jeudi 31 août 2017

que nous puissions revoir votre visage et compléter ce qui manque à votre foi - textes de ce jour



Jeudi 31 août 2017
 
                                                         07 heures 45 + Rassasie-nous de ton amour au matin… que vienne sur nous la  douceur du Seigneur notre Dieu ! [1]
 

22 heures 54 + La densité de tout, tellement tout et chaque tout me paraît très signifiant, chaque tout importe : notre moment politique, probablement le plus important depuis 1958 mais ni par lumière ni par constructivité, plutôt un terrible mais serein constat. En regard et saisissant, hier soir sur la 3, la biographie simplifiée de la reine Elisabeth II, la dévotion au devoir d’Etat et l’intelligence, la leçon d’une monarchie à ceux qui ont dégénéré le legs de l’homme du 18-Juin. En ajout pas inutile, la biographie du prince Philip. Avant-hier, sur Arte, les derniers états de la France d’armistice, Sigmaringen, présentation d’erreurs et de contre-sens mais donnant une sensation quand même juste. La présentation du livre-thèse de Régis DEBRAY, donné comme philosophe, sur un nouveau pouvoir, ce que serait celui de notre élu du 14-Mai. Chez l’orthodontiste, deux numéros de plus de Match, produisant EM en couverture, quinze ou vingt fois en un an… quelle puérilité que cet appel à l’adhésion, avant, pendant, depuis l’élection.  Un film maintenant, HUPPERT et FROT, les sœurs fâchées, admirable de contraste, d’art de vivre, de rapport à soi ou à la vie. Ce que j’apprends en deux demi-journées, un peu mieux, sur mon cher Michel TdeP .Ce que je ne peux communiquer à personne de ma fratrie, sauf peut-être un de mes frères, mon angoisse, ma prière, le drame que vit ma sœur et qui me traverse : inopinément, le pire de la mort, la survie en version malade, handicapée. – Tout cela, j’essaye de l’approfondir, dès que j’ai le temps, rythme de la rentrée, de notre fille, des invitations données et reçues, et surtout notre vie de couple, ma femme que je regarde et que je vois sourire. Notre fille et son après-midi prolongée en soirée : quatre amies pour l’anniversaire d’une d’elles souhaitée par surprise.


Je prie devant ce clavier, ma machine foireuse qui ne reçoit plus, le logiciel pour les photos qui va de travers, l’imprimante sans pilote et donc inerte… et chacun de mes pas, chaque sensation de mon corps suivant qu’il fonctionne ou qu’il grippe et souffre, j’en ai alors ma part d’âme, sont l’instant d’un remerciement. Sur le tard, je m’aperçois que tout est cadeau, mais combien je déteste la souffrance, le handicap, la pauvreté quand immobiles et précis ils, elles sont devant moi et je ne sais qu’en faire, quoi dire. Prier alors aux larmes et en foi totale. Que nous passions nos jours dans la joie et les chants. Psalmiste insensé ? ou sage orant qui chante ? [1] Simplicité de Jésus, vérité de Sa recommandation : veillez, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient… c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. Jésus à Ses disciples, Il est parmi nous, parmi eux et nous avertit de Sa venue, de la conclusion. Qu’ainsi il affermisse vos cœurs, les rendant irréprochables en sainteté devant Dieu notre père, lors de la venue de notre Seigneur Jésus avec tous les saints. Amen.



[1] - 1ère lettre de Paul aux Thessaloniciens III 7 à 13 ; psaume XC ; évangile selon saint Matthieu XXIV 42 à 51

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