Lundi 8 Janvier 2018
08 heures 03 + Eveil vers sept
heures moins le quart.. A demi-réveillé dans la
nuit par ma chère femme, se levant pour accueillir la
chatoune, laquelle en continuant son inventaire de lieux
qu’elle connaît encore mal : notre chambre, allume une
des lampes de nos bibliothèques, devenues pour nous
quasiment inaccessibles par encombrement. –
Soulagement : un espace-temps que je souhaitais mais
n’attendais plus :le Calame ne paraît toujours
pas, à l’enseigne de toute la presse écrite en
Mauritanie [1].
Couriellé à Phe. [2]
et à JMC, annonçant des notes que je ferai d’ici la fin
de la semaine.
08 heures 39 + Reçu d’Olivier
B. une série admirable sur nos huit derniers jours [3].
Nous allons vivre cette année une des années les plus
dangereuses pour notre ambiance et pour la morale
publique. Evidemment, nous aurons à constater la réalité
d’EM au pouvoir, son incompréhension de ce que sont et
doivent être les relations internationales (entre Etats,
elles ne sont pas seulement d’homme à homme conversant
quelques heures au plus sans clause de rendez-vous comme
entre les Allemands et nous), son manque d’imagination
pour le re-départ de l’entreprise européenne, son mépris
des droits de l’homme et donc sa dépendance de ce qu’il
croit être l’opinion publique française.
Prier [4]
… les textes de la puissance divine, de l’effectivité de
la parole de Dieu selon Isaïe, ce qui donne tout son
poids à la soudaine confirmation du Christ par le Père
Lui-même. la
pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent
pas sans avoir abreuvé la terre l’avoir fécondée et
l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le
pain à celui qui doit manger ; ainsi ma parole, qui sort
de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans
avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa
mission. C’est le
rôle du Christ déjà caractérisé, et c’est cette parole
qui L’intronise : Tu es mon Fils bien-aimé ; en
toi, je trouve ma joie. La mission de Jésus
est une nouvelle Création. Singulièrement, la version de
Marc limite au seul baptisé – le Christ – la vision de l’Esprit
descendre sur lui comme une colombe. En revanche, la voix
de Dieu, comme lors de la Transfiguration, et apposant
le sceau divin, sur ce qu’il vient de se passer, semble
audible pour tous. Isaïe donne un « portrait » complet
de Dieu, qui lui montrera sa miséricorde… notre
Dieu qui est riche en pardon, la générosité :
même si vous n’avez pas d’argent, venez acheter et
consommer… ce qui
garantit la véracité du don spirituel, et doit provoquer
l’orientation de vie des hommes : non une attraction
divine irrésistible, mais un mouvement de notre
liberté : prêtez l’oreille ! Venez à moi et vous
vivrez. Un Dieu
incommensurable cependant :mes pensées ne sont pas
vos pensées, et vos chemins ne sont pas mes chemins et tout autant si
proche : cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse
trouver ; invoquez-le tant qu’il est proche… Lors de son baptême
par Jean, Jésus nous est on ne peut plus proche, se
pliant à un rite que ses contemporains ont alors adopté.
Le Fils de l’homme, Verbe de Dieu, avait déjà – par Son
incarnation – choisi cette proximité. Ce temps humain de
la proximité divine se prolonge dans notre vie par
l’Eucharistie.
13 heures 48 + Kiné requinquante avec
Fabienne, conseils diététiques. Je suis aller et retour
du cabinet au cimetière : Jean le bon…, ma chère mère,
toujours neuf boutons de rose blanche, notre nombre, ses
enfants…. – Décapant maintenant : la lecture de JMC sur
le Sahel et lui donner ma sensation et quelques
suggestions [5].
La Callas
ce soir à l’Iris au lieu de demain
soir à l’Iris. Parvenir à y aller en trinité…
22 heures 40 + … je n’y suis
pas parvenu, mais cette seconde fois me prend plus
encore que la première. Notes et photos. Autrement que
de l’amour, bien plus. Pas de fascination non plus, mais
admiration, sympathie, partage de beaucoup, souffrance
et sommet d’art. A nouveau donc, Maria by
Callas : documentaire de Thomas VOLF. Je
suis pris bien plus que la première fois. Noté pendant
la projection… soit
les entretiens qu’elle accorde, soit les fragments
d’interprétation.
