lundi 6 décembre 2010

pour que vous sachiez - textes du jour

Lundi 6 Décembre 2010


A l’injustice du sort, notre chienne pas rentrée depuis vendredi après-midi, s’ajoute, se surajoute déterminante, celle de notre monde. Le monde de plus en plus ignoble, et de moins en moins intéressant puisque répétitif et n'ayant qu'un seul motif, l'argent que riches (pays ou personnes physiques) ne s'approprient qu'en le piquant aux pauvres, dont la masse si immense reste statistiquement le bon gisement pour les accapareurs et les cooptés (qu'ils soient personnes physiques, morales ou Etats). Ce titre du Monde (journal) daté de jeudi 2 : Sarkozy et Washington : une fascination réciproque. On ne peut dire mieux que la relation n’est ouverte ni aux tiers ni aux peuples, qu’elle est pathologique, d’un côté de l’Atlantique une société installée qu’épate une dictature de fait dans un pays aussi vieux et turbulent (naguère) que le nôtre, et, de l’autre côté, un arriviste sans racine et sans projet que d’arriver (pas même de se perpétuer). Prier…[1] sortir de la laideur et de l’engrenage. Le prophète dit, Jésus accomplit, l’avenir devient présent. Un bonheur sans fin illuminera leur visage. … Le Seigneur donnera ses bienfaits et notre terre donnera son fruit. La justice marchera devant lui et ses pas traveront le chemin. … Voyant leur foi, Jésus dit : ‘Tes péchés te sont pardonnés’. … Pour que vous sacgiez que le Fils de l’homme a sur terre le pouvoir de pardonner les péchés, je te l’ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ta civière et retourne chez toi. M’arrêter un instant à quelques mots. Pardon, mais ni effacement, ni oubli. Chez toi, légitimement, tu as un habitat, ta vie, ta mémoire, ton identité, tes biens. Fils de l’homme alors qu’il est Dieu fait homme, Fils de Dieu, et que le pardon qu’il vient d’accorder à haute voix, signale pour tous – blasphème ! – son identité et ses prérogatives divines. Fils de l’homme, expression que je continue de trouver mystérieuse et sans précédent dans la Bible, car ce n’est pas un fils d’homme comme dans le livre de Daniel, ou quelque autre analogie. Fils de l’homme, parce que le Christ prend – dans sa divinité et pour les trois personne de la Trinité – l’ensemble de notre ascendance, l’ensemble de l’humanité dont les prérogatives sont si souvent le contraire de celles de Dieu, quoique nous ayons reçu le pouvoir d’endosser celles-ci : nos prérogatives, celles de pécher, de tourner le dos, d’être mauvais et maléfiques les uns pour les autres, et envers nous-mêmes, la prérogative de nous enfermer en nous-mêmes, de nous détruire.

[1] - Isaïe XXXV 1 à 10 ; psaume LXXXV ; évangile selon saint Luc V 17 à 26

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