mercredi 20 novembre 2013

que je te retrouve avec eux au jour de la miséricorde - textes du jour

Mercredi 20 Novembre 2013

Prier ….la parabole des talents. Une des paroles les plus dures (les plus justes que j’ai entendues sur moi, mon cher frère le disant à JPD qui me le rapaporta, déciuragé que je n’écrive pas mabiographie de MCM : il avait tous les talents… alors qu’enveloppé et protégé par un passé que j’aime et dont j’ai tout aimé à le vivre d’époque, je me projette sans cesse dans un avenir que je crois pouvoir construire, Dieu aidant, et que l’amour de mes deux aimées me porte, me remplit, est ma respiration… épitaphe d’un raté !) ; La version lucanienne compte dix serviteurs, mais n’en met en scène que trois [1]. Rétribution par des mandats politiques : puisque tu as été fidèle en si peu de choses, reçois l’autorité sur dix villes.dans un contexte politique : un homme de la grande noblsse partit dans un pays lointain pour se faire nommer roi et rentrer ensuite chez lui…. Mais ses concitoyens le détestaient et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : « Nous ne voulons pas qu’il règne sur lui ». Il est exceptionnel que Jésus entre aussi avant dans le registre politique, dévolution et fonctionnement du pouvoir, car le nouveau roi répartit les villes de son nouvel empire entre ses proches, la domesticité de son état initial. Le « mauvais serviteur » n’a rien d’exceptionnel, il exprime ouvertement ce que pensent les nouveaux sujets de ce roi qui pense autant affaires que vengeance : quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et mettez-els à mort devant moi. Ce maître st donc détestable et ce n’est pas lui qui peut servir de leçon. En revanche, les serviteurs aux dix et cinq pièces d’or (les talents d’autres versions) sont remarquables. Connaissant le maître, connaissant les situations, ils sont simplement gens de civisme et de devoir, sans appréciation personnelle sur le pouvoir qui pèsent sur eux, et qu’ils vont désormais servir à un rang très supérieur. – Suite des martyres : toute une famille y passe, exhortation de la mère encourageant le dernier de ses fils : accepte la mort, afin que je te retrouve avec eux au jour de la miséricorde. Mort biologiquement inéluctable, mais dont les circonstances changent tout le sens, et peut-être ce à quoi elle conduit. Splendide résumé par cette femme : la vie de la conception à la résurrection. Ce n'est pas moi qui vous ai donné l'esprit et la vie, qui ai organisé les éléments dont chacun de vous est composé. C'est le Créateur du monde qui façonne l'enfant à l'origine, qui préside à l'origine de toute chose. Et c'est lui qui, dans sa miséricorde, vous rendra l'esprit et la vie.