Je ne suis pas arrivé à retenir
la première réplique de cet entretien, au film
défectueux et noir-e-blanc, mais au texte totalisant à
mon sens le regard qu’elle avait sur l’ensemble de sa
vie et sur son art. L’incompatibilité absolue entre sa
carrière et une vie de famille, qu’elle n’eut donc pas …
les photos d’enfance. Elle a un regard qui encercle le
visage du vis-à-vis qui l’interroge en faisant un cercle
de droite à gauche, le sens des aiguilles d’une montre…
Son professeur et confidente de toute sa vie, la repère
initialement par
son regard. Docile, intelligente, travailleuse. Elle était
très musicale et musicienne. Le piano, l’écoute de toutes
les autres voix…
Trieste 1953… Milan 1954… La Norma,
1955, elle a l’air heureuse. Elle donne toujours
l’impression de lutter, de sourire. Elle énonce par
pensée. Elle a toujours l’air absente, absorbée
intérieurement, et pourtant elle regarde, à la ronde.
C’est vraiment le cas d’employer cette expression.
Saluant, elle s’incline comme une enfant, presque la
révérence mais de toute la corps en une seule courbe
continue. Il semble qu’en chantant, elle s’accompagne
elle-même plus qu’elle ne chant « directement ».
Suppliante et soulagée, elle remercie en appelant. La
sensation qu’elle a besoin d’être protégée. – Rome, un
drame, le 2 Janvier 1958… elle attrape du mal d ans sa
loge, obligée d’annuler. Une véritable mise à mort par
les médias et les critiques. Présence du président de la
République italienne. Le petit caniche noir dans ses
bras ou autour d’elle, à partir de Lisbonne. La revanche
à Chicago. La question du mari, le succès lui a
tourné la tête alors qu’il n’y est pour rien. Aristote ONASSIS
(elle l’appelle Aristo), plein de vie et source de
vie, il m’a libéré, je suis devenue très féminine avec
lui. Berlin,
Novembre 1959. La gloire me terrifie, parce qu’il
ne fait pas bon là-haut…. J’ai besoin de ressentir ce que
je fais, interprète
donc jamais à l’identique. Diction excellente, notamment
en français…Paris 1963, discrétion, une finesse toute
spéciale. Elle s’accompagne elle-même de son chant. Elle
sourit au ciel. Ceux qui ne sont pas beaux… Avoir
la possibilité de parler, même si je parle mal, est un
privilège... Paris
Avril 1965, çà m’étonne que l’on me… tellement. ..
Je donne l’illusion d’un univers, de quelque chose de
mieux que ce que les gens voient et vivent….Comme un baiser de
reconnaissance. Le regard de qui chante..Janvier 1968,
après son divorce, elle écrit à Aristo. Je t’aime
corps et âme, et je souhaite qu’il en soit de même de toi
pour moi…. J’ai besoin de ton amour et de ton respect…Je
n’ai pas de rancoeurs, mais de la souffrance. Eloge de PASOLINI
avec qui elle tourne Médée. Le peu de jeunesse
qui me reste. … Elle
chante joyeusement. Des séquences presqu’envoûtantes
d’une présence important plus encore que le chant : Carmen,
si tu n m’aimes pas. Le passé selon la Traviatta.
A deux reprises, dont le final du film, du noir et
blanc, avec elle se détachant ainsi que le chef de
l’orchestre, sur l’ensemble de celui-ci et des
musiciens. Il semble alors qu’elle résume et plaide son
existence entière.
