Prier…. [1] vous ne croyez pas parce que vous n’êtes pas de mes brebis. La question du salut universel, pouvons-nous être heureux et nous-mêmes accomplis si une seule personne est exclue (que ce soit par son livre-arbitre ou par « colère divine ») du salut ? si une seule part de la création n’est pas restaurée ? d’autant que création et chacun de nous, participant à terme de vie éternelle à la vie trinitaire, à la divinité nous ne pouvons laisser la rédemption inachevée. Ce qui reste à notre portée : l’espérance pour tous et pour nous, la prière pour cet achèvement. La sophrologie – y compris celle dégagée ou exprimée par des parcours tels que ceux de Mère Teresa – est fade : l’exemple de vie fait toujours plus que ce genre d’enseignement qui ne produit pas même la joie de l’intelligence. Tandis que l’évangile nous réjouit et tape juste, simplement parce que c’est un enseignement toujours relationnel. Mes brebis, répète le Christ, jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main. Mon Père qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père. Relation des brebis au berger, au Christ, relation de ces brebis au Père. Jésus n’est pas un prophète de Dieu, il ne prêche pas seulement un Dieu plus grand que tout, Islam et judaïsme en sont là et c’est évidemment la base, il témoigne de sa relation à Dieu qui est filiale, qui est unitaire. Le comble de la relation est l’union, Dieu va plus loin, il est UN. Epoque de l’Eglise…c’était un homme de valeur, rempli d’Esprit Saint et de foi. Une foule considérable adhéra au Seigneur. Barnabé repartit pour aller à Tarse chercher Saul. Il le trouva et le ramena à Antioche. Pendant toute une année, ils furent ensemble les hôtes de l’Eglise… Une sorte de simplicité, de calme. Paul revenu dans sa famille, « compressant », son alter ego allant le chercher, partage de vie tranquille avec la communauté chrétienne, désormais identifiée et s’identifiant en tant que telle. Tous ensemble ils dansent et ils chantent : « En toi, toutes nos sources ! ». Redire et vivre, rassurant et vrai : personne ne peut rien arracher de la main du Père. Redire et vivre, rassurant et vrai : personne ne peut rien arracher de la main du Père. Parabole simple au petit matin des retrouvailles de notre chienne, dernière arrivée, avec ses chiots, la préciptation de ceux-ci pour la tête, sa disponibiblité, la traînée des petits tandis qu'elle cherche comment s'arrêter et les laisser s'installer : personne ne peut rien arracher... ? si ! l'homme.
[1] - Actes des Apôtres XI 19 à 26 ; psaume LXXXVII ; évangile selon saint Jean X 22 à 30
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