mardi 8 août 2017

homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? - textes du jour


Lundi 7 Août 2017

Prier… développement des textes d’hier [1]. Le drame de notre humanité, de notre foule et de celui que Dieu lui envoie. Moïse désemparé : Pourquoi traiter si mal ton serviteur ? Pourquoi n’ai-je pas trouvé grâce à tes yeux que tu m’aies imposé le fardeau de tout ce peuple ? est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple… Je ne puis, à moi seul, porter tout ce peuple : c’est trop lourd pour moi. Jésus partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elle suivirent à pied. En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de compassion envers eux.  Aujourd’hui, c’est la contestation, le manque de foi envers celui qui pourtant nourrit le peuple de la manne et appelle pour de la viande, qui multiplie les pains et les poissons : le Seigneur parle-t-il uniquement par Moïse ? Ne parle-t-il pas aussi par nous ?  … C’est un fantôme… « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux » Jésus lui dit : »Viens ! ». Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus, mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! ». Aussitôt, Jésus étendit la main et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » [2] Moïse n’est qu’intercesseur : « Dieu, je t’en prie, guéris-là ! » Myriam, sa sœur, était couverte d’une lèpre blanche comme la neige. Aaron se tourna vers elle, et voici qu’elle était lépreuse. Tous deux avaient pensé être autant chargés de mission que Moïse lui-même. Dieu avait répliqué : quand il y a parmi vous, un prophète du Seigneur, je me fais connaître à lui dans une vision, je lui parle dans un songe. Il n’en est pas ainsi pour mon serviteur Moïse … c’est de vive voix que je lui parle, dans une vision claire et non pas e énigmes ; ce qu’il regarde, c’est la forme-même du Seigneur. Nous voici instruits en supplément de ce que nous apprend la Transfiguration. Quant aux disciples qui ont vu le Christ les rejoindre en marchant sur les eaux puis Pierre, en leur nom, prendre peur et perdre pied, ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! ». Textes de nos interrogations courantes, pourquoi lui (Moïse) et pas moi ?  et aveu si fréquent de Jésus, émerveillé de la foi de tel ou tel, étonné du manque de foi de l’un de ses plus proches disciples.
Les nouvelles de la mi-journée. L’accident car/camion dans les Landes, il y a deux ans, les normes pas respectées pour un réservoir d’appoint. Les élus qui se remuent. Adrien QUATENNENS, élu à 50 voix près sans doute avec l’appui de Martine AUBRY, en quelques semaines, la coqueluche des médias parlementaires sans que ce soit spécialement pour la France insoumise. Une Sandrine LE FEUR, intimidée au possible et d’apparence insuffisante, autant que la nouvelle ministre des Armées : les circonstances pour qu’elles correspondent à leurs fonctions ou à l’idée que l’ « on » s’en fait… Le procès de Cédric HERROU en appel : héberger puis aider en régularisation des réfugiés passant la frontière franco-italienne par les Alpes. Evidemment, un verdict, des textes… scandaleux. Perspective du vote de la loi de moralisation… pas grand monde dans l’hémicycle, ce qui ajoutera au blâme ou au scepticisme. Focalisation sur la suppression de la réserve parlementaire qui va mettre en difficulté nombre d’associations, tandis que les concours de l’Etat aux collectivités locales vont se réduire énormément. Une Clémentine AUTAIN, fort calibre, communisante, la France insoumise, adjointe au maire de Paris, elle remarque qu’es qualités la femme du président de la République a déjà secrétariat et garde du corps. Pourquoi plus pour Brigitte M. ? continuant la chronique du jour, elle fait revenir sur l’évasion fiscale. Manifestement de l’avenir. L’Elysée a répliqué aussitôt, cf. Le Point en fin de matinée, mais le commentaire charge l’impétrante [3]. Il avait été d’abord compris qu’elle allait se passionner pour l’éducation nationale puisqu’enseignante professionnelle. Pétition contre tout statut. Du mal à comprendre ce genre de cécité chez EM, il est vrai qu’il y en a beaucoup : la paille dans l’œil des autres, il la voit aussiôt. Le Congrès à Versailles pour qu’il s’adresse aux parlementaires réunis : 300.000 euros… Pétition ayant déjà (le 5) réuni 120.000 internautes contre le statut… La voici marraine du bébé panda qui vient de naître à Bauvoir. 

