lundi 21 janvier 2013

le jour où paraît ta puissance, tu es prince, éblouissant de sainteté - textes du jour

Lundi 21 Janvier 2013

Traversée d’est en ouest de la France par le Morvan, la neige jusqu’à Vierzon, son pont métallique quand on sort de l’autoroute à la pancarte : centre. La France est autant paysages que gens, et autant géographie qu’histoire. Est-elle actuellement mouvement et bouilonnement comme elle le fut ? – Leçon : d’une rencontre à l’accueil de l’église de Megève, après d’autres et évoquées en méditation-parcours du matin, et qui avait été curieuse de ce que je disais dans mes envois antérieurs sur ces moments, je reçois ceci  [1] qu’aurauit dû présager une question déjà, quand échange de « ministère », elle au nom de sa paroisse près du seuil, et moi en initiative toute spontanée, elle voulait savoir au nom de qui ou au sein de quelle équipe, etc… je… Je ne sais comment me tenir intimement ou répondre sinon en obtempérant.Toute correspondance est une grâce, qu’elle soit particulière de personne à personne ou d’un quelconque, mandaté ou pas, chef politique ou religieux, autorité littéraire ou d’intelligence et d’âme, à immensité collective au présent ou en tous temps. Le miracle des évangiles est qu’ils correspondent à chacun, ce que d’ailleurs disait l’une de mes rencontres dans cette église que j’affectionne, que nous affectionnons : dans l’évangile, chacun trouve sa vie. Il ne disait pas : élixir de vie éternelle mais existence de chacun. Bavard sans doute et prolixe, ai-je tellement correspondu à ceux qui m’ont attiré ? ou que j’ai abordés ? L’intérieur ou l’extérieur, kla peinture ou le sujet ? Mais à égalité avec les plus chaleureux ou vibtratiles, la pensée désormais et la ferveur pour toute opersonne de passage dans ma vie. La parabole chaque dimanche du « baiser de paix », les mains qui se refusent, ou qui – accordées – ne s’accompagnent d’aucun regard, la tête presque révulsée de côté. Ce qui devrait nous unir et ici-bas nous caractérise (abusivement ?) : la chair et tout ce qui va avec… nous sépare donc et ne nous unit que par exception. Prédation et désir ne sont ni union ni communion.
Prier… [2] pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils, comme les disciples de Jean et ceux des pharisiens ? La pétition de conformisme, je l’ai découverte pour la première fois en conseil municipal à Pontarlier. Sur la table rase, quelqu’un dépose une phrase et chacun la reprend à l’unisson, compris ou pas, mais pour manifester une inventivité propre. La sécurité, non du collectif, mais du répété, de l’habitude, de la convention… La parabole de Jésus réplique par un autre usage, tout pratique. Petrsonne ne met du vbin nouvreau dans de vieilles outres, autrement la fermentation faity éclater les outres, et l’on perd à la fois le vin et les outres. A vin nouveau, outres neuves. N’est-ce pas la réponse à cette angoise de l’Eglise actuelle : la réévangélisation et comment ? mais à la clôture du concile dont tant de décrets et d’applications se font encore attendre, a-t-on songé que ce vin nouveau nous allions le déverser dans des outres vieilles ? et quand une élection présidentielle semble augurer une reprise de l’esprit national (ce qui ne nous est pas arrivé depuis des décennies), avons-nous la structure d’accueil ? il est frappant que chacune des révisions ou réflexions constitutionnelles depuis de GAULLE nous éloigne de l’esprit fondateur…. Jésus cependant conclut autrement : les invités de la nice pourraiet-ls donc jeûner, pendant que l’Epoux est avec eux ? Nous ne sommes pas à un enterrement, notre vie n’est pas marquée par l’absence et par la mort. Elle est résurrection quotidienne et instant par instant. Elle est pleine communiuon, elle a pour signes la paix et la joie. Exceptionnalité de nos vies et de la création parce qui’elles sont de Dieu, parce que tout rite, toute liturgie (la prière ne l’est pas, elle est pour chacun de nous l’expression suprême, l’ « invention » la plus personnelle, la suite du projet de Dieu sur nous à notre conception, dans Son esprit, par son Esprit, puis dans le sein maternel autant que dans l’amour parental, nos deux matrices humaines), elle tient à la personne de notre grand-prêtre et à l’origine de sa mission, de sa charge : il en est bien ainsi pour le Christ : quand il est devenu grand-prêtre, ce n’est pas lui-même qui s’est donné cette gloire. Il l’a reçue de Dieu… ce sacerdoce de Melchisédech, le mystérieux. Celui de tous, celui exclusif du Christ. Notre relation à Dieu. Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré… Tu es prêtre à ja mais selon le sacerdoce de Melchisédech… Comme la rosée qui naît de l’autore, je t’ai engendré… . Le psalmiste, l’Apôtre, chacun de nous en prière et en rencontre. Recevoir, même le refus car il est passage intérieur et nous fait arriver à autre chose de nous et du monde.


