dimanche 25 janvier 2009

chemin de Damas - textes du jour

Dimanche 25 Janvier 2009


Prier…[1] Allez dans le monde entier, oproclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. La double universalité. Partout et tout le vivant, tout le créé (il n’y a de vivant que le créé, c’est-à-dire de relationné à Dieu), ce que j’ai pris depuis quelques années, la mort d’un animal cher, comme une adresse englobant non pas les seuls humains mais les animaux aussi. Les promesses de la vie sont piur tout et tous. Je prends la vie au sens d’un plein accomplissement, d’un plein aboutissement, d’un rayonnement et d’une communion mutuels. Le Christ précise les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants. Ces signes sont tous la pléintude de vie, parce que la mort ne nous atteint plus, la mort dans tous les sens possibles du terme. Paul est fondé sur une expérience : l’apostrophe du Christ qu’Il persécute dans la personne des chrétiens, et sur une conviction (qui complète l’enseignement pastoral de Jean) : ce monde tel que nous le voyons est en train de passer. C’est dit et cru depuis plus de deux mille ans, le monde change mais ne passe pas, il semble souvent empirer… alors… D’abord, c’est en nous qu’il passe : notre existence et son terme inélucatble (mais heureux), et ensuite le temps, l’espace autant que le bonheur et le désesoir nous sont liés, sont subjectifs. La création, dont nous sommes, nous englobe et nous dépasse. Ce que nous pouvons seulement mesurer c’est l’action de Dieu en nous, les répercussions et conséquences dans notre temps et dans l’histoire, dans le monde de l’amour, de la haine, de l’intelligence et de l’imagination, de la bêtise et de l’égocentrisme. Notre vision – partielle mais nous permettant de distinguer Dieu et les autres – a ses repères : une force croissante, celle de Saul au début de son ministère, Dieu en nous, dans certains de nos proches, la grâce. Une lumière venant du ciel l’enveloppa soudain de sa clarté. Il tomba par terre et il entendit une voix qui lui disait. Il me semble que toute prière est « chemin de Damas ».

[1] - Actes XXII 3 à 16 ou IX 1 à 22 ; psaume CXVII ; 1ère lettre de Paul aux Corinthiens VII 29 à 31 ; évangile selon saint Marc XVI 15 à 18

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