Retour à la maison, ma femme,
la 3ème chaîne. France GALL,
en hommage, et évocation de Michel BERGER
son mari, (qui a composé aussi pour Johnny, etc… )mort à
42 ans. Sa fille atteinte de mucoviscidose. Je n’ai
d’elle que le souvenir d’une soirée à Blois : poupée de cire, poupée de son…
sacré Charlemagne…
Printemps de 1966, j’y représente le préfet. Bien, mais
sans plus. Et je découvre une femme restée longtemps
très jeune, au regard sur elle-même très serein, une
exigence de respect du public, un devoir de travail
jusqu’à la limite des forces, des moments d’entretien,
elle en rose et blanc, assise sur ce qui semble des
degrés couleur blanche, comme des marches d’escalier
hors échelle. Elle intéresse et retient. Il y a eu la
mue que je n’ai pas suivie, celle des spectacles à
beaucoup de musiciens, de figurants, de danseurs. BERGER
donc, il n’a rien en lui-même, mais il a tout en
live… Le bonheur, on n’en parle pas, ce n’est pas
intéressant. Puis
le succès . Ce que j’attendais, je l’avais… Ses amitiés
de femmes africaines. J’ai
traversé pour aller là où elles sont… évoluer parmi eux (les Sénégalais,
paysages de marché, d’une longue passerelle de bois,
reliant deux plages et les végétations les bordant)…
j’ai toujours pensé que la vie, c’est l’homme, mais la vie
aurait été beaucoup moins belle sans les amitiés
féminines…. J’avais, là, le sentiment d’aller jusqu’au
bout de ce que je pouvais faire. Elle dit, comme je ne
l’ai jamais entendu aussi clairement, ce que produit la
scène, la foule, la cohérence des spectateurs. Une
véritable transmutation pour l’artiste. Donc vraiment du
métier, pas la chansonnette, qui m’avait semblé à mes
vingt ans, et l’hommage donne des séquences de films
amateurs en famille.
De ces deux artistes, en des
genres totalement différents, et pour des époques très
différentes, Maria CALLAS meurt en Septembre 1977, donc
quarante ans avant France GALL, et que les techniques
d’aujourd’hui, le cinéma et la télévision, permettent
d’écouter et de regarder ensemble, je retiens que les
politiques devraient prendre leçon et modèle sur les
artistes (DG en fut, au point que Stanley HOFMANN a
écrit un livre sur ce thème : de Gaulle,
artiste de la politique. Le travail intense
pour préparer, pour mettre en scène, ré-imaginer, mettre
en cause, et surtout pour cette part qui absorbe tant
les politiques : donner du spectacle, se donner en
spectacle, faire son image, sans souci ni du réel, ni de
la vérité, tenir compte du public, le respecter… France
GALL… respecter les auteurs, les compositeurs, donc le
rôle à tenir : CALLAS, et donner vraiment à ressentir,
éprouver et donc admirer et partager bien plus plus que
l’ordinaire :; la beauté souhaitée de tous, exauçant
tout.
Un couple se construit à
trois, l’enfant. Qu'il y en ait un ou plusieurs, chacun
est unique pour cette construction, je l'éprouve avec
Marguerite, je l'ai éprouvé à neuf, ma fratrie.
La vie éternelle pour l’homme,
l’être humain, prouvée par le couple mrot et
résurrection. Le terrestre, corps et sang, pain et vin,
est une éternité.
Le passé, de plus en plus, m’est davantage
présent que le présent ; il m’habite bien davantage. Le
présent est décor, réceptacle, que j’oublie (et qui
d’ailleurs me laisse libre, ne s’impose pas), tant je
suis habité, rempli par le passé et que je le revis. Pas
du tout statique : entier, intégral.
Maria CALLAS, mon premier
disque CD, et donné par ma mère, elle qui m’apprit à
écrire lettres et mots, puis me mit en mains les livres
qui m’ont constitué.
[1] - Le 07/01/2018 à 21:37,
Bertrand Fessard de Foucault a écrit :
Cher Ahmed,
consacrant ma journée de demain ou presque au papier
convenu, pouvez-vous cependant me confirmer que vous
l'attendez bien.
Bonne suite
de soirée.
Le 08/01/2018 à 00:36, Ahmed
ould Cheikh a écrit :
Depuis trois
semaines le journal n’est pas paru, l’imprimerie
nationale n’ayant ni du papier ni de l’argent pour en
acheter
[2]
- Le 08/01/2018 à 08:19,
Bertrand Fessard de Foucault a écrit :
Cher
Philippe, je réitère mes voeux pour vous, les vôtres
et ce que vous faites.
Et
permettez-moi deux questions : travaillez-vous
directement avec le Président, prenant ses consignes
et regardant avec lui réflexions et projets,
assistant à ses entretiens avec ses homologues ?