 17 heures 20 + Je commence enfin de lire le discours présidentiel au Congrès du Parlement – Versailles . 3 Juillet dernier. [4]

 17 heures 44 + Voulant vérifier un point, ses dates de secrétaire général adjoint à’ l’Elysée avec FH, je consulte la biographie wikipédia que j’avais copié/collé le 10 Mai, et vais à la version d’à présent : une polémique entre contributeurs à la notice interdit en ce moment toute modification (je tombe bien…), je vois déjà un rôle (et probablement un double jeu) dans le financement du Monde en 2010 et le compagnonnage avec Alain MINC après qu’il ait refusé un poste de DG du MEDEF que lui offre PARISOT. La question de savoir s’il a fait Normale-Sup. et d’un mémoire avec tel assistant n’est pas assurée. La certitude est qu’on lui propose beaucoup, DG de PARISOT au MEDEF, la direction du cabinet de FILLON en 2010, qu’il entre d’emblée à l’Elysée avec FH, nommé le 15 Mai, mais est paradoxalement déçu de l’arrivée de JPJ, remplaçant  PRL, censément moins compétent en économie. La municipale d’Amiens lui est proposé en 2014, il refuse ce qui l’élimine pour FH d’une entrée dans le premier gouvernement VALLS. Beaucoup de paradoxes dans ses liaisons politiques, qui changent donc entre 2005 et 2015 et en font donc un solitaire. Il n’y a plus d’osmose avec JPJ, y en a-t-il eu avec FH ? ses projets alors sont une « boîte » de conseil financier, sans qu’on sache quoi avec certitude. Comment ne pas relever les indices majeurs que FH en commençant son mandat présidentiel n’a plus de conviction socialiste assurée. – Il entre au gouvernement en 2015, sans avoir été et de loin le premier choix à la démission de MONTEBOURG et en Février 2016, il perd un rang protocolaire et doit s’effacer à propos de la loi Travail. Il n’a pas agi comme l’Etat en avait les moyens pour Alstom. La moitié de l’épaisse notice (66 pages, au lieu des 49 de la version du 10 Mai) est faite de près de 500 références. L’homme, donc, passionne mais demeure inconnu, y compris en des éléments de sa biographie. Il est arrivé à la première place, il faut le reconnaître, par lui-même. Mais qui est-il ?

 19 heures 52 + Continué, c’est insipide [5]. S’agit-il de diagnostiquer l’état d’esprit des Français, sans regarder le pays dans son ensemble, l’état du monde aussi. On ne voit pas bien dans ce texte où l’on va, et c’est à l’image de ce que nous vivons. Une ambition, certes mais qui est personnelle et assouvie, mais une perspective ? une trajectoire pour le pays ? pour l’Europe ? Je n’en suis qu’aux deux premières pages sur dix-neuf… et puis, surtout cela manque de souffle.


[1] -  Nombres XI 4 à 15 ; psaume LXXXI ; évangile selon saint Matthieu XIV 13 à 21

 [2] -  Nombres XII 1 à 13 ; psaume LI ; évangile selon saint Matthieu XIV 22 à 26

