vendredi 18 septembre 2015

car la racine de tous les maux, c’est l’amour de l’argent - textes du jour

Vendredi 18 Septembre 2015



07 heures 23 + Harassé de ma journée hier soir (enquête sur le Loch que je commence dès l’aube en ayant le mode d’emploi et les endroits où me rendre, mais sans le temps d’aboutir… les visages de fin de vie, le brouillard dans les têtes après la messe en jour de fête pour cette maison de retraite où je revenais visiter mon cher Denis M., le visage de notre ami Jean-le-bon, la bouche ouverte, la tête renversée, la momie de Ramsès… mais la parole encore, au-delà de la détresse le silence et la vie… enfin l’expression de haine écrite en RAR par un employé de banque qui m’avait demandé si je suis un homme d’honneur : je soutenais que la demande d’espèces lui avait été faite en temps par ma chère femme faute que les dispositifs internet pour un virement fonctionne… le système bancaire ne finance pas l’économie et il ne fonctionne pas mécaniquement pour les simples usagers, une utilisation spéculative des ressources et une nasse pour la masse statistique des individus… à cela, personne ne touche à Bruxelles ni dans les cénacles de l’Elysée, à peine y a-t-on distingué les banques d’affaires de celles censément dédiées aux dépôts)… je me suis couché dès neuf heures et demi, lisant les textes de maintenant et quelques pages aussi du fil de l’épée [1]que je vais recopier pour partage, dès que j’en ai le temps. – Le temps qui court pour le monde. Je prends très au sérieux cette trahison au plus haut de gré des dirigeants et des partis actuels : plus seulement des orientations ou des alliances critiquables, ou des espérances déçues, plus seulement la braderie du patrimoine matériel de notre pays, mais (conversation avec un huissier de justice) l’évidence par manque de culture ou par manque de structure mental, péché volontaire ou inconscient que nous sommes livrés totalement à une ambiance qui n’a jamais été la nôtre, l’anglo-saxonne, le droit romain qui nous avait fondés est remplacé par celui de la "common law", et l’argent est maintenant mêlé à la justice, celle qui doit en juger devient maintenant un des gisements, banalisés parmi d’autres pour faire du chiffre : la réforme MACRON pour le financement et la propriété des sociétés d’huissiers, d’avocats etc… alors que les pays de l’Est et toute la francophonie afro-asiatique nous gardaient ou nous choisissaient pour modèles. C’est maintenant à l’esprit-même du pays que nos dirigeants (faiblesse de caractère ou vénalité mentale) s’en prenent. Isabeau de Bavière n’a pas fini d’avoir des répondants et des descendants dans notre histoire nationale. Et puis, comme pour la Crimée, POUTINE nous ayant longuement observés, nous « les Occidentaux », la non-Europe et l’Amérique sans plus de boussole, pas même celle d’une nostalgie de l’hégémonie, abat ses cartes : le Daech à éliminer grâce à Bachar, seul à le combattre vraiment : « au sol »…
Hier soir et ce matin… car la racine de tous les maux, c’est l’amour de l’argent [2] Justification par l’Apôtre de son assertion, déjà fortement énoncée par son Maître… nul ne peut servir deux maîtres, Dieu et l’argent… ceux qui veulent s’enrichir tombent dans le piège de la tentation, dans une foule de convoitises absurdes et dangereuses, qui plongent les gens dans la ruine et la perdition. L’argent, la possession : pas seulement un empêchement, une division même pour celles et ceux de bonne volonté, mais un véritable dérèglement de la personne. Bien davantage que le simple constat des Proverbes, de l’Ecclésiaste et du sens commun : ne crains pas l’homme qui s’enrichit, qui accroît le luxe de sa maison : aux enfers, il n’emporte rien ; sa gloire ne descend pas avec lui. Avec simplicité, l’évangile note en revanche la nécessité des moyens de vivre quotidiennement. Comme Paul le sera par les dames de Philippes, Jésus a ses soutiens pour lui et ses disciples, des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais… qui les servaient en prenant sur leurs ressources. Comme en mer, superficie et agitation des eaux de surface, tranquillité des profondeurs… du moins cette comparaison, critiquable certainement, me vient. Prier, en toutes circonstances, fait revenir de loin et établit.
08 heures 24 + Aller à la lettre apostolique de Jean Paul II sur la dignité de la femme, dont j’ignorais jusqu’à l’existence : ce devrait être, de sa part, passionnant. Et puis la biographie de cette grande alsacienne, épousée par le petit fils de Charlemagne, et donc impératrice.



[1] - Charles de Gaulle, éd. Berger-Levrault 1932 avec envoi au Maréchal Pétain ; rééd. Coll. 10-18 1962 ; puis Plon 1971 & 2ème trim. 1983 - p. 179-180, le politique et le soldat ; p. 187, les « caractères accusés » ; p. 202, dernières lignes du livre, les jours ordinaires et les carrières illustres ; pp. 71-72, la mobilité du temps et le changement total d’une époque à l’autre en société française 

[2] -  1ère lettre de Paul à Timothée VI 2 à 12 ; psaume XLVIII ; évangile selon saint Luc VIII 1 à 3

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