lundi 21 août 2017

puis viens ! - textes du jour


Lundi 21 Août 2017

07 heures 40 + Eveillé depuis une heure. Couché hier à minuit et demi. Nous ne tenons pas nos contestations d’amendes de stationnement à Vannes… reprendre. – Chercher pour l’édition de mes courriels quotidiens, et urgent : le compte-rendu de mon livre pour l’E.N.A., la compilation de l’annuaire, les quotidiens régionaux, me situer dans le cours actuel, faire que mon livre de ce printemps ne soit pas tout à fait perdu. S’il plaît à Dieu.
Textes du jour… tant de fois délivrés par Dieu, ils s’obstinent dans leur idée [1] La saint-Pie-X et les crises de l’Eglise pré-contemporaine : la question française (la loi de séparation) et la crise moderniste [2]. De la seconde, je ne sais rien, ni en thèmes ni en protagonistes. Nous n’avons plus ce genre de crises, mais notre mal est bien plus profond que la question de comprendre les Ecritures. Il ne s’agit plus de connaître mais vraiment de renaître, pour notre propre foi en collectivité et pour cette responsabilité morale que nous avons de notre époque, sans dirigeants ni discernements, tellement à vau-l’eau, et que structureraient négativement ( ?) le terrorisme et l’angoisse climatique (en fait celle de l’avenir du vivant, nos compagnons de planète disparaissant, la faute à qui ? à nous ?).
 
22 heures 59 + Forts entretiens ce matin avec Sœur C... puis ce soir avec le cher Arsène, arrivé en début d’après-midi. . Tandis qu'à table, un instant,  je crois regarder dans le vague et m’absente sans doute mentalement, ma chère femme me trouve un regard dur, dur, comme elle et Marguerite m’en avaient vu dur à faire peur, quand elles m’ont croisé en voiture sans que je ne m’en aperçoive. Cette dureté du regard, je ne me l’explique pas, sinon une rancœur envers personne, pas même le sort car je suis heureux d’être devenu qui je suis et deviendrai, tel que je suis. Mais c’est un fait que je n’ai pas "eu" ce que l’on offre et maintient pour d’autres. Que tout s’est terminé si tôt dans ma vie professionnelle.
Le personnage de Pie X, fascinant, mais ce prêtre polonais ayant exercé au-delà de l’actuelle frontière : zèle pour éveiller et maintenir la foi de ses paroissiens. Martur de fait du régime communiste là-bas + 1964. – L’homme dont Matthieu ne dit rien : quelqu’un, mais tout le texte est un mouvement. Quelqu’un s’approcha de Jésus… Va, vends… Puis viens, suis-moi… le jeune homme s’en alla. Dialogue connu, mais qui considéré avec lenteur, st intense : ce qui est bon ? Celui qui est bon, c’est Dieu, et lui seul ! pas une chose, pas une qualité, pas un concept, une personne que le Christ est seul placé, infiniment mieux que quiconque pour le connaître. Le jeune homme a u ;n but : la vie éternelle, Jésus lui répond selon lui : si tu veux entrer dans la vie. Sans qualificatif. L’interlocuteur de Jésus précise et creuse : que me manque-t-il encore ? Lui-même ne le sait pas, mais il a la curiosité d’une existence entière, la sienne, vécue et à venir. Suivre le Christ n’est que l’aboutissement du processus de choix et de préférence. Les réponses du Christ font encore changer de registre celui qui st venu à lui : si tu veux être parfait… puis viens, suis-moi. Dieu n’est plus évoqué, la vie éternelle non plus, mais un trésor dans les cieux. Par analogie, l’argent et ce qui perd le disciple putatif.




[1] - Juges II 11 à 19 ; psaume CVI ; évangile selon saint Matthieu XIX 16 à 22

[2] - calme inventaire par Benoît XVI en audience du 18 octobre 2010
Le pontificat de saint Pie X a laissé une marque indélébile dans l’histoire de l’Eglise et fut caractérisé par un effort important de réforme, résumé dans la devise Instaurare omnia in Christo, «Renouveler toute chose dans le Christ». En effet, ses interventions bouleversèrent les divers milieux ecclésiaux. Dès le début, il se consacra à la réorganisation de la Curie Romaine; puis il lança les travaux de rédaction du Code de Droit canonique, promulgué par son successeur Benoît XV. Il promut ensuite la révision des études et de l’«iter» de formation des futurs prêtres, en fondant également divers séminaires régionaux, équipés de bibliothèques de qualité, et de professeurs bien préparés. Un autre domaine important fut celui de la formation doctrinale du Peuple de Dieu. Depuis les années où il était curé, il avait rédigé lui-même un catéchisme et au cours de son épiscopat à Mantoue, il avait travaillé afin que l’on parvienne à un catéchisme unique, sinon universel, tout au moins italien. En authentique pasteur, il avait compris que la situation de l’époque, notamment en raison du phénomène de l’émigration, rendait nécessaire un catéchisme auquel chaque fidèle puisse se référer indépendamment du lieu et des circonstances de vie. En tant que Souverain Pontife, il prépara un texte de doctrine chrétienne pour le diocèse de Rome, qui fut diffusé par la suite dans toute l’Italie et le monde. Ce catéchisme appelée «de Pie X» a été pour de nombreuses personnes un guide sûr pour apprendre les vérités de la foi en raison de son langage simple, clair et précis et de sa présentation concrète.
Il consacra une grande attention à la réforme de la Liturgie, en particulier de la musique sacrée, pour conduire les fidèles à une vie de prière plus profonde et à une participation plus pleine aux sacrements. Dans le Motu proprio Parmi les sollicitudes (1903), première année de son pontificat, il affirma que le véritable esprit chrétien a sa source première et indispensable dans la participation active aux sacro-saints mystères et à la prière publique et solennelle de l’Eglise (cf. AAS 36 [1903], 531). C’est pourquoi, il recommanda de s’approcher souvent des sacrements, encourageant la pratique quotidienne de la communion, bien préparés, et anticipant de manière opportune la première communion des enfants vers l’âge de sept ans, «lorsque l’enfant commence à raisonner» (cf. S. Congr. de Sacramentis, Decretum Quam singulari: AAS 2 [1910], 582).
Fidèle à la tâche de confirmer ses frères dans la foi, saint Pie X, face à certaines tendances qui se manifestèrent dans le domaine théologique à la fin du XIXe siècle et aux débuts du XXe siècle, intervint avec décision, condamnant le «Modernisme», pour défendre les fidèles de conceptions erronées et promouvoir un approfondissement scientifique de la Révélation, en harmonie avec la Tradition de l’Eglise. Le 7 mai 1909, avec la Lettre apostolique Vinea electa, il fonda l’Institut pontifical biblique. Les derniers mois de sa vie furent assombris par les grondements de la guerre. L’appel aux catholiques du monde, lancé le 2 août 1914 pour exprimer «la douleur aiguë» de l’heure présente, était le cri de souffrance d’un père qui voit ses fils se dresser l’un contre l’autre. Il mourut peu après, le 20 août, et sa réputation de sainteté commença à se diffuser immédiatement au sein du peuple chrétien.



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