - textes du jour

Dimanche 11 Janvier 2015


Hier… la France… je schématise avant d’approfondir : Hayat Boumedienne. Prisons et renseignements mutuels. La question juive. Nettanyahou : la contradiction, racolage et suivisme. Valls. La marche du dimanche. Le Front national. – La submersion populaire, les records de participation, la persistance des manifestations, l’exemplarité mondiale. La question de la mobilisation : le civisme oui, le social et l’économique non…
                             Prier… [1]la joie du Précurseur, la joie de Dieu, la joie par l’autre.
Telle est ma joie ; elle est parfaite, Jean Baptiste [2] .. il entend la voix de l’époux et il en est tout joyeux.  Le Père et le Fils… Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. Le récit de Marc est lapidaire : Jésus répond à l’annonce du Baptiste : moi, je vous ai baptisé avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit saint.. En ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain, mais c’est le paradoxe : celui qui va baptiser tout autrement que son Précurseur, commence par se soumettre à ce que celui administre à tous, réaffirmation de la condition humaine, et du partage de toute notre destinée personnelle et collective. Déjà la dialectique mort et résurrection car aussitôt cette attitude d’humilité est suivie par l’affirmation de la divinité, en même temps qu’est confirmée l’effusion de l’Esprit Saint : aussitôt, en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie ». Jusqu’à ce que commence le ministère public de Jésus, les paroles de Dieu directement ou par le truchement de ses anges sont toujours l’indication de sa filiation divine. Celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit (à l’Annonciation comme au Baptême), car l’Esprit est la vérité…. Le témoignage de Dieu, c’est celui qu’il rend à son Fils. Où ai-je entendu et de qui ? ces jours-ci, ou bien dans l’Ecriture-même : croire Dieu. C’est tout autre chose en nous et en foi que croire en Dieu. Le déiste, le païen-même, le distrait parfois mais sans s’y attarder, admettent Dieu, mais c’est indifférent, puisque Celui-ci, selon eux, ne « fait » rien, notamment pour alléger la misère du monde et l’emprise du malheur. Croire Dieu, c’est recevoir son pardon. Le changement du monde et de nos vies vient ensuite. D’abord la relation. Celui-ci est mon Fils bien-aimé.


[1] - Isaïe LV 1 à 11 ; cantique Isaïe XII 2 à 6 ; 1ère lettre de Jean V 1 à 9 ; évangile selon saint Marc I 7 à 11

[2] - évangile selon saint Jean III 30

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