[3] - Ce rôle, la très populaire épouse du chef de l'Etat l'assume déjà depuis trois mois: accueil avec son mari du couple Trump à Paris, entretiens avec les pops stars Rihanna et Bono sur des sujets humanitaires, réponse aux quelque 200 lettres qu'elle reçoit quotidiennement...
Outre ces fonctions de représentation, Brigitte Macron souhaiterait particulièrement se consacrer à l'avenir aux questions liées au handicap et à la maladie, d'après le quotidien Le Figaro.
Ailleurs en Europe, les attributions des conjoints de dirigeants ne font pas débat. En Allemagne, le mari de la puissante chancelière Angela Merkel, le physicien Joachim Sauer, n'a aucun statut officiel et cultive une discrétion absolue, tout comme l'époux de la Première ministre britannique Theresa May, Philip. – Le Point.fr de ce jour

[4] - convention : surligné en rouge, ce que je retiens . italique, mon commentaire

En son article 18, la Constitution permet au Président de la République de prendre la parole devant le Parlement réuni à cet effet en congrès. Il est des heures
Oui, car nous vivons une étape aussi nouvelle que le fut le retour du général de Gaulle « aux affaires » en 1958 ou la victoire de la gauche en la personne de François Mitterrand en 1981. Va-t-il caractériser cette étape ? en faire une novation pour le pays ?
qui, de cette possibilité, font une nécessité. Les heures que nous vivons sont de celles-là. Le 7 mai dernier, les Français m’ont confié un mandat clair. Le 18 juin, ils en ont amplifié la force en élisant à l’Assemblée nationale une large majorité parlementaire.
Non, le mandat n’est pas clair. Emmanuel Macron a bénéficié de circonstances exceptionnelles : l’empêchement de François Fillon et le faire-valoir de Marine Le Pen. Il a été élu par défaut et moyennant des abstentions, passées de % le 23 Avril à % le 7 Mai, et l’Assemblée nationale où il dispose effectivement d’une majorité (le parti qu’il a fondé y comptant en propre députés) n’a été désignée que par une minorité de % des Français).
Je veux aujourd’hui vous parler du mandat que le peuple nous habile : parler d’élu à élus a donné, des institutions que je veux changer nous dira-il pourquoi ? car c’est hors mandat et des principes d’actions que j’entends suivre.
*
I. Ce sont mille chemins différents qui nous ont conduits ici aujourd’hui, vous et moi, animés par le même désir de servir. Et même si ce désir n’a pas le même visage, pas la même forme, même s’il n’emporte pas les mêmes conséquences, nous en connaissons vous et moi la source : le simple amour de la patrie. Certains font de la politique depuis longtemps ; pour d’autres, au nombre desquels je me range, c’est loin d’être le cas.
Faux. Emmanuel Macron sans doute n’a jamais été élu d’une commune, d’une circonscription, mais il est en politique depuis ses adhésions successives à Jean-Pierre Chevènement et au Parti socialiste. Il a interrogé pour savoir comment être et s’y prendre : Michel Rocard. Il rapporte les travaux de la commission Attali « sous » Nicolas Sarkozy. Il est secrétaire général adjoint à l’Elysée les deux premières années du mandat de François, et de fait le principal conseiller économique de celui-ci. Auparavant, il lui a été proposé la direction des services du MEDEF puis celle du cabinet de François Fillon (2010), renouvelé dans la fonction de Premier ministre.

