mercredi 17 septembre 2014

l’amour ne passera jamais - textes du jour

Mercredi 17 Septembre 2014 Commencé de lire, souvent avec émotion, Bouche cousue, de Mazarine PINGEOT : souvenirs sur son père, et leur vie, elle et sa mère, pour ses propres enfants encore à venir, et recueillis en elle-même avec difficulté tant les circonstances étaient anormales à tous égards. Analyse sobre de ce que peut ressentir une enfant qui ne peut dire son père et qui vit la différence entre le personnage public et l’homme proche. Moments, FM rangeant des livres dans leur maison à trois, clandestine… salons de l’Amérique latine, le soir de la réélection, elle ne peut dire à quel titre elle est là, et en 1981, elle ne peut sortir participer à la joie des autres. Aller-retour, quatre à sept heures et demi du matin, conduite aux phares, France-Infos., commentaires, « décryptage » de la séance parlementaire d’hier après-midi. Désert… d’idées, de diagnostic, de personnages… journalistes, opposition, socialistes « légitimistes » et « frondeurs », inetrvenants à la tribune ou raconteurs et autres « explicants », tous des bulles de savon… Route pour repérer et rencontrer ces SDF avec lesquels avait tenté de dialoguer ma chère femme, à la sortie de la gare de Rennes, hier en début d’après-midi. Son émotion, une petite pitt-bull (la nôtre, notre Raïssa, si exceptionenlle, était bringée, parfaite…) mal-traitée par l’un d’eux manifestement ivre. Hier soir, tour téléphonqiue des différents services pouvant les localiser. Ils sont à la place d’hier, dialogue pas difficile, sauf avec le propriétaire de la chienne. Il y a deux autres chiens, mais il apparaît que Ioan ne veut pas lâcher Thitché et que s’il est bourru et s’il tape, il aime cependant son animal. Pris langue cependant avec le 17, perfection de cet accueil de police-secours et hier soir sur son site, bonne impression de la maire de Rennes. Lui ai couriellé, le jumelage de sa ville avec Almaty, mes fréquentes relations en tant que le premier ambassadeur de France au Kazakhstan, que de bons souvenirs suivant d’assez loin mes années d’enseignement hebdomadaire en préparation ENA et en doctorat de science politique rue Gabriel Macé. Mémoire de Jean RAUX, agrégé de droit public et premier adjoint au temps d’Edmond HERVE, qui s’affiche sur le site, et que j’avais cultivée. L’un des SDF, mais pas le maître de Tchitché, voudrait ma veste tyrolienne : j’ai éludé. Mais Marguerte, à qui je rends compte avant son départ pour la classe, me donne tort : la veste contre la chienne. Misère ? non. L’un est couvreur, et dit n’avoir pas de travail. Ils ne gênent personne, n’encombrent pas, ne dépriment pas, ne semblent pas boire plus que d‘autres, alors… n’éveillent pas la compassion mais appellent l’amitié. Presque la poésie. Vais maintenir le contact, mais si la police les aborde et les questionne, je serais sans doute brûlé. Prier… que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi ! Jésus et nos inconséquences : Dieu trouvant et ressentant porte close, la nôtre. « Jean-Baptiste est venu, en effet : il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : c’est un possédé. Le Fils de l’homme est venu : il mange et il boit, et vous dites : c’est un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs. Perplexité du Christ, appelant notre examen de conscience L’incarnation soumettant Dieu à notre jugement, si friand des apparences, et Jésus n’est pas seulement homme en apparence. Nous voyons actuellement une image obscure dans un miroir, mais ce jour-là nous verrons face à face… ce jour-là, je connaîtrai vraiment, comme Dieu m’a connu. Toujours cette intuition juste en nous, qu’a bien exprimée Eve : l’arbre de la connaissance, du discernement. La connaissance étant communion, l’expression biblique devenue si juste et imagée : connaître sa femme, son mari. Connaître aussi l’autre, le jeu de mot possible en français. La réalité dite en théologie. L’assertion de Paul suivant et concluant, « l’hymne à la charité ». S’il me manque l’amour, je ne suis rien. Assorti de la présentation de ce qu’est l’amour en comportement (pouvant aussi bien se lire comme le portrait de telle personne mûe et structurée par la charité, l’amour, ce qui fait connaître l’homme, et, à terme, Dieu-même. L’amour trouve sa joie dans ce qui est vrai. Il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L’amour ne passera jamais.

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