êtes-vous en position de lui donner à lire ce que je
lui envoie par la poste à vos bons soins ?
L'organigramme vous donne deux adjoints : y a-t-il
une répartition des tâches et une organisation de la
communication vers le Président et retour ?
Quoi qu'il en
soit, je prépare pour lui - la poste vers vous - une
note que j'essaye de faire courte : penser à nouveau
notre politique étrangère.
Chaleureusement.
[3]
- Le 08/01/2018 à
07:42, Olivier BRISSON a écrit :
Si, la France doit
accueillir toute la misère du monde. On a bien
accueilli les ancêtres Ciotti, les parents Sarkozy,
Valls, Balkany…
Le 31 /12/2017
La police de
Cologne a envoyé un message de bonne année en
allemand, anglais, français et arabe, soulevant
l’indignation d’un député d’extrême droite qui parle
de « hordes d’hommes barbares musulmans et violents… »
Apres la haine des
Juifs, comme son grand-père ministre d’Hitler, la
haine des Arabes. C’est ce qu’on appelle
l’antisémitisme au sens propre…
Le 01/01/2018
De jeunes crétins
pas éduqués agressent des policiers sans réaliser
qu’ils vont justifier une répression dont ils seront
coupables et victimes…
Le 02/01/2018
Israël veut
expulser 40000 migrants en situation irrégulière qui
devront choisir entre expulsion ou incarcération pour
une durée indéterminée…
Mais, à la
différence du peuple qui a quitté l’Egypte avec Moise,
ces migrants n’ont pas de Terre Promise…
Le 03/01/2018
Macron veut faire
adopter une loi pour lutter contre les fausses
nouvelles en période électorale.
Si le contenu n’est
pas connu, son titre l’est : la loi Trump…
Le 04/01/2018
Une élection
partielle en Virginie se termine par une égalité
parfaite : 11608 voix aux Républicains. 11608 aux
Démocrates.
La loi prévoit dans
ce cas un tirage au sort par une main innocente. Le
tirage au sort a désigné le Républicain. Reste en
recours au Démocrate à contester l’innocence de la
main du tireur…
Le 05/01/2018
Trump se décrit
comme un « Génie » très stable.
Génie sans frotter
pour les taches difficiles.
Génie sans bouillir
pour toutes les couleurs.
On n’a plus qu’à
choisir…
Le 06/01/2018
La police
saoudienne a arrêté 11 pauvres princes qui
protestaient pour obtenir une compensation financière
leur permettant de payer leurs factures d’eau et
d’électricité…
La prochaine fois,
ils auront intérêt à envoyer leurs chauffeurs et leurs
majordomes manifester à leur place…
Le 07/01/2018
[5]
- Merci,
cher Jean-Marc, pour la lecture de votre réflexion,
à usage public. Texte excellent, aisé à lire,
structurant la pensée et faisant préalable à toutes
propositions.
Oui, pour l'initiative verte. D'accord avec "vos" six handicaps : c'est évidemment le sixième qui importe le plus et le résoudre sera certainement "déclencheur" pour l'amenuisement des cinq autres. Il n'a pas été (à ma connaissance) vraiment étudié, pays par pays, pourquoi le discours de La Baule n'a pas eu l'effet d'entrainement que nous espérions (texte inspiré en partie par l'Abbé Pierre ayant beaucoup dialogué à l'époque avec Alfa Condé, encore dans l'opposition... je crois vous l'avoir déjà dit) : ajoutez donc deux-trois lignes après votre citation de François Mitterrand. D'accord aussi sur votre réserve à propos d'une cause libyenne aux accentuations de l'insécurité actuelle.
La "composante diplomatique" doit vraiment s'appuyer sur de jeunes diplomates locaux à discerner par nous, localement ou aux Nations-Unies que nous imposerons en groupe de travail plurinational aux chefs d'Etat concernés, et sur l'Union européenne (la ressource du vice-président ad hoc de la Commission). Dites-le davantage.