[5] - Vous soutiendrez ou vous combattrez, selon vos convictions, le gouvernement que j’ai nommé. Mais à la fin nous savons tous que quelque chose de très profond nous réunit, nous anime et nous engage. Oui, le simple amour de la patrie - que celle-ci s’incarne dans la solitude des collines de Haute Provence ou des Ardennes, dans la tristesse des grands ensembles où une partie de notre jeunesse s’abîme, dans la campagne parfois dure à vivre et à travailler, dans les déserts industriels, mais aussi dans la gaieté surprenante des commencements. C’est plat sinon prudhommesque. De cet amour nous tirons tous, je crois, la même impatience, qui est une impatience d’agir. Elle prend parfois les traits de l’optimisme volontaire, d’autres fois ceux d’une colère sincère. Pas mal dit Toujours elle découle de cette même origine. Nous avons, vous et moi, reçu le mandat du peuple. Il flatte en faisant mine que tous les élus sont de mêmes nature et rang… Qu’il nous ait été donné par la nation entière ou par les électeurs d’une circonscription, ne change rien à sa force. Qu’il ait été porté par le suffrage direct ou par le suffrage indirect ne change rien à sa nature. Qu’il ait été obtenu voici un certain temps déjà, ou bien récemment à l’issue d’une campagne où toutes les opinions ont pu s’exprimer dans leur diversité, et que vous incarniez ces opinions différentes, ne change rien à l’obligation collective qui pèse sur nous. Cette obligation est celle d’une transformation résolue et profonde, tranchant avec les années immobiles ou avec les années agitées – toutes au résultat également décevant. – voilà la pétition décisive, qui a fondé son mouvement et caractérisé sa candidature. Mais la formule est vague que ce sont ces années : dates ? qui commandait ? Aucun nom propre encore. C’est par cette voie que nous retrouverons ce qui nous a tant manqué, la confiance en nous, la force nécessaire pour accomplir nos idéaux. Ce qui nous est demandé par le peuple français, c’est de renouer avec l’esprit de conquête qui l’a fait, pour enfin le réconcilier avec lui-même. je ne crois pas que la réconciliation entre qui et qui, ou de qui avec quoi ? soit la préoccupation ou l’analyse premières du pays. En vous élisant, dans votre nouveauté radicale, à l’Assemblée nationale, le peuple français a montré son impatience à l’égard de ce monde politique fait de querelles stériles et d’ambitions creuses où nous avions vécu jusqu’alors. Ce devient méprisant, et qui fait partie de cet amalgame ? C’est à une manière de voir la politique qu’il a donné congé. En accordant leur confiance à des femmes et des hommes nouveaux, les Français ont exprimé une impérieuse attente, la volonté d’une alternance profonde. Il n’y a pas que cela et en arrêtant aussi vite ses diagnostics sur le sens de sa victoire et sur l’attente des Français, il me semble se bloquer intellectuellement. Je suis sûr que vous en êtes tous aussi conscients que moi. Et je sais bien, aussi, que les sénateurs en ont une pleine conscience, bien que leur élection soit plus ancienne, parce qu’ils ont perçu, eux si attentifs par nature aux mouvements du temps, les espoirs nouveaux que l’expression du suffrage universel direct a fait naître. Etre fidèle à ce que le peuple français a voulu suppose donc une certaine forme d’ascèse, une exigence renforcée, une dignité particulière. C’est beaucoup extrapoler et entrer dans l’ordre moral, avec ou sans guillemets.. Les mauvaises habitudes reviennent vite. On le constate depuis le début du nouveau mandat. Marqués par une époque de cynisme, de découragement, et j’ose le dire de platitude, nombreux encore sont ceux qui spéculent sur un échec qui justifierait leur scepticisme. Il vous appartiendra, il nous appartiendra de les démentir. Et il nous appartiendra aussi de convaincre tous ceux qui attendent, qui nous font confiance du bout des lèvres, tous ceux qui n’ont pas voté. Tous ceux aussi que la colère et le dégoût devant l’inefficacité de leurs dirigeants politiques ont conduit vers des choix extrêmes, c’est en politique, le vrai sujet. d’un bord ou de l’autre de l’échiquier politique, et qui sont des choix dont la France, dans sa grandeur comme dans son bonheur, n’a rien à attendre. Erreur grave que de condamner la France insoumise et le Front national, ainsi, et si sommairement.Ce mandat du peuple que nous avons reçu, quel est-il exactement? Pour le savoir, il faut sortir de ce climat de faux procès où le débat public nous a enfermés trop longtemps. Il nous faut retrouver de l’air, de la sérénité, de l’allant. Il y faut un effort parce que ces faux procès sont nombreux. Il se répète… je ne sais ce que « cela » a produit par oral, mais c’est ennuyeux.

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