samedi 27 juin 2015

y a-t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ? - textes du jour

Samedi 27 Juin 2015


Prier… [1]le cœur, l’âme, l’intelligence remplis, débordant de la souffrance d’autrui : la misère de ce jeune Mauritanien, pas de la bonne caste, sa fille atteinte de syphillis  et des médications ajoutées à ses dettes sans financement et sans travail… le divorce à vivre de nos amis B… tant d’autres situations dans l’instant moins proches et moins présentes… l’horreur de ce qui n’est plus même du terrorisme, l’Isère, la Tunisie, c’est tout simplement le pire de la déraison, de la folie, de l’échappée de tous les démons dont l’humanité a le secret d’exception, seule de tout le vivant, capable de la méchanceté gratuite à sa seule initiative… la responsabilité est évidemment celles des dirigeants et des soi-disant élites de notre monde qui a laissé la planète physiquement, moralement, économiquement, socialement, culturellement se dérègler… nos générations qui ont raté la décolonisation, la chute du communisme version totalitaire (car d’autres versions sont évidemment possibles) et le « printemps arabe »…nous payons et ne faisons que commencer de payer… la force de Dieu, pourtant, en nous, je le vis et en suis convaincu. La prière, je le vis et en suis convaincu, est capable de tout obtenir. Ce divorce et cette misère, en premier lieu ce matin. Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies   Et Il est si proche qu’il peut nous remettre à notre place, tout factuellement. Sara avait cessé d’avoir ce qui arrive aux femmes. Elle se mit à rire en elle-même (la prodigieuse promesse de Yahvé) elle se disait : « J’ai pourtant passé l’âge du plaisir, et mon seigneur est un vieillard ! ». Le Seigneur Dieu dit à Abraham : « Pourquoi Sara a-t-elle ri ? » … Sara mentit en disant : « Je n’ai pas ri », car elle avait peur. Mais le Seigneur répliqua : « Si ! tu as ri ».  La foi en Dieu, en Sa promesse, en notre relation avec Lui, en Sa relation avec nous. – Notre cher chien, son don ultime, nous donner depuis sa mort, à ma chère femme et à moi, la sensation encore plus vivre de notre communion conjugale. Mon cher Père spirituel d’enfance : tout est grâce. Y compris le péché, si celui qui lui fut plus tard reproché a bien été commis ou fut son penchant. – Au moment où je reviendrai chez toi… Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. La grâce de Dieu, notre Créateur, rend décisive notre foi. Seigneur !


[1] - Genèse XVIII 1 à 15 ; cantique du Magnificat in évangile selon saint Luc I 46 à 55 passim ; évangile selon saint Matthieu VIII 5 à 17

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