[1] - ----- Original Message -----
From:
Sent: Monday, January 21, 2013 12:37 AM
Subject: Réponse

Bonsoir Bertrand,
 J'ai bien reçu vos messages hier soir et ce matin, dimanche. J'ai bien apprécié notre petit échange samedi soir ; mais beaucoup moins, le contenu de vos mails.
 -   Je ne lirai pas, c'est sûr, les 61 pages de " Chair et religion " sur mon ordinateur.
 -   L'Evangile au quotidien, comme je vous le disais, je l'ai. Je l'ouvre chaque fois que je le désire.
 -   Vos mails, vos discours mettent en scène - dans des lieux bien précisés - des personnes qu'on reconnaît aisément. Vous évoquez votre rencontre avec 2 hommes (qu'ici, sur place, j'identifie parfaitement), vous dévoilez leur conversation avec vous, leurs agissements ... et vous envoyez cela à 200 correspondants, dites-vous ...
 -   Vous parlez à plusieurs reprises du curé du lieu (il n'y en a pas cinquante, on ne peut pas se tromper !), avec vos appréciations et jugements, une critique de "Marguerite", et vous envoyez cela à vos 200 correspondants ...
 -   Les intentions de prière de notre "livre" : elles peuvent être lues, bien sûr. Mais chacune relève de l'intime ( non pas secret) d'une personne qui est passée par là et qui l'a confiée. Dans le livre, elles sont ; dans le livre, elles restent ; ou bien, portées dans notre prière. On ne joue pas avec ! Mais vous les envoyez à vos 200 correspondants ...  parce que vous trouvez cela beau et que cela vous a ému ...
 Non, Bertrand, désolée ; je ne veux pas participer à ce genre de correspondance. Je ne trouve pas cela correct - bien que partant certainement, de votre part (et j'en suis persuadée) d'une bonne intention : le désir de partager, d'échanger, de parler.
 Je ne tiens donc plus à recevoir tous ces mails, toutes ces paroles. S'il vous plaît, retirez mon adresse de votre liste. Merci.
 Peut-être nous recroiserons-nous, cette année ou une prochaine. Un petit brin de conversation sera toujours possible. Si c'était le cas, n'hésitez pas à vous (re)présenter : je reconnais difficilement les gens. Ce n'est pas mauvaise volonté de ma part ; j'en suis toujours navrée.
 Bonne continuation dans ce qui vous tient à coeur.

----- Original Message -----
To:
Sent: Monday, January 21, 2013 7:17 AM
Subject: Re: Réponse
Je vous comprends. Revoyons-nous un peu tous les ans si le hasard ou la providence le permet.  Plein de voeux.

[2] - lettre aux Hébreux V 1 à 10 ; psaume CX ; évangile selon saint Marc II 18 à 22

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