Hier soir, télévision. Sur la chaîne parlementaire, Simone VEIL à table en famille très nombreuse, il y a dix ans, et des questions tête-à-tête (le journaliste en off, le visage boursouflé par le vieillissement et les yeux très enfoncés est en gros plan). Je l’ai pratiquée pour l’Abbé PIERRE : moments seul à seul et exigeants, très instructifs et qui me passionnèrent. Puis j’ai été choqué pour son soutien à NS, affichant un programme d’identité nationale et de lutte contre l’immigration et enfin je l’ai commbattue en tant que candidate à la succession de Pierre MESSMER à l’Académie française… échange de lettres, vif. Mais hier soir, son regard, les questions sur la déportation, je n’en ai écoutées que trois ou quatre…  le regard et la pensée d’abord très réfléchis, silencieusement, et les réponses, lentes, mot par mot, sobres et courtes, m’ont fortement impressionné. – Introduction très proportionnée à un documentaire d’Isabelle CLARKE de 2011 sur France 2 : Apocalypse Hitler. La menace. Le Führer L’essentiel rejoint ce que je fais observer dans ma fiction politique par FH, retour selon moi d’Israël (bien différent de la réalité d’hier- soir : le match au stade de France après cette répétition de clichés d’un président si mal d’apparence, constamment encadrés de NETTANYAOU et Shimon PERES) : la shoah, certes, mais encore plus horrible et ayant « permis » la shoah, l’emprise sur les personnes, sur un peuple entier, totalement envoûté, au moins selon toute apparence et selon le comportement des bourreaux… Les photos (un HITLER aux yeux bleus de sa mère) et les films entièreent colorisés et donct je ne connaissais aucun. La cinéaste Leni RIFENSTAL ( ?), EISENSTEIN du régime, mais travaillant en live, comme le photographe HOFMANN, au lieu de l’arrangement et de la fiction soviétique. Les cérémoniaux et les liturgies connues, mais les effets de foule encore plus saisissants que d’habitude. Les évidences que l’accession au pouvoiur puis la macrhe à la guerre n’étaient pas irrépressibles. Ce que j’apprends c’est l’engrenage d’un assassinat d’un de nos sous-officiers quand nous occupons la Rhénanie (engrenage qui se répéta en 1941 ou dès 1940, l’officuer allemand, tué dans le métro), défilés du cercueil, brutalisation des passants allemands qui ne se découvrent pas, répression et fusillade. Tout cela est le contexte du procès du putsch de 1923, où HITLER qui encourt la peine de mort est traité avec la plus grande indulgence sinon compréhension… une Festenstubbe 5 comme cellule. Charme des femmes successives dans la vie de H., toutes très jeunes, dont la nièce Geni RAUBAL, se suicidant après avoir dit que son amant était monstre et l’obligeait à l’horrible. Seize ans. Eva BRAUN, dix-neuf et poussée dans les bras de H. pour remédier à sa dépression. La laideur à un point que je n’avais pas saisi de GOEBBELS. La possible ascendance juive (un grand-père inconnu) : secret d’Etat donc. Le soutien financier de FORD par antisémitisme. Il en ressort peu de psychologie du dictateur et beaucoup d’art de la mise en scène. – Les catastrophes de cette époque par exaltation. Celles d’aujourd’hui par effondrement, par aspiration du vide, par vacance du pouvoir politique chez nous et dans l’ensemble du monde si on le considère selon l’absence de toute « gouvernance » collective, et même l’absence d’envie qu’il y en ait une.

Auparavant, rangements de débarras de revues et papiers. Les productions de la paroisse Saint-François-de-Sales à Paris, qui fut la nôtre en famille avec le chanoine BOULARD émigré comme nous de la Muette à Wagram :évidence de l’opulence financière d’une paroisse où je vins il y a deux ans recevoir les Cendres après une réunion sur notre multi-propriété de Megève. Peut-être dix prêtres plus deux ou trois diacres sur l‘organigramme, et dans le groupe, devenu prêtre diocésain via « l’école cathédrale » du Cardinal LUSTIGER, Aldric de B. initialement moine de Kergonan, que j’avais beaucoup apprécié, et qui passa ensuite à la Muette, Notre-Dame de l’Assomption. Les débuts de FH salué avec autant d’enthousiasme et d’attente que FM en 1981 avec cette différence évidente que l’on s’attendait à de grosses difficultés et à des déceptions avec FM, alors que celui-ci ne donna jamais l’impression d’avoir trompé l’espérance ni trahi sa parole, seules les circonstances, etc… ayant produit des résultats mitigés mais rémissibles. Alors qu’on pouvait raisonnablement pensé que FH, avec tranquillité et ténacité, redresserait tout. Ce qui n’est évidemment pas ce que nous vivons, mais – à mon sens – tient essentiellement à cette sorte de vacance de la pensée politique et économique, donc à un machinalité désastreuse et en continuité avec le mandat précédent.



[1] - 2ème livre des Maccabés VII 1 à 31 ; psaume XVII ; évangile selon saint Luc XIX 11 à 28


 

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