jeudi 4 septembre 2014

nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets- textes du jour

Jeudi 4 Septembre 2014 Le livre de Valérie T. ravageur, les expressions à retenir, le cynisme de FH qui depuis quelques semaines était déjà pour moi la seule explication plausible de son comportement et de son dédain imperurbable vis-à-vis de tout et de tous. Selon les bonnes feuilles diffusées et commentées hier soir par TF1 et maintenant par l’envoi quotidien de Voici.. Je ne vois pas comment nous pouvons continuer ainsi avec une pareille mentalité pour nous présider et censément nous inspirer et nous orienter, alors même qu’iln’y a aucun résultat pour la politique pratiquée et que les Français à une écrasante majorité ne croient pas ni à l’homme ni à cette politique… Prier… notre pays, les miens, tous ceux et toutes celles habitant mon âme… Mon beau-père, actuellement seul dans sa chambre à Emile Kuss et en soufffrant, s’en inquiétant, et en inyerdiction de « sortie » puisque son voisin est à l’isolement et lui-même surveillé : un germe… Du haut des cieux, le Seigneur regarde : il voit la race des hommes. Du lieu qu’il habite, il observe tous les habitants de la terre, lui qui forme le cœur de chacun, qui pénètre toutes leurs actions. Psaume exceptionnel de distance et de supériorité divine, sans « sentiments », vis-à-vis de nous. Expression d’une conception courante : si Dieu existe, Il n’est que lointain et a bien autre chose à faire que de se soucier de chacun de nous en particulier. Objection de mon cher JMJ. – Conception désintéressé de Paul, son ministère : celui qui plante ne compe pas, ni celui qui arrose ; seul compte celui qui donne la croissance : Dieu.. – Je ne viens que maintenant aux textes proposés pour aujourd’hui, j’avais repris par mégarde ceux d’hier que je lisais cependant en nouveauté et autrement, seule la similitude de référence m’étonnait. Si quelqu’un parmi vous pense être un sage à la manière d’ici-bas, qu’il devienne fou pour devenir sage. Car la sagesse de ce monde est folie devant Dieu . Développement de Paul à ses ouailles : leur bonne utilisation, la conception adéquate qu’elles oivent avoir de ce qu’il leur apporte, et de ce que donne aussi un autre que lui, vg. Apollos. Il ne faut pas mettre votre orgueil en des hommes dont on se réclame (bel avertissement pour la politique et la vie en politique). Car tout vous appartient (conception des mandats électoraux et relation de l’élu avec l’électeur, perdues ? de vue et de pratique ?). Paul et Apollos et Pierre, le monde et la vie et la mort, le présent et l’avenir ; tout est à vous, mais vous, vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu. A preuve, la pêche miraculeuse, par association d’idées semble-t-il puis enchainement des répliques, Jésus rendant ses disciples à leur exercice professionnel après qu’Il ait donné quelque temps au sien : l’enseignement des foules. La foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu. Il vit deux barques amarrées au bord du lac… Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais sur ton ordre, je vais jeter les filets. Parabole d’une vie humaine entière, ratée tandis qu’elle va biologiquement, inéluctablement s’achever. Bilan misérable, pauvreté en tous genres. Avoir peiné toute la nuit sans rien prendre…Ils remplirent les deux barques à tel point qu’elles enfonçaient. Orientation divine, précision des objectifs. Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. Nouvelle vocation, confirmation de la vocation des disciples. Simon-Pierre tomba aux pieds de Jésus en disant : « Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur. » L’effroi, en effet, l’avait saisi, lui et ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient prise… alors, ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent. A noter que Jésus était monté dans l’une des barques, les précédant peut-être et se révélant à eux selon leur exercice professionnel. Education et accompagnement de notre fille. Le souvenir que j’ai de mon enfance scolaire à son âge ou à peu près. Sensation rétrospecticve de fermeté de mes éducateurs, mais asusi de bienveillance et d’affection, analogues à celles de mes parents. Vis-à-vis de ceux-ci, un amour bien plus intense et conscient qu’à l’époque, sans doute parce qu’ayant atteint leurs âges et donc largement dépassé celui qu’ils avaient dans mon enfance, et vivant aussi ce qu’ils vivaient avec nous, je les vis maintenant et depuis quelques années comme des compagnons, des frères et sœurs, mon cher Papa, ma chère Maman, notre commune condition humaine, mortelle, d’échec et pourtant si propre au bonheur et à l’amour. – Perspective de la journée : heureuse, du temps avec ma chère femme, du temps avec notre fille, des dialogues et la vie. Les emm… les impasses, les échecs, les inaboutisements, sans doute… le vieilissement aussi… mais cela importe beaucoup mieux, ce n’est que du sol, agréable parfois, désagréable souvent, à fouler. Se chausser et choisir son itinéraire, autant qu’il est possible.

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