mercredi 30 janvier 2013

le témoignage que l'Esprit Saint rend dans l'Ecriture - textes du jour

Mercredi 30 Janvier 2013

                                Prier [1]il leur enseignait beaucoup de choses en paraboles. Celles-ci nous les avons encore plus que les contemporains du Christ. D’une part, leur exposé littéral, d’autre part l’examen de nos vies et des  circonstances de notre époque. La diversité des terrains, la diversité des accueils. Pour Jésus, celle dite du semeur, mais qui devrait être mieux intitulée : celle des accueils, des terrains, de l’écoûte et de la dispositiion, est la plus aisée à comprendre. Vous ne saisissez pas cette parabole ? Alors comment comprendrez-vous toutes les paraboles ? Dieu sème partout, les différences sont multiples. Quel que soit le terrain, il y a une réaction, un degré et des circonstances d’accueil. Dans l’explication données aux disciples, l’enjeu est la fécondité, et celle-ci n’est pas de degré, elle est ou elle n’est pas. Surabondante ou nulle. Il est aussi le pardon obtenu par la conversion, laquelle s’opère par intelligence. Ils pourront bien regarder de tous leurs yeux, mais ils ne verront pas ; ils pourront bien écouter de toutes leurs oreilles, maius ils ne comprendront pas ; sinon ils se convertiraient et recevraient le pardon. … Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! Cependant – fréquente source du jansénisme (et de l’intégrisme car chaque siècle a son empressemenyt, son zèle et sa déviation) – il y a une inégalité profonde entre les disciples : privilégiés, à qui le Christ explique, et ceux qui sont dehors pour qui tout se présente sous l’énigme des paraboles. Je ne me suis jamais de ma vie appesanti sur cette question : prédestination, sauvé ou condamné par avance, ni même sur une condamnation à raison de mes faits, gestes et pensées, de mes crimes… je ne m’excuse pas, ce sont les faits de mon existence. Toutes mes forces, quand je les mobilise, par grâce, sont tendues vers la proximité de Dieu, à obtenir, à recevoir, elles ne sont pas dans la divination de mon destin. Et c’est en présence de Dieu que je demande le pardon, la lumière sur mes fautes. Les divers terrains et accueils sont des faits, des tempéraments, Jésus les décrit avec netteté. En dégage-t-il des degrés de responsabilité ? Ce n’est pas écrit. Je crois deopuis toujours que la rédemption emporte tout. Dieu ne s’est pas incarné pour rien. Il nous connaît. Il nous fait vivre puisqu’il est notre créateur, il a vécu, il vit ce que nous vivons. Conclusion d’expérience, celle de Dieu : Je mettrai mes lois dans leur cœur, je les inscrirai dans leurs pensées, et je ne me rappellerai plus leurs péchés ni leurs fautes. Ainsi soit-il !


[1] - lettre aux Hébreux X  à 18 ; psaume CX ; évangile selon saint Marc IV 1 à 20

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