Militaire (je fais lire l'ensemble du papier à mon ancien attaché de défense au Kazakhstan, qui couvrait l'Asie centrale, a connu l'Afghanistan et a commandé en second les forces Nations Unies au Darfour). Il me semble qu'il y a une action de formation et de spécialisation des éléments fournis par chaque Etat sahélien à l'ensemble : formation locale, formation dans nos écoles militaires pour les officiers. Plus que de la finance, de la formation en coopération et mêlant les encadrements de chacun des Etats aux autres.
Développement. Surtout l'action de proximité "en brousse" : le médical, le scolaire, le paramilitaire, le "religieux". Là-dessus, le besoin est le même chez nous que là-bas, il faut que l'Islam soit vécu comme une structure et un partage de vie spirituelle, individuellement et en communauté. En revanche, c'est un défi encore plus important que celui de la bonne gouvernance et d la "démocratie participative" : l'Islam ne doit plus être une matrice d'intolérance pour l'autre, l'autre et les autres formes de vie sociale, l'autre religion notamment la chrétienne. Nous devons arriver chez nous et là-bas à discerner des autorités morales conscientes du désastre pesant de plus en plus sur l'Islam s'il doit finir par une assimilation complète avec le djihad. ,e ambition de parvenir en peu de générations à la laïcité en pays qui ont construit (le monde arabe ou la "nation" arabe) leur unité contemporaine et souvent très récente sur un Islam sommaire, récitatif, seulement comportemental (et machiste, quoiqu'en sous-main les femmes le contestent avec efficacité).
Bravo. Avec vous.
N B Avez-vous rencontré l'ambassadeur Pierre Lafrance ?
Oui, pour l'initiative verte. D'accord avec "vos" six handicaps : c'est évidemment le sixième qui importe le plus et le résoudre sera certainement "déclencheur" pour l'amenuisement des cinq autres. Il n'a pas été (à ma connaissance) vraiment étudié, pays par pays, pourquoi le discours de La Baule n'a pas eu l'effet d'entrainement que nous espérions (texte inspiré en partie par l'Abbé Pierre ayant beaucoup dialogué à l'époque avec Alfa Condé, encore dans l'opposition... je crois vous l'avoir déjà dit) : ajoutez donc deux-trois lignes après votre citation de François Mitterrand. D'accord aussi sur votre réserve à propos d'une cause libyenne aux accentuations de l'insécurité actuelle.
La "composante diplomatique" doit vraiment s'appuyer sur de jeunes diplomates locaux à discerner par nous, localement ou aux Nations-Unies que nous imposerons en groupe de travail plurinational aux chefs d'Etat concernés, et sur l'Union européenne (la ressource du vice-président ad hoc de la Commission). Dites-le davantage.
Militaire (je fais lire l'ensemble du papier à mon ancien attaché de défense au Kazakhstan, qui couvrait l'Asie centrale, a connu l'Afghanistan et a commandé en second les forces Nations Unies au Darfour). Il me semble qu'il y a une action de formation et de spécialisation des éléments fournis par chaque Etat sahélien à l'ensemble : formation locale, formation dans nos écoles militaires pour les officiers. Plus que de la finance, de la formation en coopération et mêlant les encadrements de chacun des Etats aux autres.
Développement. Surtout l'action de proximité "en brousse" : le médical, le scolaire, le paramilitaire, le "religieux". Là-dessus, le besoin est le même chez nous que là-bas, il faut que l'Islam soit vécu comme une structure et un partage de vie spirituelle, individuellement et en communauté. En revanche, c'est un défi encore plus important que celui de la bonne gouvernance et d la "démocratie participative" : l'Islam ne doit plus être une matrice d'intolérance pour l'autre, l'autre et les autres formes de vie sociale, l'autre religion notamment la chrétienne. Nous devons arriver chez nous et là-bas à discerner des autorités morales conscientes du désastre pesant de plus en plus sur l'Islam s'il doit finir par une assimilation complète avec le djihad. ,e ambition de parvenir en peu de générations à la laïcité en pays qui ont construit (le monde arabe ou la "nation" arabe) leur unité contemporaine et souvent très récente sur un Islam sommaire, récitatif, seulement comportemental (et machiste, quoiqu'en sous-main les femmes le contestent avec efficacité).
Bravo. Avec vous.
N B Avez-vous rencontré l'ambassadeur Pierre Lafrance ?
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